À un peu plus d’un mois du déploiement de Santé Québec, le CISSS des Îles se prépare à être intégré dans la nouvelle structure au cœur de la réforme Dubé.
La présidente-directrice générale, Sophie Doucet, se veut rassurante et mentionne que le virage vers les services de proximité est déjà bien amorcé aux Iles, ce qui fait que la réforme ne devrait pas modifier outre mesure l’expérience des usagers.
Elle ajoute que pour un néophyte, très peu de changements seront visibles.
C’est surtout au niveau de la gouvernance que les modifications se feront sentir, précise-t-elle.
Quant à l’objectif de sevrer le réseau de la main d’œuvre indépendante en 2026, elle se dit «optimiste» et ne craint pas des ruptures de service.
Elle rappelle qu’en fusionnant les CISSS et CIUSSS, la mobilité du personnel sera grandement facilitée.
Par ailleurs, les prévisions financières révisées du CISSS des Îles montrent désormais un déficit anticipé de 8,1 millions de dollars, soit un million de moins que ce qui avait été budgété.
Des versements ajustés de même que des économies en salaire pour des postes non comblés expliquent cet écart.
La sentence, rendue en août par le juge Denis Paradis au palais de justice de Havre-Aubert, impose aussi à monsieur Leblanc une probation avec surveillance d’une durée de trois ans.
Il lui sera également interdit de posséder une arme à feu pour une période de dix ans, en plus de figurer au registre des délinquants sexuels pour les vingt prochaines années.
Près de 340 kilogrammes de déchets ont été ramassés sur les plages des Îles pendant l’été.
Ce sont 67 bénévoles qui ont participé aux cinq activités de collecte organisées par Attention FragÎles en collaboration avec le Comité ZIP entre la mi-juillet et la fin du mois d’août.
C’est aux plages du Corfu et de la Cormorandière que les récoltes ont été les plus impressionnantes avec respectivement 89,5 kg et 136,5 kg de déchets.
Les déchets sont triés selon une cinquantaine de catégories afin de détailler les différents types de macroplastiques et rebuts qui se retrouvent sur les plages de l’archipel.
Un rapport d’Organisation Bleue rendu public en avril dernier faisait état d’une accumulation «significative» de déchets en aval des grands centres urbains, soit dans les régions de l’estuaire et du golfe, ainsi que sur les côtes de l’Atlantique.
Alors qu’approche l’échéance du projet de territoire Horizon 2025, la Communauté maritime est déjà à pied d’œuvre pour en préparer la suite.
C’est dans ce contexte qu’une série de consultations est prévue au cours des prochaines semaines, afin de permettre aux Madelinots de s’informer et de donner leur avis sur ce que devrait être Horizon 2035.
Le maire des Îles et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette, rappelle qu’il s’agit d’une démarche collaborative, qui mobilise de nombreux organismes partenaires de l’archipel.
La cheffe de section en développement territorial Marie-Christine Leblanc et le maire Antonin Valiquette (photo: CFIM)
La cheffe de section en développement territorial pour la municipalité, Marie-Christine Leblanc, souligne pour sa part que l’apport des résidents est crucial pour la planification et la mise en œuvre de la stratégie.
Les consultations citoyennes au sujet d’Horizon 2035 se tiendront entre à différents endroits sur l’archipel:
1er octobre: île du Havre-Aubert
3 octobre: île de Cap-aux-Meules
7 octobre: île du Havre-aux-Maisons
9 octobre: Grosse-Île
16 octobre: île de la Grande-Entrée
La municipalité indique aussi avoir l’intention de consulter les résidents de l’Île d’Entrée, à une date qui n’a pas encore été déterminée.
Les jeunes de 16 à 35 ans sont pour leur part invités à un 5 à 7 organisé à l’Îlot Café-Buvette, jeudi soir, afin de discuter des enjeux qui les concernent plus spécifiquement.
En l’espace d’une demi-journée, le public a offert environ 3300 dollars en dons au Vieux Treuil lors du Musicothon, samedi.
Le diffuseur régional a battu le record établi en 2018, alors que l’activité de financement s’étirait sur 24 heures.
Son directeur, Émile Déraspe, qualifie l’événement de «gros succès».
Le directeur général d’Au Vieux Treuil, Émile Déraspe (photo: CFIM)
Il souligne que toutes les plages horaires réservées aux artistes se sont remplies en un claquement de doigts.
Les fonds amassés servent à couvrir les frais reliés aux programmations automnale et hivernale de la salle de spectacles.
En manque d’amour, le bâtiment patrimonial datant du 19e siècle est d’ailleurs en attente de travaux de rénovation urgents.
Cet été, en l’absence de soutien financier du ministère de la Culture et des Communications, le Vieux Treuil avait mis sur pied une campagne de sociofinancement pour boucler son budget.
Les appels au public ont permis au diffuseur de dépasser son objectif en récoltant près de 21 000 dollars, auxquels s’ajoute une contribution du ministère du Tourisme.
À la fin août, sur les ondes de CFIM, Émile Déraspe, exprimait recevoir la générosité des Madelinots comme une vague d’amour.
Il souhaite un début des travaux sur le revêtement extérieur, les portes et les fenêtres en octobre.
Le service de traversier reliant l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse est paralysé pour une durée indéterminée.
En date de lundi soir, aucun des deux navires qui assurent la liaison entre Wood Islands et Caribou n’était fonctionnel.
Le transporteur Northumberland Ferries a annoncé que tous les départs du Saaremaa étaient annulés en raison de problèmes techniques affectant deux de ses quatre moteurs principaux.
L’autre traversier, le Confederation, est hors service à la suite d’une collision avec un quai survenue le 15 septembre dernier.
L’opérateur a constaté des dommages sur l’étrave du navire et estimé que le bris nécessitait des réparations immobilisant le bateau jusqu’à la fin septembre.
Le transporteur n’a pas offert de mise à jour récente sur l’état du Confederation.
Le service du traversier dans le détroit de Northumberland n’en est pas à son premier écueil.
En 2022, un incendie s’était déclaré à bord du Holiday Island dans la salle des machines durant un trajet.
Le Saaremaa avait ensuite été affecté au remplacement du navire.
Le Service de sécurité incendie est intervenu dans le commerce Vrac et Bio de Cap-aux-Meules mardi matin.
De la présence de fumée et un système d’alarme qui retentissait ont alerté les employés d’une entreprise avoisinante, qui ont passé l’appel au 911 autour de 8h.
À leur arrivée sur les lieux, les pompiers ont pénétré dans le local emboucané et retiré un item qui se consumait sur une cuisinière.
Selon le directeur de la Sécurité publique, Simon Mary, l’élément est resté sur le poêle toute la nuit, heureusement sans s’enflammer.
Les pompiers ont ensuite ventilé les locaux.
On ne rapporte aucun blessé ni dégât sur le bâtiment.
La commerçante doit toutefois faire l’évaluation de ses pertes et a annoncé la fermeture temporaire du magasin pour quelques jours.
Une première ébauche de l’immeuble de 60 unités sera présentée lors de la séance du conseil municipal du 8 octobre prochain.
(Courtoisie CISSS des Îles)
La présidente-directrice-générale du CISSS des Îles, Sophie Doucet explique que le bâtiment serait dérogatoire en raison du nombre d’étages, de logements et de case de stationnements et pourrait faire l’objet de consultations publiques.
L’établissement entend construire les logements sur un terrain qui lui appartient, tout juste derrière le Maillon, anciennement l’auberge Madeli.
D’éventuels soumissionnaires devront proposer une solution pour la circulation, qui ne peut être dirigée vers le chemin de la Petite Allée en raison de son exiguïté.
De sa propre expérience, elle estime que la construction pourrait être complétée dans un délai de 18 à 24 mois après l’étape des soumissions.
Elle espère obtenir les autorisations municipales à la séance du mois de novembre, ce qui permettrait au CISSS des Îles d’aller ensuite en appel d’offres.
Questionnée à propos du coût du projet, Sophie Doucet ne s’est pas risquée à avancer un chiffre.
Pour écouter le segment diffusé lors de l’émission Cap info:
Sans une mobilisation du monde politique et économique, les équipements de pointe de l’ancienne entreprise Total Océan pourraient prendre le chemin de Terre-Neuve.
Le repreneur de la faillite, Écofaune Boréale, a indiqué dans un courriel daté du 19 septembre adressé à des représentants gouvernementaux que le temps presse pour la mise en place du Centre intégré de valorisation des produits du phoque, sollicitant des appuis.
Dans sa lettre diffusée dans d’autres médias, on peut lire qu’amasser «un fonds de recherche significatif pour faire face à tous les besoins nous apparaît désormais inatteignable à très court terme».
Acquis en grande pompe en 2021, le distillateur moléculaire permettait d’extraire l’huile de loup-marin, utilisée dans des produits pharmaceutiques pour sa richesse en Oméga-3. Photo: Total Océan
Au-delà de la filière du gras, pour laquelle les équipements de Total Océan sont spécialisés, le projet global vise à valoriser l’entièreté de l’animal.
Selon le directeur du Centre de transfert technologique affilié au Cégep de Saint-Félicien, Louis Gagné, un groupe de Terre-Neuve a déposé une offre pour acquérir les actifs et celle-ci vient à échéance rapidement, ce qui place Écofaune Boréale devant un choix.
Il mentionne que des demandes de subventions ont été déposées auprès des différents paliers de gouvernement, mais déplore l’absence de programme dédié au développement de l’industrie du phoque
Réitérant sa volonté de maintenir les actifs et l’expertise aux Îles, Louis Gagné soutient que le centre ne peut se permettre d’attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour en arriver à une décision.
Pour une seconde année consécutive, Geneviève Reesör a fait appel aux Madelinots pour l’aider à réaliser une installation artistique dans le centre de Cap-aux-Meules.
L’artiste peintre est parvenue à recruter 87 personnes, qui ont pris part à la création d’une série de panneaux qui ornent le bâtiment de l’ancien Calm’Art, récemment racheté par Les Farauderies.
Elle explique que le processus créatif s’est accompli de manière à favoriser le lâcher-prise et le partage.
En tout, 25 panneaux peints ont été accroché au mur face au au chemin du Quai (photo: CFIM)
Selon Geneviève Reesör, ce type de démarche fait écho à un intérêt croissant pour l’approche collaborative dans le domaine des arts.
Bien que l’œuvre ait été installée vers la mi-août, le dévoilement officiel a eu lieu le 9 septembre dernier, dans une ambiance musicale signée Patrick Spisak.
Une liste des personnes ayant participé au projet est affichée avec les œuvres murales (photo: CFIM)
Un bris du câble de fibre optique a coupé les communications de l’est de l’archipel, en début de soirée lundi.
Les insulaires de Grosse-Île et de Grande-Entrée n’ont pas eu accès à Internet, au téléphone ou au réseau cellulaire pendant quelques heures avant que le service ne soit rétabli par l’entreprise Télébec, autour de 22h.
Selon nos informations, c’est un entrepreneur menant des travaux près de Pointe-aux-Loups qui a sectionné le câble.
Les services d’urgence ont rapidement été sollicités.
Des pompiers étaient de garde à la caserne de la communauté anglophone ainsi qu’à l’Auberge La Salicorne, où un téléphone d’urgence a été rendu disponible.
La Sûreté du Québec a quant à elle patrouillé les rues des deux villages.
Ce bris du câble optique causé par une erreur humaine est le second à survenir en un plus d’un an dans l’est des Îles.
La seconde édition de la Marche du rein des Îles a passé le cap des 13 500 dollars recueillis.
Grâce à l’événement de samedi dernier, au Centre Alfred-Gallant, et aux activités de financement réalisées dans les derniers mois, le comité local a pu dépasser son objectif.
Murielle Chevarie, membre organisatrice, est tout sourire.
Les sommes récoltées sont versées à la Fondation canadienne du rein, division du Québec, pour la recherche médicale et les services destinés aux patients.
Parfois méconnue, l’aide offerte par l’organisme philanthropique est à disposition de tous ceux et celles qui en ont besoin, rappelle Mme Chevarie.
Une troisième édition de la Marche du rein des Îles est prévue en 2025.
Une nouvelle initiative destinée aux adolescents allie initiation à l’art clownesque et promotion de la santé mentale.
Lancé par l’École de cirque des Îles, le projet «Partir du bon nez pour garder le sourire» a fait son rodage à la Maison des jeunes des Îles, jeudi, devant une poignée de jeunes.
L’un porte des souliers et des chaussettes dépareillés, l’autre a les cheveux fous; les deux ont le mot « clown » tatoué sur le visage (photo: CFIM)
Connaissances de longue date, le clown professionnel François-Guillaume Leblanc et le clown humanitaire Guillaume Vermette se réunissent pour offrir des ateliers ludiques et créatifs aux 12-18 ans.
François-Guillaume invitait chaque personne à se soumettre au regard de la salle, en silence, avant de déclamer deux phrases toutes simples (photo: CFIM)
En plus de leur faire découvrir leur univers respectifs, les artistes leur transmettent des outils pour prendre soin de leur estime personnelle.
Guillaume Vermette amenait les participants à s’affubler d’un nez rouge, grimper sur la table basse et s’exclamer, devant le reste du groupe qui répondait comme une foule en délire (photo: CFIM)
Entre discussions, exercices et séances de rigolade, le duo souhaite que les jeunes repartent à la maison avec plus de confiance en eux.
Cette semaine, François-Guillaume Leblanc et Guillaume Vermette transportent le programme dans deux écoles secondaires gaspésiennes, en rêvant de le déployer dans d’autres régions.
Ils espèrent aussi pouvoir l’implanter plus fermement aux Îles.
Le ministère de la Culture et des Communications a alloué 19 145 dollars au projet.
Une contribution de l’École de cirque complète le budget.
Le Sentier historique de la Côte a été inauguré à la mi-septembre.
Les marcheurs peuvent désormais observer 12 panonceaux préparés et installés par la Corporation de développement portuaire de l’anse.
La présidente, Élise Vigneau, explique qu’à terme, ce sont 23 fiches historiques numérotées qui seront dispersées dans le sentier bien connu des amateurs de plein air.
Elle précise que la visée de l’initiative est de reconnaître la contribution des bâtisseurs du village de même que les évènements marquants.
Le projet, mis en branle en 2019, a été ralenti par la pandémie et se développe progressivement.
La CDPA tenait toutefois à l’inaugurer cette année avec les 12 premiers écriteaux qui comprennent entre autres l’histoire de la Gabarre et de l’Hôtel Fougère de même que l’historique de la pêche au hareng et la participation des madelinots aux conflits armés mondiaux.
(Photo : CFIM)
(Photo : CFIM)
(Photo : CFIM)
Élise Vigneau rappelle que le développement du Site de la Côte a été pris en main par des citoyens de l’Étang-du-Nord dans les années 80.
Elle mentionne que les panneaux seront retirés à la fin du mois d’octobre afin de les préserver pendant l’hiver.
La CDPA organise par ailleurs un concert bénéfice de musique classique en formule vin et fromage avec le pianiste François Milette le dernier samedi de septembre pour clore sa saison estivale.
Les pétoncliers madelinots ont connu une autre saison mémorable, prises et valeur de débarquements record à la clé.
Selon le bilan préliminaire, les pêcheurs ont rapporté 60,43 tonnes de chair, un volume en hausse de 3% vis-à-vis l’année dernière.
Malgré une légère diminution du prix moyen à la livre, la valeur cumulative des captures a connu un soubresaut, atteignant 2,735 millions de dollars (contre 2,690 millions en 2023).
Le directeur du bureau de secteur de Cap-aux-Meules du MPO, Cédric Arseneau (photo: CFIM)
Aux yeux du directeur du bureau de secteur local de Pêches et Océans Canada, Cédric Arseneau, c’est le signe que la bonne lancée des pêcheurs se poursuit.
L’ensemble des 21 détenteurs de permis de la zone 20 ont été actifs au cours de la saison, pour un total de 193 sorties entre mars et juillet.
Avec une cinquième hausse des débarquements de pétoncle en cinq ans et une stabilisation du régime de gestion, à quoi peut s’attendre la flottille en termes de productivité?
Difficile de prévoir la tendance, répond Cédric Arseneau.
Il souligne qu’aucun drapeau rouge n’apparaît dans le survol du relevé scientifique de septembre.
D’autre part, le ministère travaille sur un plan de gestion intégrée de la pêche au pétoncle, qui établit les objectifs de long terme.
Le bâtiment principal, construit en 1961, a reçu des investissements de 1,5 million de dollars en 2023 pour la réfection de sa toiture, des salles de bains, du fini intérieur des quatre classes à l’étage et du plancher du gymnase.
Le projet incluait aussi l’ajoute d’une génératrice ainsi que des travaux de rénovation du plancher du gymnase.
Le directeur des ressources matérielles au Centre de services scolaire des Îles, Jean-Michel Cyr, indique qu’avec la hausse de clientèle, une deuxième classe de maternelle a été aménagée.
Ces investissements devraient, selon M. Cyr, se refléter en 2025 dans la mesure de l’indice de vétusté du bâtiment, de loin le moins reluisant des cinq écoles primaires des Îles.
Pour établir l’indice, le gouvernement se base sur la somme du coût estimé de tous les travaux de maintien d’actifs devant être réalisés sur un horizon de cinq ans, divisée par la valeur de remplacement de cette infrastructure.
Données: Centre de services scolaire des Îles / Tableau: CFIM
Dans le cas de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, l’indice avant les plus récents travaux équivaut à 24,2% alors que le seuil pour être considéré en bon état est établi à 15%.
Jean-Michel Cyr rappelle que lorsqu’on amorce des travaux dans une école âgée de plus 60 ans, de nombreuses surprises peuvent survenir.
Pour le moment, il considère le bâtiment dans un état satisfaisant, mais précise que dans un horizon un peu plus lointain, le pavement extérieur de même que les portes et fenêtres devront faire l’objet de rénovations.
Le groupe Salebarbes cumule cinq nominations au Gala de l’ADISQ.
Le quintette, dont font partie les Madelinots Éloi et Jonathan Painchaud, est en lice dans «Album de l’année – Succès populaire» et «Album de l’année – country» pour À boire deboutte.
La tournée éponyme se retrouve dans la catégorie «Spectacle de l’année» et la pièce Tite gomme, elle, dans «Chanson de l’année».
Salebarbes se mesurera aussi contre 2Frères, Bleu Jeans Bleu, les Cowboys Fringants et Les Trois Accords pour le trophée «Groupe ou duo de l’année».
La Couronne demandait 15 à 18 mois d’incarcération ferme.
La défense privilégiait pour sa part une peine de quinze mois à purger dans la communauté, ce qui aurait impliqué de déclarer inconstitutionnelle la peine minimale de six mois d’emprisonnement qui prévaut dans ce type de cause.
Le juge Denis Paradis a plutôt imposé à l’accusé deux peines de neuf mois à être purgées en même temps, suivies de deux ans de probation.
Environ 75 membres de la CSN aux Îles se sont réunis devant le centre hospitalier pour dénoncer la privatisation progressive du réseau de la santé.
Le rassemblement se déroulait en marge de l’Assemblée générale annuelle du conseil central de la Gaspésie et des Îles, organisée cette semaine sur l’archipel.
Le vice-président de la CSN, David Bergeron-Cyr (Photo : CFIM)
Selon le vice-président de la CSN, David Bergeron-Cyr, la centralisation prévue dans la réforme Dubé nuit directement aux services offerts en région en plus d’affecter les conditions de travail des employés du secteur public.
Il dénonce l’approche des gouvernements qui se sont succédés et lance un appel au réinvestissement dans les services publics.
Il donne l’exemple des Groupes de médecine familiale qui ont selon lui failli à répondre aux promesses de faciliter l’accès à un médecin de famille.
Monsieur Bergeron-Cyr est aussi d’avis que la présence du privé en santé est loin de réduire les coûts.
Cela rejoint les propos du vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux, Gaétan Leblanc.
Afin de contrôler les dépenses dans le réseau, les représentants syndicaux invitent le gouvernement à développer une approche globale de prévention en agissant sur les déterminants sociaux de la santé tels que la pauvreté et le logement.
La campagne Vraiment public a été lancée en 2022 par la centrale syndicale.
Le nouvel élu a prêté serment et signé les documents officiels, après que le maire Antonin Valiquette ait prononcé un bref discours dans lequel il s’est réjoui que tous les citoyens des Îles soient à nouveau représentés à la table du conseil.
Le conseiller Georges Painchaud et la greffière Alexandra Vigneau (photo: CFIM)
Interrogé sur la réaction des résidents du district suite à son élection, monsieur Painchaud indique avoir été très bien accueilli à l’Île d’Entrée, après s’y être rendu «dans les 48h» qui ont suivi la fin du scrutin.
Il dit s’être engagé auprès de ses habitants à y tenir une rencontre mensuelle, les samedis suivant les réunions du conseil municipal.
Il affirme par ailleurs avoir reçu les félicitations de nombreux Madelinots depuis son élection, tous districts confondus.
Tourisme Iles de la Madeleine a connu «un grand cycle de renouvellement» au cours de l’année 2023-2024, teintée notamment par le lancement de sa nouvelle image de marque et la mise à jour de ses outils numériques.
Les états financiers présentés mardi soir lors de l’assemblée générale annuelle de l’association montrent un surplus d’environ 40 000 dollars dégagé principalement par des économies en salaire.
Le dg de Tourisme Iles de la Madeleine, Michel Bonato (photo: CFIM)
Selon le directeur de l’ATR, Michel Bonato, «tous les voyants sont au vert», ce qui place l’organisation en position de réaliser ses projets.
Il résume ce sur quoi l’association planche en ce moment.
Il ajoute qu’à l’image de nombreuses entreprises et organisations, le roulement de personnel a constitué un défi.
Par ailleurs, trois nouvelles personnes siègent sur le conseil d’administration de l’ATR : Vanessa Loignon, Bernard Vigneau et Natacha Richard.
Le poste de représentant du secteur Environnement demeure vacant après la démission de Marie-Ève Giroux, en attente d’une nomination par les organismes qui œuvrent dans ce domaine.
Le traversier demeure la principale porte d’entrée.
Les chiffres de la saison 2024 seront dévoilés dans le cadre de la Journée du tourisme le 6 novembre prochain, qui se déroule sous le thème de l’intégration de l’intelligence artificielle en tourisme.
En 2020, le maire et le député des Îles unissaient leurs voix pour lancer un cri d’alarme au gouvernement et demander une enveloppe de 80 millions de dollars sur 10 ans afin de lutter contre l’érosion galopante.
Quatre ans de travail et plusieurs ouvrages de protection plus tard, la Communauté maritime dévoile son Cadre d’intervention en érosion et submersion côtières, sorte de plan de match étalé sur une décennie.
Comme une feuille de route, le document brosse les priorités municipales en matière d’érosion et de submersion, en plus d’identifier les sites les plus à risque de souffrir des aléas côtiers.
Avec la Commission permanente sur l’érosion, la Communauté maritime a d’abord établi une grille d’analyse composée de 11 critères.
Source: Communauté maritime
La cheffe de section en action climatique, Jasmine Solomon, en nomme quelques-uns, ajoutant que chacun dispose d’une pondération spécifique.
Sur 85 sites identifiés, 31 ont été passés dans le tamis de la grille d’analyse et classés selon leur indice de vulnérabilité.
En jaune, les 85 secteurs vulnérables à l’érosion/submersion identifiés (source: Communauté maritime)
La Pointe de Grande-Entrée, la Pointe de Havre-aux-Maisons dans son ensemble et l’environnement de Mines Seleine sont en tête.
Les autres zones sensibles se trouvent d’est en ouest de l’archipel, incluant l’Île d’Entrée.
Portions de route, secteurs historiques et touristiques, par exemple l’Anse-aux-Baleiniers, terrains où se trouvent des infrastructures publiques importantes… Les cotes varient, l’urgence d’agir aussi.
(Source: Communauté maritime)
En gris, les projets pour lesquels du financement a déjà été annoncé (source: Communauté maritime)
(Source: Communauté maritime)
(Source: Communauté maritime)
Un éventail de scénarios d’adaptation a été déterminé pour chacun des sites, allant d’interventions plus costaudes, tels que des enrochements ou des recharges de plage, à des actions en prévention.
Jasmine Solomon souligne qu’il ne s’agit pas d’une «liste d’épicerie», soutenue par le maire Antonin Valiquette avec l’exemple de Grande-Entrée.
Le Cadre d’intervention est également flexible, précise-t-elle, puisqu’une seule tempête peut chambouler la planification.
À tout cela se greffent d’autres besoins, dont celui d’aménager une réserve d’agrégats pour agir plus rapidement post-tempête.
La question du coût pour la mise en œuvre de l’outil à la décision et des actions à venir demeure floue.
Les besoins dépassent «certainement» les 80 millions réclamés en 2020, selon le maire.
Le directeur des infrastructures et du bureau de projets, Jean Hubert, le maire Antonin Valiquette et la cheffe de section en action climatique, Jasmine Solomon (photo: CFIM)
Si Québec a refusé d’octroyer un fonds dédié aux Îles, la Communauté maritime jette un œil très intéressé sur le programme «Accélérer la transition climatique locale».
La Ville pourra aller chercher entre 90% et 95% de financement pour certains de ses besoins, grâce à une approbation provinciale.
Demander du soutien au ministère de la Sécurité publique, via son Cadre de prévention des sinistres, est aussi sur la table. C’est de cette enveloppe que sont venus les contributions provinciales pour les ouvrages de protection au site patrimonial de La Grave et le chemin du Gros-Cap, entre autres.
Le volumineux document a été présenté au public, mardi soir, devant une vingtaine d’insulaires.
Pour réécouter les segments diffusés à l’émission Cap info:
Premier volet : présentation du cadre d’intervention
L’Association des chasseurs et pêcheurs sportifs des Îles a plusieurs projets dans le viseur à court et moyen terme.
Le regroupement veut entamer des démarches pour avoir l’autorisation de conserver les prises accidentelles de flétan de l’Atlantique lors des sorties récréatives de pêche aux poissons de fond.
Aussi, appuyée par la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, l’association entend répéter sa demande pour contrôler la population de cormorans à aigrettes, indique son président, Jonathan Turbide.
Il espère des bonnes nouvelles lors de la mise à jour de la réglementation entourant les oiseaux migrateurs, prévue en 2026.
Questionné sur les inquiétudes des membres vis-à-vis le futur parc régional éclaté de la Communauté maritime, M. Turbide répond attendre une rencontre avec l’équipe municipale pour prendre position.
Lors de son assemblée générale annuelle 2023-2024, vendredi dernier, le regroupement est repassé sur les initiatives réalisées et à venir.
Le bilan d’activités cite la poursuite de la sensibilisation auprès des amateurs de chasse et pêche et ceux de sports de vent sur le partage des plans d’eau, de même que la tenue d’ateliers dans les écoles primaires.
Jonathan Turbide ajoute que l’association a installé des nichoirs à canards dans l’aire de refuge du Havre-aux-Basques.
D’ailleurs, il se réjouit que le changement de formule de l’AGA ait attiré plus de participants cette année.
L’association compte bon mal an environ 250 membres, un nombre que M. Turbide souhaite augmenter.
L’homme accusé de cruauté animale et de fraude dans un dossier de possible substitution canine a plaidé non coupable lundi au palais de justice de Havre-Aubert.
Le résident de Fatima âgé de 39 ans Daniel Longuépée, qui avait été arrêté en octobre 2023, se représentait lui-même sans avocat devant le tribunal.
La Municipalité des Îles avait ordonné l’euthanasie de trois chiens jugés dangereux à la suite de plaintes de citoyens et de comportements problématiques, dont des attaques sur d’autres animaux domestiques.
Le propriétaire visé avait livré deux chiens sur trois correspondant au signalement à la Ville, mais qui appartenaient en réalité à un autre couple de l’archipel.
Les bêtes innocentes ont été euthanasiées la journée-même.
La prochaine date d’audience est fixée au 21 octobre.