Les premières sorties de chasse à l’Île Brion ont permis de renflouer les stocks de la Boucherie spécialisée Côte-à-Côte.
Deux escouades ont pris la direction de la réserve écologique vers la fin janvier et ont abattu environ 800 phoques gris dans le « milieu naturel délimité » par le gouvernement du Québec.
Le chasseur et boucher Réjean Vigneau indique être presqu’arrivé au bout du dépeçage et de la préparation des carcasses.
Alors que la saison est entamée depuis plus de deux semaines, on est « loin de la coupe aux lèvres » en termes de récolte, selon lui.
Il espère transformer au moins 2000 phoques cette année.
Réjean Vigneau prévoit reprendre la mer la semaine prochaine, mais la météo changeante joue des tours aux chasseurs.
Le boucher et chasseur compte bien aller jeter un œil du côté de l’île Pictou, en Nouvelle-Écosse, au cours de l’hiver pour atteindre son objectif d’approvisionnement.
Il mentionne être toutefois refroidi par des échos d’une plus faible abondance de phoques que prévu.
Le personnel syndiqué des centres de la petite enfance (CPE) Chez ma tante et La Ramée sera à nouveau en grève jeudi. Il s’agira d’une deuxième journée de débrayage provinciale pour les travailleuses et travailleurs des CPE affiliées à la CSN, dont la convention collective est échue depuis avril 2023.
Les travailleuses et travailleurs des CPE souhaitent notamment améliorer leurs conditions salariales et bénéficier de primes de disparité régionale. Ils demandent également une réduction de leur charge de travail ainsi que la mise en œuvre de mesures visant l’amélioration de la qualité des services offerts aux enfants.
Rappelons qu’environ 400 centres de la petite enfance sont affiliées à la CSN à travers le Québec, soit environ 80% du nombre total d’établissements.
Le premier mois de l’année s’est avéré plutôt doux aux Îles.
Selon les données d’Environnement Canada, la température a été plus chaude qu’à l’habitude, avec une moyenne de -3,3°C alors que la normale est de -5,5°C.
Selon le météorologue à Environnement Canada Jean-Philippe Bégin, ce mercure passablement élevé s’explique par des conditions atmosphériques particulières.
La quantité de neige tombée le mois dernier correspond à la moyenne mensuelle alors que le total des précipitations reçues est inférieur aux mesures habituelles.
Voici la carte des glaces du 4 décembre pour la région du golfe. Une petite zone orange voit timidement le jour autour des Îles, ce qui signifie que la concentration de glace d’une épaisseur de plus de 15 cm est de 7 à 8 dixièmes de glace
Jean-Philippe Bégin indique que, sans surprise, le temps doux du début de l’année a affecté la couverture de glace du golfe du Saint-Laurent.
Malgré une courte période de redoux dans les jours à venir, le météorologue prévoit un retour à des températures typiquement hivernales pour les prochaines semaines.
Il s’attend à un mois de février tout près des normales saisonnières.
Pour réécouter le segment diffusé lors de l’émission Cap Info:
La prédiction de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche s’est réalisée: le président américain Donald Trump a accordé un sursis de 30 jours au Canada concernant l’imposition de tarifs douaniers.
Son directeur général sortant, Jean-Paul Gagné, croit que l’application des droits de douanes de 25% sera reléguée aux calendes grecques.
Jean-Paul Gagné, lors d’un congrès de l’AQIP (photo: archives CFIM)
Ou encore, si la menace est mise à exécution – ce qui est loin d’être certain, selon lui – le taux sera moins élevé.
Jean-Paul Gagné estime que la seule avenue pour régler le dossier est celle de la négociation et du lobbying.
L’industrie de la pêche doit retenir des leçons des dernières semaines, même si la situation se résorbe, souligne-t-il.
Dans un esprit de diversification des marchés, l’association se rendra en Espagne pour assister au Salon mondial des fruits de mer 2025.
Jean-Paul Gagné espère que le report de l’entrée en vigueur des tarifs douaniers donnera le temps aux premiers ministres des provinces canadiennes de prendre une orientation claire.
Pour le moment, Québec a suspendu ses mesures de représailles, qui incluaient le retrait des alcools américains des tablettes et pénaliser les fournisseurs des États-Unis dans les appels d’offres.
L’AQIP prévoit aussi demander l’aide du gouvernement advenant que le pays soit assujetti aux tarifs douaniers et que les transformateurs de produits de la mer doivent garder leurs inventaires plus longtemps.
Le revenu d’emploi médian a connu une hausse plus élevée aux Îles que pour la moyenne québécoise au cours des dernières années.
Selon les données compilées par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), cette somme est passée de 33 9000 $ en 2018 à 47 000 $ en 2023, pour les Madelinots âgés de 25 à 64 ans. Cela représente une augmentation de 6,8% en six ans, comparativement à 5,5% pour l’ensemble de la province sur la même période.
La région de la Gaspésie et des Îles reste cependant celle avec le plus faible salaire médian. L’archipel madelinot n’échappe pas à cette réalité, se retrouvant en 16e position du plus faible revenu d’emploi médian parmi les 104 municipalités régionales de comté et territoires équivalents.
À l’échelle de la province, ce sont généralement les MRC en périphérie des grands centres et celles dont l’économie est axée sur l’exploitation minière qui sont en meilleure posture.
Annoncé en décembre dernier par le gouvernement provincial, le nouveau Programme d’accès aérien aux régions (PAAR) est entré en vigueur hier.
Les Madelinots bénéficient dorénavant d’un rabais de 60% applicable à l’achat de billets auprès des compagnies aériennes desservant l’archipel, soit Pascan Aviation, PAL Airlines ou Air Canada.
Plus largement, le ministère des Transports et de la Mobilité durable accorde une réduction allant de 50% à 85% sur les vols en direction et en partance d’une trentaine d’aéroports régionaux.
Contrairement à son ancienne version, le programme actuel est offert à une plus grande variété de voyageurs, notamment les organismes à but non lucratif.
Tableau: CFIM/infos: MTMD
Le PAAR ne limite plus le nombre de billets à bas prix octroyés aux résidents de régions éloignées ainsi qu’aux étudiants à temps complet qui ont un parent ou un tuteur habitant dans l’une de ces régions.
Le reste de population québécoise est, quant à elle, restreinte à six billets aller-simple par année.
Aussi, dans le cadre de cette nouvelle mouture du programme, il n’est plus nécessaire de passer par Montréal ou par Québec pour avoir accès au PAAR, les vols interrégionaux étant désormais admissibles.
Les consommateurs ayant déjà acheté un billet au prix courant peuvent obtenir le remboursement partiel habituel en vertu de l’ancienne version du Programme d’accès aérien aux régions.
La semaine dernière, la CTMA tirait la sonnette d’alarme alors qu’aucune solution n’a été retenue par Transports Canada pour remplacer temporairement le Madeleine II durant sa cale sèche obligatoire, prévue l’automne prochain pour une durée de plusieurs semaines.
Sur les réseaux sociaux, le maire des Îles et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette, écrit qu’un tel scénario est «inadmissible». Il fustige le ministère pour son «mutisme» dans ce dossier, et affirme qu’un arrêt du service de traversier «constituerait un manquement inacceptable».
De son côté, le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, a adressé une lettre à la ministre fédérale des Transports, Anita Anand, dans laquelle il évoque qu’un bris de service serait «catastrophique». Il y ajoute que la situation actuelle était «hautement prévisible» depuis la vente du CTMA Vacancier.
Le cabinet de la députée fédérale de la Gaspésie et des Îles, Diane Lebouthillier, n’avait pas répondu à notre demande de commentaire au moment de publier ces lignes.
Pour sa part, Transports Canada reste évasif devant nos questions concernant le remplacement temporaire du Madeleine II, notamment en ce qui a trait aux solutions proposées par la CTMA et à la stratégie pour éviter une rupture de service. Pour toute réponse, le ministère dit continuer d’explorer «les possibilités pour minimiser les perturbations au service» de traversier entre Cap-aux-Meules et Souris.
Le Madelinot Keven Chevarie a plaidé non-coupable aux accusations de possession de drogue en vue d’en faire le trafic et de refus de s’immobiliser lorsque la Sûreté du Québec a voulu l’intercepter.
Keven Chevarie, qui est présentement détenu à la prison de New Carlisle, devrait connaître la date de son procès vers la fin mars. En vertu des faits qui lui sont reprochés, le résident de Fatima est passible d’une peine d’emprisonnement à vie.
La Cour rejette deux requêtes qui visaient à faire appel du plus récent jugement dans la saga judiciaire entourant la faillite de LA Renaissance des Îles.
En gros, les requérants désirent faire remplacer le cabinet qui représente simultanément le syndic et Financement agricole Canada, estimant que ce double mandat s’exécute au détriment des créanciers.
En décembre, le juge Damien St-Onge a débouté cette demande ainsi que celle de la partie adverse, qui voulait aussi faire déclarer inhabiles les avocats de la poursuite.
L’homme d’affaires Alain Lord Mounir et un groupe de créanciers, de même que l’ex-présidente-directrice générale de l’usine de transformation, Lynn Albert, sont ensuite revenus à la charge pour infirmer cette décision.
La juge Sophie Lavallée estime que les requêtes ne répondent pas aux critères permettant de faire appel d’un jugement.
La magistrate de la Cour d’appel souligne que le processus n’aurait pas « d’importance significative dans le dossier » malgré les arguments des requérants.
Elle écrit aussi que les intérêts de Financement agricole Canada et le syndic sont « effectivement convergents » puisqu’ils visaient récupérer des sommes qui, si elles sont retrouvées, « ne peuvent être qu’à l’avantage des créanciers ».
Des pêcheurs d’appâts madelinots captureront du homard en 2025.
Pêches et Océans Canada a attribué six permis exploratoires de 125 casiers chacun à la flottille en difficulté, qui aura l’autorisation de tendre ses cages dans la sous-zone 17A, à l’ouest d’Anticosti.
Le président du Regroupement des pêcheurs d’appâts des Îles, Jean-Bernard Bourgeois, se dit soulagé par cette annonce.
À ses yeux, il s’agit d’une bouée de sauvetage pour les cinq membres restants de l’association et un autre insulaire.
Il remercie les autres associations de pêcheurs des Îles qui ont appuyé leurs démarches auprès du ministère.
Parmi les critères à respecter, les demandeurs devaient avoir pêché de la limande à queue jaune dans les quatre années précédant le moratoire et ne pas détenir de permis pour le homard ou le crabe des neiges.
Jean-Bernard Bourgeois souligne le volet scientifique qui caractérise les permis exploratoires.
Il affirme être en discussions avec des transformateurs madelinots pour leur vendre les prises d’Anticosti, malgré la distance.
Rappelons que Pêches et Océans Canada a démarré un nouvel effort de pêche exploratoire totalisant 4500 casiers dans la zone 17, en plus de redécouper les frontières des sous-zones A et B.
Le ministère a aussi émis l’équivalent de 31 nouveaux permis dans la zone 19, en Gaspésie.
Pour écouter le segment diffusé lors de l’émission Cap info:
L’avocat Alexis Deschênes envisage la possibilité de porter les couleurs du Bloc québécois dans la circonscription Gaspésie–Les Îles–Listuguj aux prochaines élections fédérales.
L’ancien journaliste de TVA à l’Assemblée nationale indique qu’il réfléchit sérieusement à son avenir politique à la suite de discussions avec le chef, Yves-François Blanchet.
Alexis Deschênes s’est présenté aux élections provinciales de 2014 et de 2022 sous la bannière du Parti québécois dans les comtés de Trois-Rivières et de Bonaventure respectivement.
Le père de famille travaille actuellement pour le bureau juridique de New Richmond et a été nommé bâtonnier du Barreau du Québec pour la région Bas-Saint-Laurent–Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.
C’est le hockeyeur madelinot Vincent Arseneau qui a été désigné président d’honneur des prochains championnats de la Coupe Desjardins, lors d’une conférence de presse qui a eu lieu jeudi dernier.
L’athlète originaire de Cap-aux-Meules, qui évolue présentement au sein du Rocket de Laval, a notamment participé à deux reprises au tournoi régional. Il se réjouit d’avoir été choisi par le comité organisateur.
En tout, 34 parties seront disputées par 14 équipes du 26 au 30 mars, parmi lesquelles on compte quatre formations madeliniennes. Le comité organisateur de la Coupe Desjardins indique que plus de 200 joueurs de catégories mineures double lettre seront en compétition.
Amélie Noël, membre du comité du protocole, et Lucien Cyr, président du comité organisateur (photo: CFIM)
La prévente de billets aura lieu le 5 mars prochain dès 19h, à la salle communautaire de la mairie.
Notons que c’est la première fois que l’événement sportif est organisé au Centre multisports Desjardins. C’est à Fatima que la dernière édition du tournoi avait eu lieu aux Îles, en 2019.
L’organisme GÎMXPORT reçoit du financement additionnel de la part du gouvernement fédéral.
Ottawa a renouvelé et bonifié sa contribution, qui s’élève à près de 280 000 dollars par année jusqu’en 2027.
Un total de 19 millions de dollars a été octroyé à 15 organisations régionales de promotion des exportations, dans la foulée de l’imposition de tarifs douaniers de 25% par les États-Unis.
Le directeur général de GÎMXPORT, Gino Cyr, souligne que dans le contexte économique actuel, le mandat de l’organisme est clair.
L’entrée en vigueur des nouveaux droits de douanes sur des produits canadiens remet la question de la diversification des marchés à l’avant-plan, estime M. Cyr.
À l’instar de plusieurs chambres de commerce québécoises, dont celle des Îles, GÎMXPORT encourage l’achat local afin de favoriser des retombées dans le milieu et riposter à petite échelle à la menace de tarifs douaniers.
Pour réécouter le segment au sujet des tarifs douaniers américains:
Pendant cinq semaines, Laurence Dami-Houle vogue d’un bout à l’autre des Îles pour nous présenter les différents chantiers entrepris ou à venir dans les ports madelinots.
Pas moins de 3300 dolosses seront imbriqués ensemble lorsque la jetée du port de L’Étang-du-Nord sera terminée.
Débutés cet automne, les travaux de reconstruction du brise-lames sont environ à 40% complétés, confirme le contractant, Construction LFG. L’entreprise de Carleton-sur-Mer a obtenu le contrat avoisinant 6,74 millions de dollars en septembre dans le cadre d’un appel d’offres.
Le transport et l’entreposage des dolosses a pris du temps… et de la machinerie! (Photo: CFIM)
Le directeur québécois du programme Ports pour petits bateaux, Boussaad Akrour, rappelle que la tempête Fiona avait endommagé l’infrastructure.
Il fallait donc colmater les brèches et ensuite rehausser le brise-lames, dans une optique d’adaptation aux changements climatiques.
Il ajoute que d’autres travaux correctifs seront réalisés après la pêche.
Dans un avis publié par Pêches et Océans Canada, on peut lire que la stabilisation et l’aménagement d’un enrochement sur une courte section de berge sont dans les plans.
À moyen terme, le ministère donnera le feu vert à la reconstruction du quai « coop », situé tout près du Site de la Côte.
Capture d’écran Google Maps
Boussaad Akrour indique que le quai sera refait à neuf et surélevé.
Une phase de consultation avec les usagers du port sera lancée une fois que les plans et devis seront plus avancés, ajoute-t-il.
La décision de Québec de mettre fin à la gratuité universelle dans les musées à chaque 1er dimanche du mois est difficile à digérer pour les deux institutions agréées de l’archipel.
Depuis 2018, le gouvernement finançait les entrées de la journée pour tout le monde dans plus d’une centaine de musées de la province. Or à compter du 2 mars, cette mesure ne s’appliquera dorénavant qu’aux personnes âgées de moins de 20 ans.
La directrice du Musée de la Mer, Gabrielle Leblanc, explique qu’il s’agissait d’une mesure populaire auprès de la communauté.
La Société des musées du Québec estime que ce changement contribuera à accroître la précarité de plusieurs institutions (photo: Tourisme Îles de la Madeleine)
Elle estime que le gouvernement remboursait au musée près de 15% des entrées totales grâce à cette mesure.
Même son de cloche du côté du Centre d’interprétation du phoque, pour qui cela représentait environ le quart de ses recettes de billetterie. Sa directrice, Delphine Lou Fontaine Picard, indique que la programmation était réfléchie en fonction de ces journées gratuites.
Selon les deux institutions, le ministère de la Culture et des Communications n’a pas consulté le milieu muséal québécois avant de modifier les modalités de cette mesure de gratuité. Le changement leur a été communiqué dans une lettre envoyée lundi matin.
Le Parti québécois (PQ) a maintenu sa place au sommet des dons politiques versés par les Madelinots l’an dernier.
En tout, 34 personnes ont versé des contributions en 2024, dont le total s’élève à 2670 $. Il s’agit néanmoins du montant le plus bas en quatre ans pour la formation dirigée par Paul St-Pierre-Plamondon.
Pour sa part, le Parti libéral du Québec (PLQ) est parvenu à récolter une dizaine de dons totalisant 850 $. Bien qu’il s’agisse d’une amélioration par rapport à 2023, la marque libérale n’est pas parvenue pas à renouer avec le succès qu’elle connaissait aux Îles avant les élections de 2018.
Par ailleurs, le total des dons recueillis par Québec solidaire (QS) a atteint moins de 200 $, le pire résultat depuis 2017 pour le parti représenté par les co-porte-paroles Gabriel Nadeau-Dubois et Ruba Ghazal. La Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault et le Parti conservateur du Québec (PCQ) d’Éric Duhaime n’ont pour leur part empoché aucune contribution financière sur l’archipel l’an dernier.
Rappelons que les prochaines élections générales provinciales sont prévues à l’automne 2026.
Graphiques pour visualiser ces données:
Notez que ces données excluent les dons effectués dans le contexte des courses à la chefferie.
Les données sont issues du site d’Élections Québec (en date du 29 janvier 2025) et ont été traitées par CFIM.
Or devant des délais qui s’allongent et un manque de signaux clairs, le directeur général de l’entreprise madelinienne, Emmanuel Aucoin, fait état d’un changement de stratégie. Il explique que le transporteur préfère dorénavant miser à plus long terme sur le Madeleine II, qu’il qualifie de navire brise-glace «d’excellente qualité».
Le directeur général de la CTMA, Emmanuel Aucoin (photo: CFIM)
Dans un courriel laconique, Transports Canada affirme pour sa part collaborer avec Chantier Davie Canada pour «l’achèvement de la conception» du Jean-Lapierre. Le ministère indique toutefois qu’un échéancier détaillé des travaux n’a toujours pas été établi, tandis que le coût du nouveau traversier «reste à déterminer».
Celui qui a déjà été candidat trois fois se ravise aujourd’hui et affirme négocier avec le parti afin de le représenter lors du prochain scrutin.
Il mentionne que plusieurs députés conservateurs ainsi que certaines instances de la formation politique l’auraient sollicité en raison de son expérience.
Jean-Pierre-Pigeon, qui a appuyé Jean Charest contre Pierre Poilievre lors de la course à la chefferie en 2022, affirme que le style plus à droite de son chef ne lui cause aucun problème.
L’actuel organisateur conservateur dans l’Est du Québec se décrit comme étant un politicien de centre droit, mais il se dépeint surtout comme un homme fidèle à son parti.
Une course à l’investiture pourrait survenir advenant qu’une autre candidature soit acceptée par la formation politique.
Comment le loup-marin influence-t-il la cohésion communautaire et sociale des Madelinots?
C’est la question qui intéresse Morgane Gauvin, étudiante à l’Université Laval au département d’ethnologie et du patrimoine.
Dans le cadre de son projet de maîtrise, elle examine la chasse aux phoques à travers deux sphères de recherche: l’identité insulaire et le traitement des matières premières traditionnelles.
En gros, c’est d’étudier la pratique de la chasse comme patrimoine culturel vivant, résume-t-elle.
Autant les raisons qui motivent les insulaires à sortir chasser que ce qu’on fait avec les carcasses est matière à réflexion.
Les méthodes de conservation de la viande, les détails techniques liés à la pratique ou simplement les histoires de chasseurs sont autant de facettes à explorer, poursuit Morgane Gauvin.
L’étudiante à la maîtrise Morgane Gauvin sera notamment présente au Rendez-vous loup-marin 2025 (photo: CFIM)
Son projet de maîtrise allie travail terrain et recherche documentaire.
L’étudiante, qui est aussi vice-présidente de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, partage certains de ses constats.
Une fois son mémoire complété, elle désire entamer un doctorat sur le même sujet, dans le but de faire inscrire la chasse au loup-marin au Registre du patrimoine culturel du Québec.
Les Madelinots pourraient subir un arrêt temporaire du lien maritime entre Cap-aux-Meules et Souris d’ici la fin de l’année. Les efforts de la CTMA pour remplacer le Madeleine II durant sa cale sèche obligatoire n’ont toujours pas porté fruit, ce qui laisse entrevoir un bris de service de plusieurs semaines.
Le directeur général du transporteur, Emmanuel Aucoin, explique que l’échéance maximale d’avril 2026 pour les travaux d’entretien du traversier laisse dorénavant peu de temps pour préparer un autre navire.
Le directeur général de la CTMA, Emmanuel Aucoin (photo: CFIM)
Il ajoute que la CTMA planifie d’envoyer le Madeleine II au chantier maritime l’automne prochain, afin notamment de limiter l’impact sur l’industrie locale. En l’absence d’un bateau de remplacement, cela signifie que toutes les marchandises devront transiter par le Voyageur II, tandis que les passagers n’auront d’autre option que de se rabattre sur le transport aérien.
Emmanuel Aucoin rappelle qu’il n’est plus possible de retarder la cale sèche, déjà repoussée depuis deux ans. Il déplore également un manque de communication du côté de Transports Canada.
Au moment d’écrire ces lignes, le ministère n’avait pas répondu à notre demande d’entrevue.
Une technologie alliant robotique et intelligence artificielle fait des vagues dans le domaine des pêches.
Le « drone » sous-marin de l’entreprise émergente Ocean Riot – avec l’aide du Centre interdisciplinaire de développement en cartographie des océans (CIDCO), basé à Rimouski – permet de cartographier les espèces qui se trouvent sur les fonds, jusqu’à 100 mètres de profondeur.
Il suffit de préprogrammer la zone d’étude qu’on veut que le robot sonde avant de le lancer à l’eau, explique le directeur en recherche et développement des technologies de l’information du CIDCO et promoteur d’Ocean Riot, Guillaume Morissette.
Concrètement, le « drone », semblable à une torpille jaune d’un peu plus de 2 mètres de long, prend des photos des fonds marins, qui sont ensuite traitées avec l’IA, poursuit-il,
Selon Guillaume Morissette, des algorithmes d’intelligence artificielle peuvent détecter des milliers de spécimens et en extraire des tendances, ce qui en fait un outil supplémentaire à la gestion des ressources benthiques.
Exemple d’image prise par le robot sous-marin, où on aperçoit des dizaines et des dizaines de dollars de sable (photo: Guillaume Morissette)
La technologie peut aider à évaluer les biomasses ou fournir des données sur la taille des individus dans une zone visée, voire identifier les pouponnières de certaines espèces, précise-t-il.
Il souligne que l’industrie peut aussi en tirer profit, donnant en exemple la pêche aux oursins verts.
Le centre de recherche a démontré la faisabilité des inventaires des oursins verts, des concombres de mer et du homard.
Ici, l’intelligence artificielle a détecté des spécimens d’oursins verts et de myes communes (photo: Guillaume Morissette)
Des tests ont été réalisés dans le fleuve St-Laurent ainsi que dans un lac du Bas-St-Laurent.
D’autres essais sont prévus avec les pétoncles, même la pêche au crabe.
Dans ce cas-ci, le robot pourrait être utilisé pour vérifier les niveaux de maturité des différentes populations de crabes.
Guillaume Morissette mentionne un partenariat établi avec Pêches et Océans Canada, qui « voit d’un très bon œil » l’arrivée de cette technologie pour recueillir des données sur les stocks.
Des collaborations sont à venir avec des associations de pêcheurs, entre autres aux Îles.
Le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie a déjà levé la main pour être inclus dans les travaux d’Ocean Riot, dans le cadre de son inventaire post-saison de pêche au homard.
Des approches ont également été faites avec le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM) et des universités, dont l’Université Laval.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
Le sébaste fait son chemin dans les assiettes des Québécois.
Dans la foulée de la réouverture de la pêcherie, la chaîne d’épicerie Metro a ramené le poisson rouge dans ses étals.
Les ventes dans ces supermarchés de la province représenteraient 60% de celles d’une espèce étrangère, le populaire tilapia.
La fondatrice de la certification Fourchette bleue, Sandra Gauthier, se réjouit de cette percée auprès des consommateurs.
Un important travail a été effectué en amont de la relance des activités commerciales pour préparer le terrain au retour du sébaste, souligne Mme Gauthier.
Ce sont Les Pêcheries gaspésiennes qui approvisionnent la chaîne Metro en sébaste. L’entreprise vend aussi le poisson en filets congelés (photo: Radio-Gaspésie)
Les efforts se poursuivent pour raviver l’intérêt de la clientèle envers le poisson, dont la pêche a été sous moratoire pendant 30 ans.
L’entreprise rimouskoise Chasse-Marée a lancé l’an dernier du sébaste en conserve, qui se retrouve sur les tablettes des petits et grands marchés. Le produit a fait fureur, au point d’être en rupture de stock actuellement (photo: CFIM)
Si le sébaste se retrouve de plus en plus dans les paniers d’épicerie, il tarde à trouver sa place sur les menus des restaurants et des établissements publics.
Sandra Gauthier souhaite que le marché institutionnel se saisisse de cette nouvelle opportunité grâce au faible coût du produit.
À son avis, devant la conjoncture économique mondiale, la tendance est au développement du marché domestique et à l’achat local, ce qui est de bon augure pour le sébaste.
Rappelons qu’aux Îles, plus de 90% de l’approvisionnement de l’usine Fruits de mer Madeleine a été vendu comme appâts.
L’entreprise Pêcheries Léomar a quant à elle fait la promotion de sébaste frais dans ses poissonneries cet été.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
Alors que la révision annoncée du Fonds régions et ruralité (FRR) suscite des craintes chez plusieurs élus de l’Est-du-Québec, le maire des Îles, Antonin Valiquette, ne semble pas particulièrement inquiet.
Celui qui est aussi président de la Communauté maritime souligne que le milieu municipal a été consulté l’an dernier afin d’identifier des priorités. Il estime également qu’il est encore trop tôt pour savoir avec précision à quoi ressemblera la nouvelle version du fonds.
La directrice du développement du milieu, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, Annie Lebel, et le maire Antonin Valiquette (photo: CFIM)
Depuis sa mise en œuvre en 2020, le FRR a permis d’attribuer environ 5 millions de dollars à une panoplie de projets publics et privés sur l’archipel.
Volets actuels du Fonds régions et ruralité
Volet 1: Soutien au rayonnement des régions
Volet 2: Soutien à la compétence de développement local et régional (Politique de soutien aux projets structurants et Politique de soutien aux entreprises)
Volet 3: Projets « Signature innovation » des MRC
Volet 4: Soutien à la vitalisation et à la coopération intermunicipale (Cadre de vitalisation)
Interrogé à savoir s’il a espoir que Québec allège les processus de reddition de compte, la réponse du maire est sans équivoque.
En décembre 2023, le gouvernement provincial avait signé une déclaration de réciprocité avec le secteur municipal, selon laquelle le FRR était reconduit à hauteur de 1,3 milliards de dollars sur cinq ans. Antonin Valiquette est confiant que le gouvernement maintiendra cet engagement financier, malgré l’ensemble des coupures dictées par Québec au cours des derniers mois dans un contexte de déficit budgétaire.
La ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, a décliné notre demande d’entrevue. Son cabinet a néanmoins confirmé par courriel qu’une annonce concernant le fonds sera faite ce printemps, indiquant du même souffle que «les ajustements répondront aux besoins du milieu municipal».
Exemples de projets financés en partie par le FRR aux Îles:
Faute de temps pour la faire adopter avant le changement à la présidence du pays, les autorités américaines abandonnent une mesure de protection des baleines noires de l’Atlantique Nord.
La proposition visait à durcir les limites de vitesse pour les navires dans les eaux de la côte est, dans le but de réduire les collisions avec l’espèce.
La réglementation était débattue depuis deux ans, sous les protestations des pêcheurs et les transporteurs maritimes.
La mesure devait entrer en vigueur avant la saison des naissances des baleines noires.
Au Canada, depuis 2017, le gouvernement oblige les bateaux à ralentir dans certaines zones du golfe du St-Laurent et lorsqu’une baleine est observée.
Rappelons que l’espèce est considérée en danger d’extinction.
Pour une 2e année consécutive, la Municipalité des Îles a enregistré une baisse de plusieurs indicateurs liés au domaine de la construction.
Après un sommet atteint en 2022, le nombre de permis délivrés s’aligne à la moyenne prépandémique.
L’an dernier, le service de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme a autorisé environ 200 projets de moins qu’en 2022.
Le plus fort déclin concerne les bâtiments principaux qui ont été 2 fois moins nombreux à voir le jour qu’il y a 2 ans.
On constate aussi une réduction du tiers des bâtiments secondaires construits au cours de la même période.
Le nombre de travaux de rénovation ou d’agrandissement est quant à lui en constante diminution depuis 2019.
Données: Municipalité des Îles – Graphique: CFIM
Bien que la construction ait atteint des sommets dans l’archipel pendant la pandémie, rappelons que l’on observait déjà une augmentation des projets dès 2019.
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