C’est samedi que s’ouvre la période de chasse au lièvre d’Amérique sur l’île du Havre-Aubert, et ce, jusqu’au 11 décembre.
La limite autorisée est de deux bêtes par jour.
En plus de détenir un permis et de porter un dossard, il est nécessaire d’obtenir la permission des propriétaires avant de chasser sur un terrain privé.
Rappelons que la réintroduction du lièvre d’Amérique a été menée au milieu des années 90 sur l’Île du Havre-Aubert par l’Association des chasseurs et pêcheurs sportifs des Îles.
Une correction a été apportée à ce texte, qui annonçait originalement l’ouverture de la période de chasse une journée trop tôt.
Pêches et Océans Canada n’écarte pas la possibilité d’imposer un moratoire sur la pêche à la plie rouge et à la limande à queue jaune – ni celle d’y mettre fin –, mais maintient ne pas avoir pris de décision à ce jour.
Tous les scénarios sont actuellement discutés, affirme le directeur du bureau de secteur des Îles, Cédric Arseneau.
Il se dit conscient que l’absence de directives de la part du ministère pèse sur les huit pêcheurs d’appâts des Îles, maintenant unis au sein d’un nouveau regroupement local.
M. Arseneau rappelle que le portrait est sombre du côté de l’état des stocks des petits poissons plats, et ce, depuis plusieurs années.
Il ajoute qu’en vertu des ajustements vis-à-vis la Loi sur les pêches, le ministère est requis de faire tout en son pouvoir pour favoriser le rétablissement rapide de la plie rouge et de la limande à queue jaune.
Les actions prises dans le passé par le MPO ont-elles été efficaces? Dans quelle proportion la prédation par les phoques limite-t-elle le redressement des populations?
Toutes ces questions sont encore étudiées, répond Cédric Arseneau.
Pour le moment, le ministère entend poursuivre les discussions avec les pêcheurs d’appâts quant aux alternatives advenant le pire.
Toutefois, des mesures de compensation comme le repartage d’allocation sont exclues, précise-t-il.
Si un plan de rétablissement pour la plie rouge doit paraître en mars 2023, il estime qu’une décision en lien avec la limande à queue jaune devrait être publiée avant cette date puisque les deux pêcheries sont intimement liées.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits :
Les trois centres communautaires de loisir de la région collaborent sur un projet destiné à adapter des activités à leurs clientèles vivant avec des handicaps.
Des représentants gaspésiens de La Petite École de Forillon et du Centre communautaire Douglas étaient d’ailleurs en visite aux Îles, la semaine dernière, pour venir partager avec le Comité des loisirs de l’Île du Havre-Aubert sur le sujet.
Il s’agissait de la première rencontre officielle entre les trois organismes reconnus par la fédération québécoise de leur secteur, souligne la conseillère en loisir pour l’Unité régionale loisir et sport Gaspésie–les Îles Luce Thériault.
La conseillère en loisir de l’URLS GÎM Luce Thériault, qui a un mandat loisir pour personnes handicapées
Elle détaille que le projet a pour but de développer des outils afin d’initier leurs clientèles vivant avec des handicaps à divers ateliers, dans une première phase axée sur la cuisine.
Les ateliers servent à la fois d’opportunité pour améliorer les habiletés des participants et d’occasion pour se rassembler autour d’une activité plaisante.
Les participants de l’Association des personnes handicapées des Îles ont pu tester la formule de l’atelier proposé par la délégation gaspésienne
Luce Thériault indique que dans un second volet, les centres communautaires se concentreront sur le plein-air.
Le Comité des loisirs de Havre-Aubert sera invité à se rendre en Gaspésie en février pour jeter un œil sur les idées de ses homologues.
Le projet est doté d’un financement d’environ 40 000 dollars octroyé par la Fédération québécoise des centres communautaires de loisir, via le gouvernement provincial.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
La Communauté maritime des Îles a tenu mercredi sa 9e rencontre annuelle du Forum des partenaires, sur le thème de la transition énergétique.
Une activité participative, «Construire ton quartier durable», a eu lieu peu avant le dîner (photo: CFIM)
Le maire des Îles par intérim, Gaétan Richard, a prononcé des allocutions d’ouverture et de fermeture à titre de président du Forum.
Il estime que la thématique choisie prend tout son sens, au vu de l’évolution récente des conditions climatiques et de leurs conséquences sur l’archipel.
En plus du bilan des actions menées au cours de la dernière année sur le territoire, la journée fut l’occasion d’accueillir des conférenciers afin de faire avancer les réflexions sur l’avenir de la communauté.
Philipe Bourke, directeur Activation et intégration du développement durable chez Hydro-Québec (photo: CFIM)
Philippe Bourke, qui œuvre en développement durable chez Hydro-Québec, a expliqué en quoi la transition énergétique dépasse le simple enjeu des modes d’alimentation en électricité, notamment quant à la nécessité de réduire notre consommation de ressources non-renouvelables.
Deux conférences ont aussi été présentées par l’organisme Vivre en ville, qui vise le développement de « collectivités viables ».
Catherine Craig-St-Louis, coordonnatrice de projets en aménagement du territoire et urbanisme chez Vivre en ville (photo: CFIM)
L’une des deux conférencières, l’urbaniste Catherine Craig-St-Louis, a présenté le principe de la densification, dans le contexte d’une meilleure planification des règles d’aménagement.
La journée s’est conclue sur un échange deux des trois conférenciers et Jean Hubert, directeur des TIC, de l’ingénierie et des bâtiments à la Municipalité des Îles, au cours de laquelle les citoyens et membres du forum étaient aussi invités à intervenir.
Pour réécouter les segments de l’émission Les preuves des faits:
L’Association de kite des Îles intègre la planche à voile ainsi que le wingsurf à sa vocation et devient l’Association des sports de vent des Îles.
La décision a été officialisée lors d’une assemblée spéciale, hier soir.
L’idée était dans les cartons depuis la création de l’organisation et a été unanimement approuvée lors d’un sondage effectué auprès des membres, a souligné la coordonnatrice, Judith Landry.
Judith Landry est aussi revenue sur les frictions entre les amateurs de sports de vent et les chasseurs dans le secteur, signalant que les discussions de la dernière année ont permis d’atténuer les tensions.
D’autre part, à court terme, l’association compte travailler sur la création d’une application mobile regroupant les renseignements de base, par exemple les conditions de vent, ainsi que les informations de sensibilisation pour la pratique durable du kitesurf, du wingsurf et de la planche à voile.
Des demandes d’aide financière ont été déposées à cet effet à la Municipalité des Îles et à Tourisme Îles de la Madeleine, entre autres.
Judith Landry indique que la protection des accès aux sites de pratique, notamment via le Chemin des Chalets, et la réalisation du parc régional éclaté seront également des dossiers à surveiller.
Finalement, l’association enregistre une augmentation constante de son nombre de membres et présente des états financiers stables.
Le requin pèlerin qui s’est échoué sur la plage de galets de Cap-aux-Meules, au début du mois, était probablement malade et se serait laissé mourir, avance le directeur de l’Observatoire des requins du St-Laurent, Jeffrey Gallant.
D’après les images et vidéos qui lui ont été transmises, il estime que les rapides mouvements de queue du spécimen et sa manière de se débattre laissent croire qu’il était en détresse.
Il ajoute que le requin disposait d’une assez bonne marge de manœuvre pour repartir vers le large vu la profondeur de l’eau, soulignant que l’espèce ne s’aventure généralement pas aussi près des côtes.
M. Gallant indique que l’Observatoire ne procédera pas à une nécropsie sur l’animal, puisque sa présence est commune autour des Îles à l’été et à l’automne.
La carcasse du squale était toujours visible dans l’eau et relativement intacte plusieurs jours après sa découverte
Il rappelle que les requins pèlerins sont inoffensifs pour l’humain en raison de son régime alimentaire, principalement composé de plancton.
Fréquemment observé dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent, le requin pèlerin est le deuxième plus gros poisson au monde et sa population atlantique est répertoriée comme préoccupante par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada.
Centraide Gaspésie–les Îles donne le coup d’envoi à sa 34ème campagne de financement sur l’archipel, cette fois-ci sous le thème « Sans le poids de la pauvreté et de l’exclusion, c’est fou comme on peut s’élever ».
L’objectif de collecte est de 80 000 dollars, un montant que la nouvelle coordonnatrice de l’événement, Ginette Arseneau, se dit très confiante d’atteindre.
La membre du conseil d’administration de la mouture régionale de l’organisme, Céline Vignola, souligne que les dons peuvent entre autres être effectués via des retenues à la source sur les paies.
Il est aussi possible de donner en ligne via le site web de Centraide, précise-t-elle, rappelant au passage que toutes les sommes en provenance des Îles sont redistribuées sur l’archipel.
Au terme de la précédente campagne, sept organismes bénéficiaires locaux se sont partagé plus de 76 000 dollars.
Par ailleurs, l’artiste Annie Morin a de nouveau accepté d’être la présidente d’honneur de l’édition, une nomination qui la touche beaucoup.
Elle indique qu’en parallèle de la campagne, elle planifie une activité de financement pour la cause, dont les détails seront dévoilés sous peu.
Selon Ginette Arseneau, c’est une personne sur quatre dans la région qui a bénéficié des dons recueillis par Centraide, qui a réinjecté au total plus de 322 000 dollars en Gaspésie et aux Îles l’an dernier.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Où le vent vous mène, animée par Marjolaine Arseneau :
Trois étudiantes madeliniennes ont reçu des bourses de la Fondation Gérard-D.-Lévesque.
Un montant de 5000 $ a été accordé à Mariane Landry, qui s’intéresse au dépistage des maladies cognitives dans le cadre de ses études doctorales en psychologie à l’Université Laval.
La Fondation affirme notamment l’avoir sélectionnée en raison de l’excellence de son dossier académique et de ses engagements jugés « remarquables ».
Deux étudiantes de niveau collégial se sont aussi vu attribuer des bourses de 1000 $.
Il s’agit de Camelia Bent, inscrite en techniques policières au Cégep de Rimouski, et d’Anaïs Bonnot-Parent, qui vient de terminer un DEC en physiothérapie au Collège Dawson et poursuit actuellement sa formation à l’Université Sherbrooke.
Dix étudiantes gaspésiennes ont également bénéficié d’une aide de la Fondation Gérard-D.-Lévesque, dont la mission est de favoriser l’accès aux études postsecondaires pour les jeunes de la région.
Craignant que le fédéral impose un moratoire sur la pêche à la plie rouge et à la limande à queue jaune, une nouvelle association de pêcheurs a vu le jour afin de faire front commun.
Le Regroupement des pêcheurs d’appâts des Îles compte huit Madelinots possédant des permis pour ces deux poissons de fond, et pour qui il s’agit de la source de revenus principale.
Selon son président, Jean-Bernard Bourgeois, Pêches et Océans Canada jonglerait avec la possibilité de fermer les pêcheries en raison de l’état des stocks des espèces, qui se trouvent au seuil critique depuis belle lurette.
Il affirme que la hausse des prises entre 2021 et 2022 contredit les données de l’évaluation scientifique du MPO.
Celui qui est aussi consultant en communications estime qu’avec une moyenne de 650 paniers de poisson par détenteur de permis, les retombées économiques avoisinent 2,2 millions de dollars.
M. Bourgeois ajoute que les pêcheurs ont agi de concert afin de favoriser la pérennité des espèces, notamment en arrêtant de pêcher la nuit et en mesurant chaque prise à bord.
D’autre part, il soutient que le ministère a aggravé la situation au fil des ans, entre autres en autorisant 125 homardiers des Îles à pêcher la plie rouge et la limande à queue jaune entre 2007 et 2009, une décision qui, à son avis, va à l’encontre de l’idée de protéger la ressource.
Il reproche également un manque de transparence au MPO.
Jean-Bernard Bourgeois est d’avis que le manque de réponse gouvernementale laisse planer une épée de Damoclès au-dessus de la tête des membres du regroupement.
Notons que le ministère doit présenter un plan de rétablissement de la plie rouge en 2023.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
L’appartenance religieuse a connu une décroissance significative sur l’archipel au cours des deux dernières décennies, selon des données publiées à la fin octobre.
Alors que moins de 1 % des Madelinots et Madeliniennes ne déclaraient aucune affiliation religieuse au recensement de 2001, ce chiffre atteint presque 12 % en 2021.
Cette tendance se reflète notamment dans l’appartenance déclarée à l’Église catholique, qui domine toutefois encore le paysage spirituel madelinot, et ce, malgré une baisse de 14 % du nombre de pratiquantes et pratiquants déclarés pour cette même période.
Le curé catholique Pyrrhus Hervé Agonhossou (photo: CFIM)
Le père Pyrrhus Hervé Agonhossou, qui officie aux Îles depuis bientôt cinq ans, reconnaît que les jeunes participent moins qu’avant aux activités religieuses, mais estime néanmoins qu’il y a une différence à faire entre la foi et la pratique.
Pour ce qui est de l’Église anglicane aux Îles, le nombre de personnes pratiquantes a baissé d’environ un tiers sur vingt ans, ce qui ne surprend pas l’évêque du diocèse de Québec, Bruce Myers.
L’évêque anglican Bruce Myers (photo: CFIM)
Il est cependant d’avis que le contexte actuel de la foi, tant sur l’archipel qu’ailleurs au pays, peut mener à davantage de collaboration entre les églises de différentes confessions.
Notons que selon les données du dernier recensement fédéral, la baisse du nombre de croyantes et croyants déclarés est moindre aux Îles (environ 11 %) qu’en moyenne ailleurs au Québec (environ 21 %).
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
La Maison d’aide et d’hébergement l’Accalmie invite les employeurs de l’archipel à prendre connaissance du programme « Milieux de travail alliés contre la violence conjugale ».
La démarche vise à mieux outiller les entreprises, organismes et institutions dans la mise en place d’environnements « sécuritaires et soutenants » pour les personnes qui subissent ce type de violence.
L’agente de sensibilisation Sylvie Lapierre souligne que ce phénomène a des conséquences importantes non seulement sur la victime, mais aussi sur son entourage et son milieu de travail.
Déjà, Mme Lapierre observe qu’il y a une demande sur l’archipel pour ce type de ressource.
En plus de pouvoir certifier les milieux de travail qui mettent en place des mesures contre les violences conjugales, Mme Lapierre indique que l’Accalmie offre aussi des conférences, des formations ainsi que de la documentation.
En collaboration avec le Musée de la Mer, la professionnelle de recherche Caroline Deveau part sur les traces de l’historien et prêtre Frédéric Landry.
La linguiste de formation et chargée de cours a contacté l’institution non pas dans le but de faire le portrait du père Landry, mais de s’inspirer de son travail afin de plonger en profondeur dans une portion de l’histoire des Îles.
Elle explique que l’idée lui est venue lorsqu’une de ses collègues a mis la main sur des archives audios tirées du corpus de l’abbé.
Ce genre d’enregistrement constitue du matériel d’une valeur inestimable pour la mémoire collective, souligne-t-elle.
C’est pourquoi elle désire reprendre la démarche du père Landry en interviewant des Madelinots âgés de 75 ans et plus afin de connaître leur quotidien des années 40 à 70.
Caroline Deveau indique qu’un appel à participation a été lancé via les réseaux sociaux du Musée de la Mer et qu’elle sera en visite sur l’archipel pour mener une rencontre d’information préliminaire avec les intéressés.
Les participants pourront également mettre la main sur les transcriptions des futurs entretiens pour leurs archives personnelles.
Le projet Sur les traces de Frédéric Landry se déroule en partenariat avec le Fonds de données linguistiques du Québec et le Centre de recherche interuniversitaire sur le français en usage au Québec.
La Fondation santé de l’Archipel a lancé dimanche sa campagne annuelle de financement, l’Équipée santé.
En plus des dons en ligne, le directeur de l’organisation, Pier-Philippe Poirier, explique que la journée du 20 novembre a été ciblée pour recevoir des dons en personne à différents endroits sur l’archipel.
L’objectif cette année est de récolter 25 000 $, alors que les dons obtenus en 2021 s’élevaient à environ 34 000 $.
M. Poirier indique par ailleurs que les sommes récoltées iront au Programme d’aide en oncologie Francine-Daigle, qui vise à offrir un soutien financier aux personnes atteintes du cancer dont la situation précaire peut compromettre les traitements.
Réservé aux résidents des Îles, le programme s’adresse aux patients ayant reçu un diagnostic confirmé et suivant un traitement au moment de la demande.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Michaël Bourgeois a été couronné grand gagnant de la finale locale de Cégeps en spectacle.
Les juges, sélectionnés parmi la centaine de spectateurs présents dans la salle des Pas Perdus, ont été conquis par son interprétation de la chanson Longtemps de l’auteur-compositeur-interprète franco-israélien Amir.
Il se dit très heureux d’avoir remporté les honneurs.
Les étudiants Emmanuel Leblanc et Alexandre Lepage ont respectivement obtenu les seconde et troisième places pour des performances de guitare électrique et d’art oratoire.
En tout, six numéros ont été présentés par une douzaine de participants, incluant une troupe de théâtre.
Tommy Aucoin a présenté un mélange de chansons tirées du patrimoine traditionnel, plusieurs changements de costumes à l’appui, en plus d’animer la soirée
Emmanuel Leblanc a électrisé la salle avec sa guitare
Alexandre Lepage, du Cégep de Limoilou, y est allé d’une prestation d’art oratoire
Édouard Hubert a offert une prestation musicale en tant que DJ
Danyk Vigneau était l’invité surprise de la soirée
La responsable de la vie étudiante du campus madelinot du Cégep de la Gaspésie et des Îles, Marie Michelle Boudreau, souligne la diversité des prestations et le bon déroulement de la soirée.
Il s’agit de sa deuxième participation à cette étape du concours, lui qui s’était rendu à Baie-Comeau l’an dernier pour compétitionner contre d’autres étudiants de l’Est-du-Québec.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
La Corporation des Châteaux de sable sonne l’alarme devant un manque de relève pour reprendre les rênes de l’événement.
Vendredi soir, lors d’une rencontre publique, la directrice générale du concours, Brigitte Boudreau, a averti la poignée de gens présents que l’organisation avait atteint un point critique.
Paul Coderre, Brigitte Boudreau, Nathalie Arseneau et Luc d’Anjou affichaient un air sérieux lors de la rencontre
Après plusieurs années à chercher à passer le flambeau et à jongler avec la baisse d’implication bénévole de même que la pandémie, les administrateurs sont à bout de souffle, soupire-t-elle.
Elle indique qu’il y a un urgent besoin de sang neuf au sein de la Corporation.
Les administrateurs ont d’ailleurs répété à maintes reprises être prêts à accompagner leurs successeurs dans la réalisation de l’événement.
De plus, Mme Boudreau souligne que l’organisme ainsi que le concours se portent bien, une raison de plus, à son avis, pour qu’une nouvelle équipe s’amène.
La Corporation des Châteaux de sable lance donc un ultimatum d’une semaine à la population, sans quoi l’organisation sera dissoute et les fonds, distribués à d’autres organismes œuvrant dans le même secteur d’activités.
L’avenir de l’événement, qui en était à sa 36ème édition cet été, sera scellé lors de l’assemblée générale annuelle, prévue en mai 2023.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
Le Club Richelieu lance sa campagne annuelle en vue d’octroyer des paniers de Noël aux familles de l’archipel qui en expriment le besoin, en partenariat avec Entraide communautaire des Îles.
Cette année encore, la communauté est invitée à faire des dons en argent, comme l’explique le représentant du Club, Normand Lebel.
Cette manière de procéder évite notamment les pertes de produits périssables et permet d’étaler l’aide accordée sur une plus longue période.
La journée du samedi 3 décembre a été retenue pour la collecte de dons en personne à la salle communautaire de la mairie.
Notons que les membres du Club Richelieu auront aussi en leur possession des billets de loterie à vendre, dont les profits seront ajoutés aux dons reçus.
La directrice d’Entraide communautaire, Carmel Lapierre, souligne par ailleurs qu’il est de plus en plus difficile pour les familles de combler leurs besoins de base en raison de l’inflation et de la hausse du prix des denrées alimentaires.
Elle rappelle également que personne n’est à l’abri d’une situation difficile.
Ceux et celles qui souhaitent s’inscrire aux paniers de Noël peuvent le faire en s’adressant à Entraide communautaire des Îles, au 418-986-3240.
Une photo prise aux Îles a été récompensée dans le cadre du concours « Regards sur le Saint-Laurent ».
Le cliché de Nicholas Payant, qui montre une surfeuse en pleine action, a remporté le second prix dans la catégorie « Activités et loisirs ».
La photo a été sélectionnée par le jury parmi 324 soumissions au concours, réalisé en collaboration avec l’organisme Stratégies St-Laurent et le Fonds d’Action Saint-Laurent, dans le but de sensibiliser les Québécois à la beauté du fleuve.
La COVID-19 doit maintenant être traitée comme une infection respiratoire familière, indique la Santé publique Gaspésie–les Îles.
Son directeur, le docteur Yv Bonnier-Viger, estime que le coronavirus se trouve maintenant dans sa phase endémique, c’est-à-dire que sa présence s’est stabilisée dans la population et que les infections sont moins sévères.
(Courtoisie CISSS Gaspésie)
C’est ce qui explique la récente levée de la période d’isolement de cinq jours annoncée par la santé publique nationale, précise-t-il, ajoutant qu’on opte dorénavant pour une approche plus globale vis-à-vis les virus respiratoires, que ce soit la grippe ou la COVID-19.
Ces précautions s’appliquent autant dans les milieux de travail qu’à l’école ou à la garderie, souligne-t-il.
Il rappelle toutefois qu’une partie de la population demeure fragile aux infections.
En date du 9 novembre, le bilan sanitaire des Îles pour la plus récente vague cumule 318 cas.
Le rapport de l’Institut national de santé publique du Québec montre que la région enregistre environ 70 infections par semaine, un nombre en légère hausse depuis la mi-octobre.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
Des représentants madelinots se sont rendus à St-John’s, dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador, les 8 et 9 novembre afin de prendre part au premier Sommet sur les phoques organisé par Pêches et Océans Canada.
La députée fédérale de la Gaspésie et des Îles, Diane Lebouthillier, était notamment sur place pour assister aux discussions et présentations.
Pour la ministre du Revenu national, le Sommet a fait écho à ce que les chasseurs martèlent depuis plusieurs années, c’est-à-dire que le phoque menace des écosystèmes et doit être traité comme une ressource.
L’événement a notamment porté sur l’idée de développer de nouveaux marchés, d’innover et d’exporter, mais c’est mettre la charrue avant les bœufs, est d’avis le directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, Gil Thériault, qui a assisté à la rencontre.
Il fait valoir qu’il est futile d’aborder ces questions à ce stade-ci, estimant que le fédéral doit tout d’abord soutenir l’industrie et répondre à ses demandes.
De son côté, Diane Lebouthillier indique que la ministre des Pêches et des Océans, Joyce Murray, a fait montre de volonté politique lors du Sommet.
Yoanis Menge et son acolyte Ruben Komangapik du projet Reconseal Inuksiuti ont aussi pris part à l’événement.
Par ailleurs, Mme Lebouthillier a confirmé qu’elle planifiait une visite conjointe aux Îles avec la ministre Murray en décembre.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
Les élus municipaux ont accusé réception de la lettre de démission du maire Jonathan Lapierre lors de la séance ordinaire du conseil qui s’est tenue mardi soir à Cap-aux-Meules.
Son départ étant ainsi officialisé, un processus sera mis en œuvre au cours du prochain mois afin d’identifier une date de scrutin, comme l’explique le maire par intérim, Gaétan Richard.
Par ailleurs, dans le sillage de la tempête Fiona, la Communauté maritime demande au ministère de la Sécurité publique de réaliser une étude sur les événements de submersion côtière aux Îles.
M. Richard précise que ces données viendront compléter un portrait scientifique plus précis de l’érosion des berges.
Il ajoute que ces informations pourront permettre de mieux aiguiller les autorités quant aux projets qui seront menés dans les zones concernées.
Dans un autre ordre d’idées, la Municipalité espère prolonger jusqu’en 2025 le mandat de la Stratégie d’attraction des personnes en obtenant un nouveau financement de Services Québec.
Notons également qu’un processus de consultation publique devrait bientôt avoir lieu concernant une modification du schéma d’aménagement en vue de créer un nouveau parc éolien situé à Grosse-Île.
Le Syndicat soutien scolaire des Îles affilié à la CSN a présenté mercredi ses revendications à la direction du Centre de services scolaire de l’archipel.
Une délégation s’est rendue dans les bureaux de l’employeur pour déposer le document en amont des futures négociations en lien avec la convention collective qui sera échue en mars prochain.
La présidente du syndicat, Claudia Richard, détaille quelques-unes des demandes, divisées en sept cibles.
Le syndicat représente 30 membres du personnel de soutien scolaire manuel des établissements primaires et secondaires madelinots, soit les concierges ainsi que les ouvriers d’entretien et spécialisés.
Le rôle de ces employé.e.s s’est révélé particulièrement crucial au cours de la pandémie et mérite d’être valorisé, souligne-t-elle.
L’amélioration des conditions de travail constitue l’unique réponse au contexte d’inflation et de pénurie de main-d’œuvre, selon Mme Richard.
Elle précise qu’il n’y a actuellement aucun poste vacant au sein du personnel de soutien scolaire manuel, mais le secteur entrevoit des difficultés d’attraction et de rétention à court-moyen terme.
Des actions de mobilisation sont prévues au cours des prochains mois, de concert avec le front commun intersyndical du secteur public, qui regroupe la CSQ, la CSN, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec ainsi que l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux.
Comme d’habitude lorsqu’il est question de négociations avec le gouvernement, le Centre de services scolaire n’a pas voulu émettre de commentaire.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
Les élu(e)s de la Communauté maritime souhaitent mettre en place une redevance de 30 $ par visiteur afin de créer un Fonds de gestion durable du territoire.
Un projet de règlement à cet effet a été adopté en séance du conseil municipal, mardi soir, en vue d’une implantation au cours de l’année 2023.
Il est prévu que la redevance soit perçue quelle que soit la saison, à même l’achat de billets auprès des compagnies aériennes et de la CTMA.
La directrice générale de la Municipalité des Îles, Ariane Cummings, a indiqué lors d’une conférence de presse préalable que des discussions déjà entamées se poursuivront avec les transporteurs au cours des prochains mois, de même que des échanges avec les partenaires du milieu.
La moitié de la somme récoltée annuellement serait octroyée à la Communauté maritime afin de financer une partie du futur parc régional éclaté et de réduire les coûts de gestion des matières résiduelles.
L’autre moitié, attribuée à la Municipalité, servirait à financer l’entretien et la gestion des infrastructures récréotouristiques municipales.
Le maire des Îles par intérim, Gaétan Richard, rappelle à titre comparatif que la ville de Gaspé s’est récemment dotée d’une taxe réservée aux touristes, tandis que d’autres territoires comme l’Île-du-Prince-Édouard facturent l’entrée sur certains sites publics.
Les résidents et résidentes des Îles, les visiteurs de moins de 13 ans, les croisiéristes, ainsi que les propriétaires d’habitations secondaires situées sur le territoire ne seraient pas concernés par cette redevance.
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Depuis vendredi, l’entreprise Sobeys, qui opère la bannière IGA au Québec, connaît des problèmes informatiques qui affectent ses commerces.
Par voie de communiqué, la maison-mère Empire affirme que les épiceries « ne sont pas confrontées à d’importantes perturbations pour le moment », mais reconnaît que certains services en magasin « font l’objet de retard ».
Des médias nationaux ont toutefois indiqué que selon leurs sources, c’est une cyberattaque survenue le 4 novembre qui serait en cause et engendrerait une panoplie de complications.
Cette information coïncide avec la fermeture temporaire des Coops IGA des Îles le matin-même.
Cela dit, impossible d’avoir plus de détails de la part de Sobeys, dont le département des communications s’en tient au communiqué original, paru lundi.
De plus, les quatre marchés d’alimentation affiliés à Sobeys ont décliné ou n’ont pas répondu à nos demandes d’information, notamment sur les possibles délais en approvisionnement, tout en référant nos questions aux porte-paroles de l’entreprise.
La maison-mère n’est actuellement pas en mesure de déterminer « à quel moment les problèmes affectant ses systèmes seront entièrement résolus ».
L’étudiante madelinienne Cassidy Aucoin a reçu une bourse de 500 $ de la Fondation Cornelius-Brotherton.
La somme lui a été attribuée par tirage au sort sous le volet « Bienvenue », destiné aux finissants de niveau secondaire de la région qui choisissent de poursuivre leurs études collégiales au Cégep de la Gaspésie et des Îles.
Au total, une somme de 6000 $ a été octroyée cette année à 11 élèves par l’entremise de la fondation, qui accorde de ce fait des bourses d’entrée pour une 15e année consécutive.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux lance une campagne publicitaire afin de faire connaître les ressources destinées aux personnes qui ont des pensées suicidaires et à leurs proches.
Nancy Gédéon, qui œuvre en prévention du suicide et en promotion de la santé mentale pour la direction régionale de la santé publique, explique que la démarche vise notamment à encourager les gens à accorder plus de temps pour l’écoute de soi et des autres.
Mme Gédéon souligne que l’isolement et les deuils liés à la pandémie de COVID-19 ont eu des conséquences sur la santé mentale de la population.
Elle indique par ailleurs que le taux de décès par suicide est en hausse en Gaspésie et aux Îles.
Les personnes vivant de la détresse psychologiques ainsi que leur entourage peuvent trouver de l’information et des ressources sur le site suicide.ca, composer le 1-866-APPELLE (277-3553) ou texter le 535353.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
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