Les personnes intéressées auront jusqu’au 17 novembre pour officialiser leurs intentions auprès de la présidente d’élection, c’est-à-dire la greffière Alexandra Vigneau.
Pour être éligible en tant que candidat ou candidate, il faut avoir le droit d’être inscrit sur la liste électorale de la municipalité et y résider depuis au moins 12 mois, de façon continue ou non.
Si plus d’une personne dépose sa candidature, la population de Havre-Aubert sera appelée aux urnes le 17 décembre prochain.
Le vote par anticipation aura quant à lui lieu le 10 décembre.
Un changement sans préavis au calendrier de la collecte des matières résiduelles suscite de la frustration chez des résidents du chemin de la Baie-de-Plaisance, à Havre-Aubert.
En fonction du zonage «villégiature» du chemin, les bacs sont vidés 6 mois sur 12, habituellement de mai à novembre.
Cette année, en octobre, certains ont la mauvaise surprise d’apprendre que leurs déchets ne seraient plus ramassés.
En 2023, la collecte a débuté en avril et non pas en mai, ce qui signifie qu’elle a aussi pris fin plus tôt qu’auparavant.
Norbert Martinet et Suzanne Chassé s’indignent de l’absence d’avertissement de la part de la Municipalité.
Le maire Antonin Valiquette reconnaît la faille dans les communications de l’administration municipale.
Depuis, une collecte supplémentaire a été effectuée pour vider les bacs des résidents et des villégiateurs une dernière fois avant l’hiver.
Il assure qu’en 2024, le calendrier de collecte concordera avec le retour du service d’aqueduc, en mai.
M. Valiquette a d’ailleurs demandé un portrait de l’offre de services techniques municipaux dans les zones particulières de l’archipel.
Toutefois, selon Norbert Martinet et Suzanne Chassé, la situation de la collecte soulève de plus larges questions sur la vitalisation du chemin de la Baie-de-Plaisance.
À leurs yeux, l’accès à des services partiels pourrait refroidir les ardeurs de locataires ou de propriétaires à venir s’installer dans le secteur.
Par exemple, le chemin n’est pas déneigé au cours de l’hiver en raison de son statut « villégiature ».
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
La Société Alzheimer Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (SAGÎM) a récolté la somme record de 200 100 dollars au terme du Défi Alzheimer 2023.
De ce montant, presque 21 000 dollars ont été amassés sur l’archipel, soit 7000 dollars de plus que l’an dernier.
La présidente d’honneur de l’événement pour le territoire madelinot, Chantal Cyr, parle d’un «succès sans précédent» pour la levée de fonds annuelle.
Ayant elle-même relevé un défi sportif en l’honneur de sa mère, c’est-à-dire monter l’escalier de la butte de Cap-aux-Meules, elle se réjouit du rayonnement de la cause.
Entre le 2 et le 30 septembre, 13 insulaires ont pris part au Défi Alzheimer, sur un total de plus de 200 participants dans la région.
Le vice-président de la SAGÎM, Marcel Bélanger, rappelle que les dons servent à bonifier les services offerts à ceux qui vivent avec des troubles neurocognitifs et aux proches aidants.
La Société Alzheimer Gaspésie–les Îles tiendra d’ailleurs son colloque régional lundi prochain à Grande-Vallée.
Le Centre de services scolaire des Îles ajuste ses ambitions pour les rénovations de la piscine régionale.
À l’automne 2021, l’institution avait déposé un projet de près de 6 millions de dollars au Programme d’aide financière aux infrastructures sportives et de plein air du gouvernement provincial.
La requête a été rejetée quelques mois plus tard.
La directrice du CSSÎ, Brigitte Aucoin, précise qu’un projet révisé sera soumis d’ici le début décembre, chiffré à environ 4 millions de dollars et visant uniquement la rénovation des installations existantes.
Si une réponse positive est reçue, le CSSÎ débutera les démarches pour moderniser la piscine en élaborant les plans et devis en collaboration avec la Municipalité des Îles.
Les travaux pourraient alors débuter rapidement, avance Mme Aucoin.
Advenant une réponse négative à la demande de financement, le CSSÎ ira tout de même de l’avant pour les travaux touchant le système de ventilation, précise Brigitte Aucoin.
Ceux-ci sont devenus nécessaires, comme le récent bris ayant causé la fermeture des installations pendant 13 jours l’a montré, ajoute-t-elle.
En attendant les rénovations majeures de la piscine construite en 1981, seuls la maintenance et les entretiens réguliers sont au calendrier.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Le court-métrage Le Peuple de la Mer a vécu sa première atlantique devant une salle de cinéma presque comble, dimanche.
Une partie de l’équipe de production était sur place pour la projection du documentaire de 15 minutes, qui propose une incursion dans la saison de pêche au homard sur l’archipel.
L’idéatrice et recherchiste du projet, Annie Landry, explique que le concept est né en 2018, au travers de discussions sur les enjeux de l’industrie avec le réalisateur Vincent L’Hérault.
Andréane Cyr (montage), François Dubé (producteur), Annie Landry (idéatrice/recherchiste) et Vincent L’Hérault (réalisateur) / Photo: CFIM
Elle explique que l’équipe désirait montrer la suite de la chaîne d’approvisionnement, une fois que la ressource a été capturée.
Se rapprochant plus de l’essai que du film documentaire, Le Peuple de la Mer fait voyager les spectateurs de la mise à l’eau des casiers jusqu’aux usines, puis jusqu’à Boston, le lieu de la plus grande exposition de produits de la mer en Amérique du Nord.
Mettant en vedette plusieurs dizaines de Madelinots, le court-métrage est contemplatif, presque sans paroles, souligne Vincent L’Hérault.
Le réalisateur parle d’une œuvre à double objectif, dont celui de questionner l’avenir de la pêche au homard.
L’équipe de production réfléchit actuellement à utiliser le matériel tourné aux Îles pour en faire un documentaire de plus long format.
Pour le moment, la boîte Frangin est à la recherche d’un distributeur pour Le Peuple de la Mer, afin de le soumettre à des festivals internationaux.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
La mobilisation locale s’organise en vue de la journée de grève du 6 novembre, coordonnée par l’alliance intersyndicale du front commun.
Il s’agit d’un premier débrayage pour les quelques 420 000 employés du secteur public dans le cadre des négociations avec le gouvernement.
Dans le domaine de la santé et des services sociaux, de légères perturbations sont à prévoir, indique le président du Conseil central Gaspésie–les Îles de la CSN, Serge St-Pierre.
Du côté du CISSS des Îles, on assure que les services et les soins seront maintenus, tout comme les rendez-vous médicaux fixés d’avance.
Les membres affiliés à la CSN sont tous prêts à se rallier lundi prochain, souligne Serge St-Pierre, un refrain que reprend Anne Bernier, présidente du Syndicat des travailleurs de l’éducation de l’Est du Québec (STEEQ-CSQ).
Devant les avis de grève, le Centre de services scolaire des Îles a avisé les parents que les cours et le transport scolaire seront suspendus en avant-midi pour le primaire le 6 novembre.
Les services de garde ouvriront sur l’heure du dîner tandis que le retour sur les bancs d’école aura lieu en après-midi.
À la Polyvalente, les élèves devront se présenter en classe dès 11 heures.
Quant au campus collégial madelinot, les cours seront aussi mis sur pause en matinée, à moins que les syndicats s’entendent avec Québec d’ici lundi.
Aux yeux de Serge St-Pierre, il faudrait des propositions «miracle» de la part du gouvernement pour que la grève n’ait pas lieu tel que prévu.
Il qualifie d’ailleurs de «ridicule» la plus récente offre du Conseil du Trésor.
La ministre Sonia LeBel a fait passer les augmentations salariales à 10,3% sur cinq ans alors que le front commun revendique 20% sur trois ans.
En entrevue avec d’autres médias, la présidente du Conseil du Trésor a affirmé qu’elle espérait toujours conclure les discussions avant la fin de l’année.
À compter de demain, Recyc-Québec étend son système de consigne à tous les contenants en aluminium de 100 ml à 2 litres.
Donc, en plus des boissons gazeuses et de la bière, les breuvages comme un thé glacé ou un jus de légumes vendus en canettes s’ajoutent à la liste.
De plus, le montant remboursé sera dorénavant de 0,10$ pour tous les formats.
Les clients pourront toutefois profiter de la consigne actuelle de 0,20$ sur certains contenants jusqu’au 15 novembre.
Une seconde phase est prévue en 2025, ciblant notamment les bouteilles de vin et de spiritueux.
Recyc-Québec vise à ce que ces modifications amènent le taux de récupération des contenants consignés à 90% d’ici 2030.
Notons que les consommateurs doivent continuer à rapporter leurs bouteilles et leurs cannettes aux endroits où elles sont vendues pour récupérer la consigne.
Plusieurs entrées par effraction et vols dans des résidences privées suscitent l’inquiétude dans différents cantons des Îles.
Dorine Thorne et Réjean Leblanc en savent quelque chose: quelqu’un s’est introduit dans leur maison du secteur de la Belle-Anse dans la nuit du 6 au 7 octobre alors qu’ils dormaient à l’étage.
Le ou les voleurs ont profité de la porte patio déverrouillée avant de dérober le contenu d’un sac à main laissé à la vue, raconte Mme Thorne.
Le couple s’est rendu compte du vol lorsqu’il a été alerté de transactions suspectes réalisées avec ses cartes de crédit.
Le même scénario s’est produit chez Tania Cyr: entrés en pleine nuit dans sa résidence de Cap-Rouge, le ou les malfaiteurs ont vidé son portefeuilles et pris des photos de ses cartes avant de faire des achats sur des sites de jeux vidéo.
Sa banque l’a ensuite avertie d’opérations étranges sur son compte.
Elle s’étonne qu’aucun appareil électronique n’ait été volé alors que plusieurs se trouvaient à portée de main au rez-de-chaussé.
Chez Dorine Thorne et Réjean Leblanc, on ne pleure pas non plus la perte d’objets chers à leurs yeux, sauf celle de leur quiétude.
Le couple a porté plainte à la police, avec peu d’espoir que le ou les voleurs soient épinglés.
Certains de leurs voisins ont également été affecté par la série de vols, rapportent les deux résidents.
De plus, une poignée d’insulaires ont partagé des histoires semblables sur les réseaux sociaux.
Par voie de communiqué, la Sûreté du Québec met en garde la population vis-à-vis les entrées par effraction ainsi que les cambriolages dans les véhicules et les maisons sur l’archipel.
La SQ recommande de verrouiller toutes les portes et les portières, d’éviter de laisser les clés dans le contact et de ranger les colis, fourre-tout et sacs à main à l’abri des regards.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Trois entreprises madeliniennes sont revenues les mains pleines d’une mission de recrutement de main-d’œuvre en Tunisie.
La pharmacie Jean-Coutu Geneviève Lévesque ainsi que les CPE La Ramée et Chez Ma Tante se sont rendus à Tunis du 18 au 23 octobre derniers.
Photo: Stratégie d’attraction des personnes de la Communauté maritime
La délégation était accompagnée par la Stratégie d’attraction des personnes dans sa recherche de cosméticiennes, de techniciens de laboratoire et de huit éducatrices.
Le chef de section Attractivité du territoire de la Municipalité, Alexandre Bessette, parle d’un marathon d’entrevues.
Les CPE et la pharmacie se préparent à la seconde ronde d’entrevues, qui doit démarrer d’ici la fin de la semaine, dans le but d’accueillir de nouveaux employés dans un horizon de six à huit mois, ajoute-t-il.
Après le Maroc et la France, il s’agit de la troisième mission coordonnée par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration à laquelle des organisations locales participent en moins d’un an.
Ces journées de recrutement se traduisent par des embauches concrètes, se réjouit Alexandre Bessette.
D’ailleurs, une équipe de tournage a suivi la Stratégie d’attraction des personnes afin d’immortaliser les récits humains derrière les démarches.
D’autres missions de recrutement sont prévues à Paris en décembre, puis au Maroc et au Brésil en 2024.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Ré-Utîles fait cheminer son projet d’agrandissement pour l’installation d’un centre d’auto-tri.
L’organisme se prépare à soumettre des demandes de subventions au printemps 2024 pour boucler le budget de plus d’un million et demi de dollars nécessaire aux travaux.
La directrice, Anaïs Giard, explique que le centre d’auto-tri vise à augmenter l’espace d’entreposage et à rendre les usagers plus autonomes dans leurs dépôts.
AnaÏs Giard – Photo : CFIM
Selon elle, cette approche, déjà utilisée à petite échelle dans les locaux actuels de l’organisme, porte fruit en diminuant la quantité d’articles devant être jetés.
Mme Giard espère également que les Madelinots s’approprient l’atelier collectif de menuiserie et de couture qui transmet des savoir-faire aidant à réduire la production de déchets.
Par ailleurs, Ré-Utiles se prépare à vendre le bâtiment qui lui servait de point d’activités principal à Cap-aux-Meules.
L’organisme y effectue en ce moment des travaux pour le céder en bon état à l’acheteur qui s’est manifesté.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
Les syndiqué-e-s de la Boulangerie régionale des Îles ont adopté une nouvelle convention collective valide jusqu’en 2026.
Au terme de 10 jours de négociation avec l’employeur, les travailleurs et travailleuses affiliés à la CSN ont voté à plus de 90% en faveur de l’entente, qui leur offre un important rattrapage salarial.
Par voie de communiqué, le syndicat indique que les augmentations varient entre 16% et 24% sur une durée de trois ans, incluant une hausse moyenne de 10% pour la première année de la convention.
Les primes de jour et de nuit ont aussi été bonifiées, tandis que l’horaire de travail exclut désormais les fins de semaine pour tous les employés.
(Photo: courtoisie)
(Photo: courtoisie)
Les syndiqué-e-s ont aussi obtenu six congés supplémentaires et pourront désormais profiter d’une quatrième semaine de vacances après 8 ans de service plutôt que 10.
Le communiqué souligne d’ailleurs que les travailleurs et travailleuses s’étaient doté d’un mandat de grève de cinq jours advenant un blocage dans les négociations.
Toutefois, les « avancées majeures » proposées par la direction de la Boulangerie régionale lors de la dernière rencontre ont évité le recours au débrayage.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
Alors que les États-Unis maintiennent leur pression sur le Canada pour préserver les baleines noires de l’Atlantique Nord, des groupes écologistes revendiquent des mesures de protection plus strictes de la part de Washington.
L’organisme environnemental Oceana dénonce des pratiques de navigation «dangereuses» sur la côte est américaine.
À partir des données de déplacement des grandes embarcations, l’organisation affirme que la vaste majorité des bateaux traverse «à toute vitesse» des zones lentes pourtant conçues pour protéger les baleines de collisions avec les navires.
Des groupes environnementaux demandent donc au gouvernement américain d’adopter des règles d’urgence avant la saison de mise-bas, puisque l’espèce débute en décembre sa migration de plusieurs milliers de kilomètres entre les eaux du Canada atlantique et celles de la Floride.
Par ailleurs, l’administration océanique et atmosphérique nationale des États-Unis (NOAA) a récemment reçu 82 millions de dollars américains pour la protection de ces cétacés.
De cette enveloppe, 20 millions sont réservés pour la réduction des risques de collision avec les navires.
Rappelons que les accrochages avec les embarcations et les empêtrements dans des engins de pêche constituent les deux principales causes de mortalité chez les baleines noires, autant aux États-Unis qu’au Canada.
La hausse du coût de la vie a entraîné une augmentation du nombre de demandes à Entraide communautaire des Îles.
L’effet de l’inflation avait déjà commencé à se faire sentir l’an dernier, mais dans les derniers mois, les besoins ont bondi de 10%, révèle la directrice, Carmel Lapierre.
Elle constate que les demandes ciblent particulièrement l’aide alimentaire et que la clientèle y a recours plus fréquemment.
Dans ce contexte, le programme de récupération, de traitement et de distribution des aliments périssables est arrivé à point, souligne-t-elle.
Mis en place en collaboration avec le CERMIM, Entraide communautaire a recueilli plus de 15 tonnes de denrées fraiches provenant des pertes des épiceries du territoire entre octobre 2022 et mars 2023.
De cette quantité, 11 t ont été sauvées de la poubelle et ont servi à remplir des frigos, calcule Carmel Lapierre.
Entraide communautaire a d’ailleurs obtenu un coup de pouce de 18 000 dollars de la part de Québec pour regarnir ses tablettes.
Cette somme, aussi bienvenue soit-elle, est loin d’assurer la pérennité des services, ce qui passe par du financement à la mission, selon Mme Lapierre.
Elle estime avoir besoin d’au moins 75 000 dollars par année pour prolonger le programme de récupération des aliments périssables, seulement.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
Un Madelinot de 44 ans a été arrêté mercredi soir pour conduite avec facultés affaiblies après avoir fait une sortie de route à Fatima.
Vers 18h, les services d’urgence ont été contactés pour un accident impliquant un seul véhicule sur le chemin Edgar-Thorne.
L’automobile avait fait un tonneau, selon le récit du chef aux opérations du service incendie, Paul-André Leblanc.
Le conducteur a été transporté à l’hôpital pour traiter des blessures légères.
La Sûreté du Québec confirme avoir procédé à l’arrestation de l’homme et avoir réalisé un prélèvement d’échantillon de sang, dont les résultats ne sont pas encore connus, précise le sergent Frédéric Deshaies.
Le conducteur a ensuite été libéré pour la suite des procédures judiciaires.
L’Équipée santé 2023 s’est conclue ce dimanche avec des dons totalisant environ 24 000 dollars.
Le directeur de la Fondation Santé de l’Archipel, Pier-Philippe Poirier, souligne qu’il s’agit là d’un montant préliminaire encourageant.
Il remercie les donateurs et les bénévoles ayant participé à l’événement.
Il se réjouit de la somme amassée jusqu’à présent qui servira à acquérir un appareil d’électrocoagulation à l’argon.
M. Poirier se dit confiant d’atteindre le montant nécessaire à cet achat d’ici décembre.
L’an dernier, l’Équipée santé avait recueilli près de 35 000 dollars qui ont été affectés au Programme d’aide pour situation urgente en oncologie Francine-Daigle.
Pour écouter le segment présenté à l’émission Les preuves des faits :
Le Parti québécois affirme qu’au lendemain d’un référendum gagnant, un Québec indépendant « serait parmi les pays les plus riches de la planète » et que l’accès à la souveraineté se ferait essentiellement à «coût nul».
Dans son «budget de l’an un», la formation politique soutient que le nouveau pays récupérerait 82,3 milliards à travers les impôts, les taxes et autres revenus qui n’aboutiraient plus dans les coffres d’Ottawa.
L’exercice prévoit également que le Québec ferait bonne figure au sein du G7 en matière d’endettement.
L’étude du Parti québécois a été vérifiée par six économistes.
De son côté, le premier ministre François Legault a décrié le budget, soulignant que l’analyse néglige les sacrifices financiers nécessaires pour accéder à l’indépendance dans le contexte économique actuel.
Le chef intérimaire du Parti libéral, Marc Tanguay, a commenté sur la plateforme X, anciennement Twitter, que «le PQ tourne les coins ronds, [qu’il] sous-estime les coûts et surestime les revenus ».
Pour sa part, le député de Québec solidaire Sol Zanetti a salué l’exercice tout en affirmant qu’il est « évident que le Québec a tout à gagner à devenir indépendant ».
Par ailleurs, lors de la conférence de presse sur le «budget de l’an un», le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, a confirmé que la création d’une monnaie et d’une armée québécoises ferait toujours partie des plans pour un Québec souverain.
Mardi soir, une trentaine de personnes ont assisté à la présentation du plan particulier d’urbanisme (PPU) du centre-ville de Cap-aux-Meules.
Cet outil de planification du territoire vient définir les orientations d’aménagement pour le secteur, qui s’étale le long de la route 199, des bureaux d’Irving Oil à l’intersection du chemin Boudreau.
Le périmètre du centre-ville de Cap-aux-Meules (source: Plan particulier d’urbanisme)
Favoriser la mobilité durable, mettre en valeur les paysages et augmenter l’offre de logements résidentiels via la densification font partie de la liste.
L’urbaniste-conseil Jean-François Vachon indique que pour répondre à ces objectifs et créer un milieu de vie agréable, certains usages sont désormais considérés incompatibles avec l’habitation.
Certains usages, dont l’industriel lourd, ne seront plus permis dans le centre-ville (carte: Plan particulier d’urbanisme)
Afin de bonifier l’offre résidentielle du secteur et le densifier, des espaces sous-développés ont été identifiés (orange) par la Municipalité ((carte: Plan particulier d’urbanisme)
Dans la même optique, la Municipalité veut acquérir certains terrains (rose) tandis que d’autres lots sont en voie d’acquisition (orange) (carte: Plan particulier d’urbanisme)
Le projet d’écoquartier s’arrime au réaménagement du ruisseau et du marais, de même qu’à celui de réfection du chemin Principal (carte: Plan particulier d’urbanisme)
Afin de modifier le zonage de Cap-aux-Meules et y ajouter l’affectation «écoquartier», la Municipalité doit adopter des règlements de concordance du Plan particulier d’urbanisme.
C’est pourquoi l’administration s’est dotée de plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) visant spécifiquement le futur écoquartier, qui déterminent entre autres les critères à respecter pour la construction de nouveaux bâtiments ou des opérations cadastrales.
Jean-François Vachon indique que la réglementation permettra à la Municipalité d’accompagner les promoteurs afin de s’assurer que leurs projets répondent aux exigences de performance énergétique.
Les citoyens ont jusqu’au 3 novembre pour prendre connaissance et se prononcer sur le plan particulier d’urbanisme
L’entrée en vigueur des règlements est prévue pour la fin novembre.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits:
Mines Seleine a perdu son directeur général un peu plus de six mois après avoir fait son embauche.
Daniel Deschênes est entré en fonction en mars dernier, mais ne se trouve plus à la tête de la mine de sel depuis quelques jours.
Une offre d’emploi pour son poste a été publiée par Windsor Salt le 20 octobre.
Aucune explication en lien avec son départ n’a été fournie à la salle de nouvelles.
D’ailleurs, le transport du sel de déglaçage à partir de Grosse-Île pourrait être affecté par la grève qui paralyse la Voie maritime du Saint-Laurent.
Quelques 360 travailleurs syndiqués représentés par Unifor ont déclenché ce moyen de pression alors que les négociations avec la partie patronale piétinent, notamment sur la question des augmentations salariales.
Cette importante interruption dans la chaîne d’approvisionnement survient un mois et demi avant la fermeture hivernale de la Voie maritime, qui relie Montréal à Niagara.
Selon des informations rapportées dans d’autres médias, un conflit de travail qui perdurerait pourrait entrainer l’absence de ravitaillement en sel de déglaçage pour de nombreux secteurs du Québec et de l’Ontario.
Environ 70% du sel utilisé pendant la saison froide par le ministère québécois des Transports provient des Îles.
Au moment d’écrire ces lignes, ni Mines Seleine, ni Windsor Salt n’avaient retourné les appels des journalistes.
Du côté de CTMA, on indique que la grève de la Voie maritime n’a aucun impact sur les opérations du transporteur.
Le frigo communautaire de Carrefour Unité a servi bien au-delà de mille repas depuis sa mise en service en avril dernier et cela ne suffit pas à répondre à la demande.
Financé par un programme hybride fédéral-provincial, le projet donne accès gratuitement à des repas et de la nourriture pour dépanner les Madelinots en situation d’insécurité alimentaire.
Le responsable du frigo communautaire et assistant à la direction chez Carrefour Unité, Dany Chiasson, souligne le rôle complémentaire avec les services d’autres organismes pour nourrir les gens dans le besoin.
Dany Chiasson – Photo : CFIM
Aux partenaires originaux fournissant de la nourriture, c’est-à-dire la cafétéria du CISSS des Îles et Entraide communautaire, se sont ajoutées d’autres entreprises comme les maraîchers des Îles durant l’été, la boucherie Côte-à-côte ainsi que les CPE de l’île centrale.
Carrefour Unité estime le nombre de repas fournis par le CISSS à un peu plus de mille portions depuis l’inauguration du frigo, en plus de ceux fournis par les autres collaborateurs du projet qui n’ont pas été comptabilisés.
Malgré tout, les denrées viennent souvent à manquer, explique M. Chiasson.
Devant les besoins, Carrefour Unité entend maintenir le projet du frigo communautaire et explore les options pour en élargir les services.
L’organisme considère la possibilité d’en installer à d’autres endroits sur l’archipel si les conditions le permettent.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
Le Chantier naval Forillon de Gaspé aura à construire le tout premier navire hybride diesel-électrique de la Garde côtière canadienne.
La députée et ministre Diane Lebouthillier était de passage sur la pointe gaspésienne la semaine dernière pour annoncer l’octroi du contrat, d’une valeur de 55,5 millions de dollars.
Le président et directeur des opérations au Chantier naval Forillon, Jean-David Samuel, estime que l’entreprise était tout indiquée pour recevoir cette commande.
La conception du nouveau semi-hauturier de recherche halieutique prévoit notamment un système de propulsion hybride, en plus des systèmes d’équipement électrique et de pont économes en énergie.
Par voie de communiqué, le ministère indique que puisque le navire sera doté d’un système de stockage, il pourra effectuer des manœuvres à basse vitesse sur batterie pendant 30 à 60 minutes à jour.
Les batteries supporteront aussi les opérations de nuit.
L’embarcation sera principalement utilisée pour la cueillette de données et d’informations afin d’«orienter la prise de décisions en matière de pêches durables» dans la région du fleuve Saint-Laurent et du golfe.
Le bateau sera aussi rendu disponible pour les opérations de recherche et de sauvetage, au besoin, précise-t-on dans le communiqué.
Il pourra accueillir un équipage de cinq membres de la Garde côtière et jusqu’à six scientifiques de Pêches et Océans Canada à son bord.
Le gala des Prix de musique folk canadienne se tiendra du côté de St-John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador du 4 au 7 avril 2024.
Par ailleurs, l’auteur-compositeur-interprète Benny Jones a été honoré lors de la 32e Rencontre d’automne du ROSEQ (Réseau des organisateurs de spectacles de l’Est du Québec).
Il a reçu le prix RADARTS, qui s’accompagne d’une participation à la FrancoFête en Acadie 2024, ainsi que le prix Réseau des grands espaces.
Notons que le diffuseur régional Au Vieux Treuil a également été souligné, mettant la main sur une inscription gratuite au prochain événement du ROSEQ et une bourse de déplacement.
Marie-Line Gagné (de l’événement RIDEAU) et Émile Déraspe (Vieux Treuil) lors de la remise du prix (photo: page Facebook ROSEQ)
La Place des gens de mer a accueilli la troisième édition madelinienne de la Nuit des sans-abris vendredi dernier.
L’événement, organisé par le Comité sur l’itinérance pour sensibiliser la population à la réalité de ceux qui vivent sans toit à eux, a débuté par une marche symbolique à partir de la mairie.
La soirée a ensuite rassemblé jusqu’à une soixantaine de personnes sur la place publique au crépuscule.
La porte-parole du comité, Jacinthe Marcotte, rappelle que l’itinérance est bien présente sur l’archipel, même si elle affiche un autre visage qu’en ville.
Jacinthe Marcotte – Photo CFIM
En plus d’allocutions d’élus madelinots, des témoignages, de la musique, un court métrage et un numéro de danse ont animé la soirée.
Des tentes étaient également dressées pour permettre aux plus courageux de passer la nuit sur place.
Selon la porte-parole de la Table de concertation sur la pauvreté, Isabelle Boudreau, la Nuit des sans-abris est l’occasion de briser les stéréotypes.
Isabelle Boudreau – Photo : CFIM
La table de concertation a également profité de la soirée pour souligner son trentième anniversaire en présentant une œuvre collective et éphémère pilotée par l’artiste Geneviève Reesör, Le village solidaire.
Le village solidaire – Photo : CFIM
Composée de maisons de carton colorées, l’exposition a été construite avec la participation d’enfants des services de garde des écoles des Îles, qui étaient invités à donner un toit à ceux qui n’en ont pas dans le cadre d’ateliers de sensibilisation sur la pauvreté et l’itinérance.
Pour écouter le segment présenté à l’émission Les preuves des faits :
L’industrie du phoque prend le web d’assaut pour encourager la population canadienne à consommer du loup-marin.
La campagne publicitaire intitulée «Bon pour vous. Bon pour l’environnement» est l’initiative du Réseau des gestionnaires de la ressource du phoque et de l’Institut de la fourrure du Canada.
Les publicités en ligne vantent la fourrure, des produits dérivés ainsi que la viande de loup-marin, la présentant comme un «superaliment».
Les vêtements, l’huile oméga-3 et la viande de phoques sont au coeur de la campagne, qui doit prendre fin aux Fêtes (source: site web Réseau des gestionnaires de la ressource du phoque)
Le caractère «durable» et «écologique» de la chasse est souligné à maintes reprises.
Financée par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, la campagne vise aussi à trouver de nouveaux débouchés pour l’industrie du phoque, qui a souffert depuis l’embargo européen adopté en 2010.
Capture d’écran de l’affiche du documentaire « Du phoque au menu » (source: site web Tapis Rouges films)
Par ailleurs, le loup-marin est au centre du nouveau documentaire du cinéaste Guillaume Lévesque, Du phoque au menu.
En compagnie du boucher madelinot Réjean Vigneau, il propose une réflexion sur l’utilisation de cette ressource «inexploitée» et la consommation de la viande, «dont la chasse a fait couler beaucoup d’encre par le passé».
Le gouvernement fédéral dénombre environ 425 000 phoques gris et 7,6 millions de phoques du Groenland dans l’est du Canada seulement.
Les procédures intentées en appel par l’entreprise iCÉTO inc. et la vingtaine de créanciers qui se considèrent lésés dans le dossier de la reprise des actifs de LA Renaissance des Îles n’ont pas abouti.
Le soumissionnaire et les créanciers se sont adressés au plus haut tribunal de la province pour en appeler de la décision rendue en juillet par le juge Jacques Babin de la Cour supérieure, qui avait rejeté leur demande de suspension du processus d’adjudication.
Puis, dans un jugement rendu le 6 octobre, la Cour d’appel du Québec a rejeté leur nouvelle requête.
Les juges Geneviève Cotnam, Jacques Lévesque et Jocelyn Rancourt concluent que l’affaire doit retourner rapidement devant la Cour supérieure, qui se prononcera sur la décision du syndic et déterminera, s’il y a lieu, «d’annuler la vente ou d’octroyer des dommages-intérêts».
Rappelons qu’iCÉTO inc. et une vingtaine de créanciers contestent la légitimité du processus entourant la vente des actifs de LA Renaissance.
À leurs yeux, le syndic Roy, Métivier, Roberge inc. n’a pas opté pour une offre « dans l’intérêt de la masse de créanciers » en acceptant la proposition d’achat de 6,55 millions de dollars de Pêcheries LéoMar plutôt que celle de 7,5 millions du propriétaire d’ICÉTO, Alain Lord Mounir.
Les plaignants demandaient donc de suspendre la vente en urgence jusqu’à ce qu’un jugement soit rendu.
Les dates n’avaient pas encore été fixées au moment d’écrire cette nouvelle.
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