Le résident de Fatima Alexandre Julien fait face à de nouvelles accusations criminelles.
L’homme de 41 ans avait été arrêté à son domicile en mars dernier, puis inculpé pour voies de faits à divers degrés, notamment pour l’infliction de lésions corporelles.
Un chef d’accusation d‘agression sexuelle s’ajoute aux faits qui lui sont reprochés, pour lequel il a comparu au début du mois d’août au Palais de justice de Havre-Aubert.
Ce crime est passible d’une peine minimale d’un an de prison.
De plus, Alexandre Julien a été sommé à comparaître en novembre pour une affaire datant de 2013.
Il est visé par 2 chefs d’accusation, soit agression sexuelle et harcèlement criminel.
L’homme demeure détenu en attendant la suite du processus judiciaire.
Un sondage commandé par le député sortant et candidat péquiste Joël Arseneau indique que 91 % des Madelinots et Madeliniennes se disent satisfaits de son travail.
L’enquête, tenue par téléphone du 16 au 18 août, a été menée par Segma Recherche auprès de 436 électeurs et électrices de la circonscription des Îles-de-la-Madeleine, avec une marge d’erreur maximale de 4,6 %.
M. Arseneau juge ces résultats encourageants et s’estime confiant pour la suite des choses.
M. Arseneau a aussi profité de la présence des médias pour rappeler les éléments qui composent la plateforme du Parti québécois pour l’Est-du-Québec, notamment en matière de transport.
Interrogé sur la perspective d’une lutte serrée avec la Coalition avenir Québec sur l’archipel, il indique être prêt à débattre avec tous les candidats en ce qui a trait à l’avenir des Îles.
Il rappelle que le vrai sondage sera celui des urnes, le 3 octobre.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
À l’aube de nouvelles élections provinciales, les Madelinots et Madeliniennes ont effectué des dons équivalant à un total de presque 5000 $ aux différentes formations politiques depuis janvier dernier.
Les données compilées sur le site d’Élections Québec font état de 47 donateurs et donatrices jusqu’à présent.
Selon une tendance observée depuis les dernières élections, l’écart s’est considérablement réduit entre les « anciens » et les « nouveaux » partis en matière de dons sur l’archipel.
Ainsi, bien que le Parti québécois (PQ) et le Parti libéral du Québec (PLQ) maintiennent une certaine avance sur leurs adversaires quant à la valeur des dons récoltés, ils se trouvent aujourd’hui au coude-à-coude avec le Parti conservateur du Québec (PCQ) en ce qui a trait au nombre de contributions.
La Coalition avenir Québec (CAQ) et Québec solidaire (QS) ont pour leur part reçu des appuis financiers similaires à ce jour.
À titre comparatif, la dernière année électorale en 2018 s’était soldée avec des dons partisans dépassant les 14 000 $ sur l’archipel, effectués par 150 donateurs et donatrices.
Les libéraux avaient alors récolté la part du lion avec un peu plus de 9000 $ tandis que les péquistes avaient obtenu autour de 4000 $, pour un nombre équivalent de contributions.
Graphiques pour visualiser ces données:
Notez que ces données excluent les dons effectués dans le contexte des courses à la chefferie.
Les données sont issues du site d’Élections Québec et ont été traitées par CFIM.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
À l’opposé de la tendance observée dans les grands centres, le français n’a pas connu de recul important sur l’archipel depuis 2016.
Au contraire, le nombre de personnes dont le français est la première langue officielle parlée a augmenté, pour atteindre 11 785 résidents en 2021, soit 140 insulaires de plus, selon les données de Statistique Canada.
L’anglais, quant à lui, ne perd pas non plus de vitesse chez les ménages madelinots, mais enregistre une légère baisse du côté de la Municipalité de Grosse-Île.
Cela dit, la proportion de francophones sur l’ensemble du territoire demeure prédominante : 94 % de la population a indiqué que le français est sa langue maternelle lors du plus récent recensement.
Il s’agit d’une maigre diminution de 0,3 point de pourcentage vis-à-vis 2016.
Par ailleurs, la région Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine est la seule de la province où la proportion de résidents dont le français est la langue d’usage principale est en hausse.
En préparation de la prochaine rentrée parlementaire à Ottawa, le lieutenant du Québec au sein du gouvernement fédéral, Pablo Rodriguez, est de passage aux Iles en compagnie de la députée Diane Lebouthillier.
Les deux élus sont allés à la rencontre des intervenants du milieu de la culture, du secteur économique et du domaine des transports.
Le ministre Rodriguez se dit ouvert à poursuivre le travail quant à l’accueil des travailleurs étrangers afin d’alléger la pression sur les entrepreneurs, qu’il dit avoir constatée sur le terrain.
Talonnée par ses homologues du Bloc québécois sur la question des compensations pour les pêcheurs pélagiques, soumis à une suspension de leurs activités décrétée par Pêches et Océans Canada, Diane Lebouthillier ferme la porte et soutient que l’industrie des pêches est en transformation.
Elle souligne que le Fonds des pêches rend disponible des sommes pour faciliter l’adaptation des différentes pêcheries, grandement dépendantes des marchés internationaux et de l’environnement.
Par ailleurs, la députée de Gaspésie-les Iles affirme que le travail est loin d’être terminé dans le dossier du port de Cap-aux-Meules, malgré l’annonce d’un investissement de 40 millions de dollars pour le quai des pêcheurs.
Selon les deux élus, les dossiers de la réforme de l’assurance-emploi, des langues officielles et des législations encadrant les géants du web et le contenu haineux en ligne feront partie des grands enjeux de l’automne sur la scène fédérale.
Le Québec est lancé dans un nouveau cycle électoral qui se terminera le 3 octobre prochain, jour du scrutin.
Les équipes des candidats madelinots se sont lancées dans une vaste opération de pose de pancartes samedi dans la journée, à la veille du déclenchement des élections.
Les deux personnalités politiques s’étaient aussi affrontées sur la scène municipale en 2013, où les Madelinots avaient élu Jonathan Lapierre dans une proportion de 48 %.
En 2018, Joël Arseneau avait coiffé son opposante libérale sur la ligne d’arrivée, remportant l’élection avec 38,7 % des voix exprimées.
Avec un peu plus de 13 % des suffrages, le candidat solidaire Robert Boudreau-Welsh était arrivé troisième, 300 votes devant le représentant de la Coalition avenir Québec.
Un Madelinot de cœur prendra part à l’épreuve reine de l’événement de courses en sentiers Ultra-Trail Harricana, soit le 125 km.
C’est la première fois qu’Aymeric Côté-Gadoua tente un aussi long parcours, qui plus est marqué par quatre sommets à gravir ainsi que des dénivelés dépassant les 4000 m (+4220 m/ -4580 m).
Le parcours de 125 km de l’UTHC comprend 4 montagnes à gravir, ce qui le rend particulièrement difficile; la moitié des participants n’arrivent pas à le compléter, signale l’organisation (capture d’écran UTHC)
Toutefois, il connaît le terrain pour l’avoir foulé l’automne dernier en complétant l’épreuve du 80 km à la Malbaie, souligne-t-il.
Pour le moment, l’heure est à l’entraînement pour le fondateur de l’agence de placement en santé Nomade, qui espère achever la course en une vingtaine d’heures.
Deux amis se joindront à lui pour toute la durée de la course, dont l’un l’a accompagné lors de l’Ultra-Trail Gaspesia 100 qui avait lieu en juin.
D’ailleurs, Aymeric Côté-Gadoua est loin d’être un néophyte des longues distances : son bagage sportif inclut entre autres un ultramarathon à Montréal, l’ensemble des segments des Sentiers Entre Vents et Marées ainsi qu’environ 90 km entre le site historique de La Grave et la Grande-Entrée.
Aymeric Côté-Gadoua fréquente l’archipel régulièrement depuis 2019
Il est bien au fait des nombreux défis auxquels il pourrait se confronter, que ce soit la température, les conditions terrain ou les blessures potentielles.
Il se dit toutefois confiant de franchir la ligne d’arrivée.
L’Ultra-Trail Harricana, qui se déroule du 9 au 11 septembre vise également à amasser des dons pour la Société canadienne de la sclérose en plaques.
Aymeric Côté-Gadoua avait collecté près de 2000 dollars au terme de sa précédente participation à l’événement.
Les transporteurs aériens seront bientôt soumis à de nouvelles règles concernant les remboursements en cas d’annulation ou de report de vols.
Selon le texte de la pièce législative fédérale qui entrera en vigueur le 8 septembre prochain, les entreprises aériennes seront tenues de fournir une réservation pour le prochain vol disponible dans les 48 heures suivant une annulation.
Advenant que ce soit impossible, les compagnies devront offrir, aux choix du passager, soit une nouvelle réservation, soit un remboursement, et ce, même lorsque l’annulation est causée par une situation hors de leur contrôle.
Le précédent règlement prévoyait une indemnité seulement en cas de perturbations attribuables aux transporteurs.
Le remboursement devra être effectué via le même mode de paiement que celui utilisé pour l’achat des billets, si bien qu’un client serait en droit de refuser une compensation sous forme de crédit voyage.
La procédure doit être complétée à l’intérieur d’une période de 30 jours, peut-on lire dans le règlement.
Une fois son entrée en vigueur, les voyageurs pourront déposer une plainte à l’Office des transports du Canada si un transporteur refuse de mettre en application les nouvelles modalités de remboursement.
Les données de l’Institut national de santé publique du Québec montrent que la propagation de la COVID-19 en Gaspésie et aux Îles ralentit progressivement.
Exception faite de la semaine du 7 août, le nombre de cas dans la région est sur la pente descendante depuis le 10 juillet.
En date de vendredi, le cumul s’élevait à 11 215 infections confirmées et 77 décès liés à la maladie, soit deux de plus que le mois dernier.
Côté hospitalisations en cours, les autorités en recensaient 22, toutes hors des soins intensifs.
Moins de cinq personnes sont actuellement soignées au CISSS des Îles des suites du virus, indique le bilan gouvernemental.
Plus largement, dans une optique de prudence devant la rentrée scolaire et le retour de vacances, la santé publique réitère l’importance d’aller chercher une dose de vaccin de rappel.
L’Everest de la Côte-du-Sud recrute le défenseur Étienne Arseneau.
Selon le communiqué, l’équipe de la Ligue de hockey junior AAA vient ainsi renforcer sa ligne bleue en acquérant le natif de Cap-aux-Meules, qui évoluait depuis 2019 avec le Drakkar de Baie-Comeau.
Le joueur âgé de 20 ans avait d’ailleurs été élu assistant-capitaine de la formation de hockey junior majeur l’an dernier, avant de conclure sa saison 2021-2022 avec une fiche de 1 but et 13 passes en 56 parties.
Crédit photo: Kassandra Blais
Ce sont toutefois les Prédateurs de Joliette qui détenaient les droits de hockey junior AAA de l’athlète et qui ont choisi de l’échanger pour des choix de 5ème et 7ème ronde en vue du repêchage de 2023.
L’organisation lanaudoise explique la transaction en détaillant qu’Étienne Arseneau avait signalé son désir de poursuivre des études en soins préhospitaliers d’urgence à Québec.
LA Renaissance des Îles a mandaté José Roberge, de la firme Roy Métivier Roberge, à titre de syndic autorisé en insolvabilité afin de l’aider à éviter la faillite.
Il précise qu’en date de jeudi, LA Renaissance cumulait une dette d’environ 24,7 millions de dollars envers ses créanciers :
10M$ – Fonds agricole du Canada (équipements et bâtiments)
6,5M$ – Banque Royale (marge de crédit d’exploitation)
1,2M$ – Agences gouvernementales (retenues à la source sur les salaires)
7M$ – Fournisseurs et autres créanciers non-garantis (incluant les pêcheurs)
Cette somme devrait cependant évoluer au fil des prochaines semaines, selon les entrées d’argent ou les nouvelles factures.
M. Roberge rappelle qu’au-delà de la survie de l’entreprise elle-même, les créanciers ont intérêt à ce que la situation s’améliore.
Il estime aussi que la valeur importante des actifs de LA Renaissance, sa capacité à générer des profits au cours des dernières années et son intégration dans l’économie locale pourraient justifier une intervention gouvernementale dans le dossier.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Plus de trois ans après avoir été arrêté dans le cadre de l’opération OURSIN, le Madelinot Roger Aucoin écope d’une peine de huit ans de pénitencier pour trafic de stupéfiants.
La sentence est une suggestion commune de la Couronne et de la Défense après que l’homme de 68 ans ait reconnu sa culpabilité.
Comme M. Aucoin était incarcéré depuis son arrestation, il passera un peu moins de deux ans derrière les barreaux.
Selon la décision rendue par le juge Paradis, le Madelinot avait plus d’une dizaine de revendeurs à son service, ce qui en faisait un rouage important du trafic de cocaïne sur l’archipel.
Rappelons que l’opération OURSIN, menée en 2019, visait à démanteler un réseau de trafiquants lié aux Hells Angels et avait mené à l’arrestation de 31 personnes, dont cinq Gaspésiens et deux Madelinots.
Sillonner l’archipel et ses cantons à la marche en 24 heures : voilà l’imposant défi de 120 kilomètres que s’est lancé Monalie Lapierre afin de ramasser des fonds pour la Société de conservation des Iles.
Elle raconte que l’idée de traverser les Iles d’un bout à l’autre a germé alors qu’elle habitait à Québec et revenait ici pour ses vacances estivales.
Après plusieurs pratiques et un périple réussi le long de la route 199 entre le quai de La Grave et celui de Grande-Entrée l’année dernière, Monalie Lapierre cherchait cette fois à aller encore plus loin.
Elle mentionne que le choix de la Société de conservation pour récolter des dons lui paraissait tout naturel, considérant le caractère presque pèlerin de sa démarche, qui comporte une dimension de proximité avec la nature.
L’objectif est d’amasser 1500 dollars destinés à l’achat et à la préservation de terrains.
Sa conjointe et complice dans l’aventure, Christine Richard, la suivra en voiture pendant la marche afin de l’aider et de la supporter, en plus de s’occuper des communications numériques.
Elle compte d’ailleurs la rejoindre pour les derniers kilomètres.
Le départ de la marche est prévu le 5 septembre aux environs d’11 h pour se conclure le lendemain à la même heure.
Il est possible de suivre la page Je Voyage à Semelles via les réseaux sociaux afin d’être informé du déroulement et d’accéder à la plateforme de sociofinancement.
Les élus et candidats péquistes de l’Est-du-Québec dénonce l’inaction des gouvernements provincial et fédéral dans le dossier de la suspension de la pêche au hareng et au maquereau.
Réunis en Gaspésie, les représentants de la formation politique disent appuyer les demandes des pêcheurs pélagiques qui désirent travailler ou être indemnisés.
Le député des Iles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau
Le député des Iles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, critique particulièrement la posture du gouvernement du Québec, qui n’a pas réussi à se faire entendre auprès d’Ottawa.
Le député s’inquiète surtout de voir les pêcheurs de poisson de fonds de l’archipel se retrouver dans la même situation, alors que plane une interdiction de ces pêcheries dès la saison prochaine.
Joël Arseneau et Yves-François Blanchet
De son côté, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a profité de son passage en Gaspésie en début de semaine pour dénoncer l’approche cavalière de Pêches et Océans Canada sur cette question.
Rappelons qu’en mars dernier, la ministre des Pêches et des Océans, Joyce Murray, décrétait la suspension de la pêche au hareng et au maquereau sans toutefois mettre en place un mécanisme de compensation pour les artisans de l’industrie.
Le Centre de services scolaire des Îles (CSSÎ) a négocié deux ententes de principe pour le transport des écoliers, au terme d’un processus qui durait depuis le printemps.
La première concerne les trajets du matin et du soir, financés par le ministère de l’Éducation, et sera en vigueur pour une durée de six ans.
Une deuxième entente sur un an, qui a trait au service payant du midi, prévoit des changements en raison de sa faible rentabilité pour les transporteurs scolaires.
Qualifiée de «projet-pilote», l’entente d’un an devrait permettre d’évaluer si les modifications apportées répondent aux besoins des usagers et à la réalité des transporteurs, explique la directrice générale du CSSÎ, Brigitte Aucoin.
En tout, ce sont six véhicules de moins qui circuleront le midi.
Mme Aucoin indique que plusieurs outils de communication seront mis en place afin de minimiser l’impact de ce changement pour les élèves et leurs parents.
Les deux ententes ont été entérinées hier soir lors d’une rencontre du conseil d’administration du CSSÎ.
Notons par ailleurs que la Sûreté du Québec souhaite profiter de la rentrée pour effectuer plus de surveillance près des écoles, afin de faire respecter les limites de vitesse et la signalisation.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Le gouvernement du Canada octroie 1,5 million de dollars via le Fonds des pêches du Québec à cinq organisations de l’archipel.
C’est la députée de Gaspésie-les Iles, Diane Lebouthillier, qui en a fait l’annonce au nom de la ministre des Pêches et des Océans, Joyce Murray.
Elle souligne le caractère innovant des différentes initiatives soutenues ainsi que l’importance de ce type de projets dans une optique d’assurer la durabilité des économies côtières.
L’Association des pêcheurs propriétaire des Iles et le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Iles obtiennent respectivement 180 000 et 218 000 dollars.
Un financement de 69 000 dollars est accordé aux Pêcheries Vilo et Gestion Madeli-Pêche pour un projet d’installations de monitorage des chaluts.
C’est la coopérative de Cap-Dauphin qui obtient la part du lion, soit un million de dollars pour l’acquisition d’équipements pour ses viviers à homard.
Enthousiaste vis-à-vis l’ensemble des projets retenus, Diane Lebouthillier mentionne celui porté par la Boucherie Côte-à-Côte, qui vise à équiper les chasseurs de phoques de bacs adaptés au transport des carcasses.
L’investissement annoncé mardi totalise 4,5 millions de dollars pour 47 projets à l’échelle du Québec.
Depuis la mise en place du Fonds des pêches, plus de 11 millions de dollars ont été investis dans la province via le programme conjoint Québec-Canada, financé par le fédéral à la hauteur de 70 %.
Le directeur de la santé publique en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, Yv Bonnier-Viger, tentera de se faire élire comme député dans la circonscription de Gaspé sous la bannière de Québec Solidaire.
Durant la campagne électorale, l’absence du médecin et épidémiologiste prendra la forme d’un congé sans solde, ce qui lui permettra de reprendre ses fonctions advenant qu’il ne soit pas élu.
C’est la médecin spécialiste en santé publique et en médecine préventive Ariane Courville qui sera en charge de la direction régionale au cours des prochaines semaines.
Notons que M. Bonnier Viger a déjà porté les couleurs de Québec Solidaire dans les circonscriptions de Lévis et 2014 et de Beauce-Nord en 2012.
À quelques jours du début de la campagne électorale, le maire des Îles par intérim, Gaétan Richard, a dévoilé hier matin les attentes des élus municipaux envers le prochain gouvernement.
Celui qui agit aussi à titre de président de la Communauté maritime a présenté quatre grands chantiers jugés prioritaires dans le travail à mener avec le député et le gouvernement qui seront élus le 3 octobre.
Parmi ceux-ci, il estime que la consolidation du décret sur l’insularité est un chantier essentiel pour le financement des projets locaux, et rappelle que certaines instances gouvernementales n’ont pas encore le réflexe de s’y référer.
Un second chantier, celui du développement de logements locatifs et de l’accès à la propriété, est priorisé par les élus.
M. Richard indique qu’il sera nécessaire d’obtenir du financement gouvernemental pour la mise à niveau des infrastructures publiques, avenant la construction de nouvelles résidences.
Les autres chantiers prioritaires sont ceux du recrutement et de la rétention de la main-d’œuvre, ainsi que de la transition énergétique et environnementale.
L’investissement fédéral de 40 millions de dollars destiné à la reconstruction du quai des pêcheurs du port de Cap-aux-Meules est bien accueilli par la Municipalité des Îles et par la communauté d’affaires de l’archipel.
Le maire par intérim, Gaétan Richard, juge qu’il s’agit d’une très bonne nouvelle pour la communauté et espère que la nouvelle infrastructure répondra aux besoins à long terme des Madelinots.
Même son de cloche du côté du directeur général de la Chambre de commerce des Îles, Antonin Valiquette, qui rappelle que l’usage des installations actuelles représente un défi pour l’industrie des pêches.
Rappelons que selon l’annonce faite par le premier ministre Justin Trudeau lors de son passage sur l’archipel vendredi, les travaux de construction du nouveau quai des pêcheurs débuteront en 2023 et s’étaleront sur 4 ans.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Un nouveau programme provincial visant à financer les initiatives de tourisme durable vient d’être lancé par le gouvernement du Québec.
La mesure de soutien Destination durable et action concertée est administrée par le Fonds d’action québécois pour le développement durable et financé via le Plan pour une économie verte ainsi que le Plan d’action pour un tourisme durable et responsable.
Une enveloppe d’un peu moins de 8 millions de dollars est dédiée au programme, qui se déploie jusqu’en 2025.
Les entreprises, les organismes à but non lucratif, les entités municipales et les communautés autochtones sont admissibles.
L’appel de projet pour le premier volet, qui vise à soutenir les démarches de planification participative et concertée, se déroule du 19 septembre au 31 octobre prochain.
Des exemples de projets admissibles ainsi qu’un guide du demandeur sont disponibles sur le site internet du Fonds d’action québécois pour le développement durable.
Un deuxième volet complémentaire sera dévoilé au courant de l’année 2023.
Ottawa fait la sourde oreille aux doléances des pêcheurs madelinots, qui demandent au gouvernement de reporter à 2025 l’entrée en vigueur de l’exigence d’utiliser des engins de pêche à faible tension, prévue pour la saison 2023.
Profitant du passage à Cap-aux-Meules du premier-ministre du Canada, Justin Trudeau, le représentant du RPPCI a formellement demandé une rencontre avec la ministre des Pêches, Joyce Murray.
Les pêcheurs des Iles, de même que leurs homologues des autres régions côtières du Québec, pressent Ottawa de repousser à 2025 l’instauration de la mesure qui vise à protéger les baleines noires des empêtrements, le temps de s’assurer d’avoir les engins adéquats en quantité suffisante.
Rappelons que cette contrainte émane des exigences du règlement américain sur la protection des mammifères marins et que les États-Unis représentent le principal marché d’exportation du homard.
De son côté, le premier-ministre, Justin Trudeau, se dit à l’écoute des demandes des pêcheurs sans toutefois s’engager à y répondre.
Finalement, le RPPCI souligne qu’une rencontre à propos des bouées sans cordage se tiendra bientôt et que le regroupement entend défendre l’incompatibilité d’une telle mesure avec les pêcheries madeliniennes.
Cette décision devrait susciter la nomination d’un syndic chargé de l’administration de ses actifs et de ses produits, en plus de protéger l’entreprise d’un processus de requête en faillite qui menaçait d’être initié par l’Office des pêcheurs de homard des Îles.
Une telle stratégie pourrait notamment lui permettre de négocier des ententes avec ses créanciers afin d’éviter la faillite.
Rappelons que LA Renaissance des Îles a été fondée en 2014 suite au rachat par Lynn Albert des actifs de Cap-sur-Mer et emploie environ 200 personnes.
Une carte interactive est maintenant disponible pour les adeptes du Sentier entre Vents et Marée.
L’outil numérique accessible en ligne a été développé par Tourisme Iles-de-la-Madeleine et détaille les 13 étapes de la marche pèlerine initiée par Carole Longuépée et Fernande Petitpas en 2017.
Les différentes attractions et lieux à visiter y sont représentés par des pictogrammes de même que les établissements d’hébergement, ce qui viendra faciliter la préparation des séjours pour les marcheurs, souligne l’agente de concertation et de développement à l’ATR, Sophie Yanakis.
Le lancement de la carte coïncide avec le développement de la nouvelle certification Bienvenue Randonneurs, attribuée aux hébergements offrant des services pour les marcheurs.
Madame Yanakis précise que ces services sont de nature variée, allant de la mise à la disposition d’une laveuse et d’une sécheuse à la capacité de répondre aux questions technique des randonneurs.
Finalement, elle souligne que de parcourir les sentiers s’inscrit dans une approche de tourisme durable telle que prônée par Tourisme Iles-de-la-Madeleine et mentionne que deux billets d’autobus sont fournis avec la carte papier, en complément de l’outil numérique.
La présence de la galle verruqueuse dans certains champs de patates de l’Île-du-Prince-Édouard amène le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec à publier un dépliant informatif à l’attention des Madelinots.
Ainsi, le MAPAQ recommande de ne pas acheter de pommes de terre de semence de l’Île-du-Prince-Édouard et de ne pas les utiliser pour nourrir le bétail, comme le champignon résiste au passage dans le système digestif.
Il en va de même pour les patates non-lavées.
Le ministère conseille aussi de ne pas importer d’équipements agricoles en provenance de la province maritime.
Cette maladie à déclaration obligatoire est réglementée par la Loi sur la protection des végétaux du Canada, et se veut particulièrement résistante alors qu’il n’existe aucun moyen de lutte reconnu.
Ces recommandations sont particulièrement importantes dans l’optique de protéger les producteurs agricoles des Iles et leur cultures.
Le MAPAQ précise toutefois que la galle verruqueuse ne pose aucun problème pour la santé humaine ou la salubrité des aliments.
Le premier ministre Justin Trudeau était de passage sur l’archipel vendredi afin d’annoncer un investissement de 40 millions de dollars pour la construction d’un nouveau quai des pêcheurs dans le port de Cap-aux-Meules.
Le quai temporaire achevé ce printemps sera par ailleurs utilisé durant les quatre années prévues pour la construction des nouvelles installations, précise la députée de la Gaspésie et des Îles et ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier.
Rappelons que le port de Cap-aux-Meules avait été retiré en 2021 des infrastructures listées dans le Programme fédéral de transfert des installations portuaires, après que des acteurs de la communauté aient fait pression sur le gouvernement fédéral.
Notons au passage qu’aucun premier ministre canadien en fonction n’avait mis les pieds sur l’archipel depuis le passage en 1970 de son père, Pierre Elliott Trudeau, qui était alors venu lui aussi annoncer d’importants travaux dans le port de Cap-aux-Meules.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits: