Un résident de Fatima fait face à six chefs d’accusation après avoir été arrêté à son domicile le 23 mars dernier.
Alexandre Julien est entre autres accusé de voies de faits à divers degrés, incluant l’infliction de lésions corporelles et de la suffocation.
Dans sa dénonciation au Directeur des poursuites criminelles et pénales, l’agente de la Sûreté du Québec ayant procédé à l’arrestation précise que l’homme de 40 ans se serait livré à des voies de fait sur la potentielle victime entre le 1er janvier et le 23 mars 2022, notamment en utilisant ou menaçant d’utiliser une arme.
Le document ajoute que l’accusé aurait sciemment transmis une menace de causer la mort ou des blessures pendant cette période à la victime alléguée, et l’aurait de plus séquestrée ou saisie de force contre son gré.
L’homme ayant eu plusieurs démêlés avec la justice demeure détenu en attendant sa comparution prévue pour le 22 avril au Palais de justice de Havre-Aubert en même temps que l’enquête sur sa remise en liberté.
Le bilan COVID-19 local poursuit sa baisse, selon les données de l’Institut national de santé publique du Québec.
En date de mercredi, le rapport quotidien affichait 160 cas actifs, soit une diminution de cinq vis-à-vis la veille.
De son côté, le CISSS des Îles indique que quatre hospitalisations en lien avec la maladie sont en cours versus 29 pour l’ensemble de la région.
Notons que l’archipel détient un cumul de 925 cas confirmés depuis le début de la pandémie.
Au sein des milieux de vie affiliés au réseau public, les chiffres du gouvernement du Québec publiés le 5 avril montrent que la situation s’améliore au CHSLD Eudore-Labrie et Plaisance, dont les taux d’infection de la clientèle se trouvent en-dessous de 15%.
Au privé, des éclosions demeurent actives dans quatre résidences pour aînés, dont le Foyer Chez Hélène et les Logis communautaires l’Harmonie sont les plus touchés avec chacun au moins deux tiers des résidents infectés.
Le Syndicat des employés du magasin COOP l’Éveil de Fatima et la direction de l’épicerie se sont entendus sur le terme d’une nouvelle convention collective valide jusqu’en 2028.
Le document a été approuvé à 94% par les salariés de l’entreprise.
Dès la signature, la nouvelle convention prévoit une majoration entre 11,5% et 12,5% du taux horaire selon les différents titres d’emploi.
Des augmentations salariales de 12,5% sur six ans sont aussi allouées aux employés.
Selon la présidente du syndicat, Caroline Lapierre, ce rehaussement des conditions d’emploi favorisera le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre dans un contexte de hausse des ventes à la COOP.
Par ailleurs, la contribution de l’employeur au régime de retraite se voit aussi majorée, de même que les conditions de vacances après 25 années de service.
Les personnes salariées à temps complet obtiennent finalement une augmentation des congés de maladie qui passent de 48 à 56 heures.
À noter que la nouvelle convention ne prévoit plus de distinction pour les salariés étudiants, ce qui signifie qu’ils et elles seront dorénavant syndiqué.es et bénéficieront des mêmes droits que leurs collègues.
Après plus de 15 ans dans le monde municipal, Gabrielle Leblanc devient directrice générale du Musée de la Mer.
Celle qui a occupé jusqu’en 2021 le poste de superviseure aux activités culturelles et régisseure en Culture, patrimoine et bibliothèques a été convaincue par la vision commune qu’elle partage avec les administrateurs du musée et se dit fort enthousiaste devant ce nouveau défi.
Dans le communiqué annonçant sa nomination, le conseil d’administration souligne sa vaste expérience et ses connaissances des réalités de l’institution muséale ainsi que son leadership mobilisateur.
La mise en œuvre du plan d’action découlant de la démarche de planification stratégique menée au cours des derniers mois constituera l’un de ses principaux mandats.
Trois grands enjeux ont été identifiés : valoriser le patrimoine des Iles, consolider les ressources matérielles et humaines du musée et augmenter son rayonnement.
Mme Leblanc précise que cela se veut une forme de recentrage sur la mission première de l’organisme, qui fait face à plusieurs défis au sortir de la pandémie.
Gabrielle Leblanc est entrée en fonction le 28 mars dernier.
Surplombant le site patrimonial de La Grave, le Musée de la Mer a été fondé en 1969 par l’abbé Frédéric Landry avec pour mission de conserver, de faire connaître et d’apprécier l’histoire et le patrimoine des Iles-de-la-Madeleine.
Des étudiants de l’Institut du tourisme et de l’hôtellerie du Québec étaient en visite sur l’archipel cette semaine afin de présenter les résultats de leur projet multidisciplinaire aux acteurs de l’industrie.
En collaboration avec Tourisme Îles-de-la-Madeleine et le Créneau d’excellence de récréotourisme, les finissants devaient réaliser une analyse stratégique et opérationnelle des enjeux de six entreprises de restauration et hôtelières d’ici en plus d’y joindre des recommandations.
Sans surprise, la pénurie de main-d’œuvre, main dans la main avec le manque de logements, constitue le cheval de bataille commun aux entrepreneurs participants.
Entre autres recommandations pour que les entreprises soient plus attractives, Rudy Gbeti nomme l’idée d’instaurer une nouvelle mouture d’avantages sociaux.
La création d’un comité pour les restaurateurs afin qu’ils se rassemblent et trouvent des solutions concrètes qui aideraient le groupe fait également partie des propositions.
Toujours pour faciliter le recrutement de personnel, Marion Garnier souligne que les Îles peuvent devenir une plaque tournante de formation culinaire spécialisée, par exemple pour tout ce qui touche aux produits de la mer, et évoque des possibles partenariats avec l’ITHQ ou des écoles semblables.
D’une même voix, les deux finissants plaident pour que les entreprises de restauration et d’hôtellerie locales emboîtent le pas vers une mise à jour technologique de leurs plateformes web.
Pour réécouter l’entrevue avec Rudy Gbeti et Marion Garnier:
L’obligation du port du masque dans les lieux publics fermés devrait être prolongée au moins jusqu’au 30 avril afin de freiner la propagation de la COVID-19, selon la santé publique du Québec, constatant la hausse du nombre de cas et d’hospitalisations liées à la maladie dans la province.
Au niveau local, l’archipel est malmené par ce qu’on appelle désormais la sixième vague de la pandémie, dépassant la barre des 200 cas actifs quotidiens à quelques reprises la semaine dernière.
Bonne nouvelle : le bilan est sur la pente descendante depuis lundi, mais une majorité de milieux de vie pour aînés sont toujours aux prises avec des éclosions qui touchent de 9% à 100% de leur clientèle.
Appelé à expliquer les récents pics d’infections enregistrés aux Îles, le directeur de la santé publique régionale, le Dr Yv Bonnier-Viger, indique qu’ils sont probablement le fruit de l’arrivée du sous-variant d’Omicron BA.2 couplée au retrait graduel des mesures sanitaires.
Questionnée sur la possibilité d’étendre la vaccination de la seconde dose de rappel à la population générale, il mentionne que des discussions et des analyses sont en cours en haut lieu.
Il signale que les tests rapides ne sont pas très réactifs à BA.2, ce qui complique le suivi au jour le jour pour les gens qui croient l’avoir contracté.
D’autre part, les pharmaciens et pharmaciennes du Québec peuvent prescrire l’antiviral Paxlovid depuis le 1er avril.
La copropriétaire du Proxim local Marylin Patton mentionne que le traitement est toutefois réservé aux personnes immunosupprimées, peu importe leur statut vaccinal, ainsi qu’aux individus vivant avec des comorbidités ou des maladies chroniques et qui ne sont pas adéquatement vaccinées.
Elle souligne qu’il est primordial d’obtenir un résultat positif à un test de dépistage dans les trois jours suivant l’apparition des symptômes pour recevoir une ordonnance pour du Paxlovid, qui permet de prévenir les formes graves de la maladie chez les patients concernés.
Pour réécouter l’entrevue complète avec le Dr Yv Bonnier-Viger:
À l’approche du dépôt du budget fédéral 2022, la Communauté maritime des Iles aimerait voir le gouvernement débloquer les sommes nécessaires pour s’adapter face aux changements climatiques et lutter contre l’érosion et la submersion des berges.
En plus d’investissements supplémentaires, le maire Jonathan Lapierre est d’avis que les critères des programmes existants doivent être modulés pour faciliter le chemin aux communautés pour obtenir le financement déjà disponible.
Par ailleurs, le président de la Communauté maritime souhaite un rehaussement des budgets pour la mise à niveau des infrastructures portuaires de l’archipel via le Programme des ports pour petits bateaux.
Au sommet de la liste, la réfection du port de Cap-aux-Meules suscite des attentes importantes dans le milieu selon M. Lapierre.
Il espère aussi voir le gouvernement fédéral prendre en charge la question de l’inflation, particulièrement pour les personnes en situation précaire.
Pour ce qui est du logement, il invite Ottawa à exercer son leadership en établissant des ententes avec les provinces qui permettraient de financer la construction de nouvelles unités et de soutenir les individus ayant de la difficulté à trouver logis.
Du point de vue municipal, le maire des Iles espère voir les différents programmes d’infrastructures, soutenant le financement des travaux sur les réseaux d’aqueduc et d’égouts, être reconduits et bonifiés.
L’archipel a connu un mois de mars plutôt doux marqué par de fortes précipitations et des épisodes de tempête.
Le météorologue chez Environnement Canada André Cantin explique que le redoux a entrainé moins de neige que ce qui s’observe normalement, mais des précipitations totales au-delà des moyennes saisonnières.
Ces conditions propices à engendrer de la pluie verglaçante ont culminé autour du 20 mars, entraînant la chute de plusieurs poteaux d’Hydro-Québec et causant une importante panne dans l’Est des Iles.
Malgré une moyenne assez élevée au thermomètre, le météorologue précise que l’archipel a aussi connu plusieurs journées froides.
La première semaine du mois de mars a été l’occasion de voir le couvert de glace atteindre un sommet en 2 ans, remplissant la majeure partie du golfe.
Les vents forts et les températures douces l’ont toutefois progressivement réduit au fil des semaines, couvrant présentement un peu plus de 7% de l’étendue d’eau.
Des épisodes de neige sont prévus aux Iles pour débuter le mois d’avril, qui devrait correspondre aux normales saisonnières pour ce qui est des températures observées.
Selon Environnement Canada, le printemps se fera attendre cette année partout au Québec, prévoyant des températures légèrement sous les moyennes de saison dans les semaines à venir.
Le bilan sanitaire des Îles enregistre une chute importante du nombre de cas de COVID-19 selon les données de l’Institut national de santé publique.
Alors que le rapport quotidien affichait au-dessus de 200 infections tout au long de la semaine dernière, témoignant de l’ampleur de la transmission communautaire, il en indiquait 165 lundi.
Le taux pour 100 000 habitants de l’archipel demeure toutefois le plus élevé de la région malgré la baisse de cas.
À l’échelle de la Gaspésie et des Îles, l’INSPQ faisait état de 776 infections actives.
Le tableau signale aussi 24 hospitalisations en cours des suites de la maladie, dont quatre au CISSS des Îles, qui déplore un premier décès lié au virus sur le territoire.
Du côté des éclosions dans les milieux de vie pour aînés, la situation semble stable bien que préoccupante aux CHSLD Plaisance et Eudore-Labrie, aux prises avec respectivement 83% et 34% de leur clientèle infectée.
Dans les résidences privées, plus du trois quarts des résidents du Foyer chez Hélène ont contracté la COVID-19, tandis que les résidents du Logis du Bel Âge, de Résidence Plaisance et des Nouveaux Horizons sont également touchés.
Environ 250 travailleurs étrangers seront à pied-d’œuvre cet été dans le secteur de la transformation des produits marins.
Majoritairement en provenance du Mexique, ils seront répartis dans trois usines sur l’archipel, explique la coordonnatrice en formation au Comité sectoriel des pêches maritimes, Geneviève Gélinas.
La pénurie de main-d’œuvre qui sévit actuellement affecte particulièrement le domaine de la transformation au niveau local, ce qui amène les employeurs à embaucher de plus en plus de travailleurs étrangers au fil du temps pour combler des postes de préposés, détaille-t-elle.
Mme Gélinas précise que le recrutement est également difficile en ce qui a trait aux contrôleurs de qualité et aux techniciens de production, notamment.
Elle ajoute que les capitaines de bateaux n’échappent pas au manque de personnel, eux pour qui le bassin d’aides-pêcheurs et d’aides-pêcheuses disponibles rétrécit d’année en année.
Geneviève Gélinas indique que le taux de femmes à l’emploi à bord des bateaux demeure timide au Québec puisqu’il n’atteint que 10%, mais souligne qu’il est variable selon les régions et les flottilles.
L’amour du public permet une fois de plus à Éloi Cummings de continuer son aventure à Star Académie.
Mis en danger au début de la semaine, le jeune Madelinot a choisi d’interpréter Double vie de l’auteur-compositeur-interprète Richard Séguin lors du gala Variété d’hier/dimanche soir.
La COVID-19 s’est toutefois invitée dans les plans de l’Académicien, qui a dû performer en retrait au manoir de Waterloo afin de sauver sa place.
Pari réussi : les votes des téléspectateurs ont afflué en masse afin de permettre à Éloi de rester au sein de la téléréalité, à son grand bonheur.
Les professeurs ont quant à eux protégé Sarah-Maude Desgagné.
Avec seulement au total six participants encore dans la course et le début des demi-finales, Éloi reconnaît qu’il aura du pain sur la planche dans les prochaines semaines et ne baisse pas les bras.
Par ailleurs, le cycliste originaire de Cap-aux-Meules Hugo Barrette entame l’ultime sprint vers la finale de Big Brother Célébrités, lui qui a atteint le top 3 après l’élimination dominicale et 13 semaines cloîtré dans la maison de l’émission avec les autres participants.
Le transporteur aérien Pascan modifie la fréquence de ses voyages entre les Iles et Bonaventure pour la période estivale.
De juin à octobre, quatre liaisons seront offertes du vendredi au lundi plutôt que cinq vols par semaine comme c’est le cas présentement.
La fréquence des vols vers Montréal et Québec demeurent inchangée.
Le copropriétaire de Pascan Aviation
Le copropriétaire de Pascan Aviation, Yani Gagnon, explique que cela représente un changement somme toute mineur et que les plages desservies correspondent mieux à la demande selon les données du transporteur.
Cette réorganisation de la couverture survient alors que l’entreprise fait face à un important roulement de personnel, ayant vu partir au moins huit de ses 60 pilotes au cours des derniers mois.
M. Gagnon indique qu’avec la reprise de l’aviation internationale, les transporteurs régionaux peinent à conserver leurs équipes face aux plus gros joueurs de l’industrie.
Il précise que le délai entre l’embauche et le premier vol d’un nouveau pilote ne permet tout simplement pas de remplacer adéquatement les départs, ce qui force des choix difficiles.
En plus des enjeux de main-d’œuvre, la hausse des coûts de carburant pourrait venir freiner l’élan des transporteurs régionaux à quelques jours de l’annonce du plan du de relance du ministre Bonnardel.
Entre janvier 2021 et janvier 2022, les dépenses associées à l’essence ont environ doublé, selon les chiffres de Pascan.
L’Escouade des Iles revient de Chandler triplement couronnée, ayant vu trois de ses quatre équipes conclure le tournoi régional en soulevant la Coupe Desjardins.
Les jeunes hockeyeurs de niveau atome ont vaincu les Bulldogs de Rocher-Percé par la marque de 5 à 1 dimanche matin.
Quelques heures plus tard, au niveau pee-wee, l’Escouade a de nouveau triomphé, cette fois au score de 4 à 1 contre les Prédateurs de Forillon.
La finale au niveau midget mettait en scène les deux mêmes formations et s’est terminée sur une victoire de 2 à 1 des représentants des Iles grâce à un but de Jean-Samuel Brodeur.
L’équipe bantam a quant à elle baissé pavillon en quarts de finale, aussi contre les Prédateurs de Forillon.
Les gagnants représenteront bientôt la région lors de la Coupe Dodge, qui se déroule du 13 au 17 avril dans le Bas-Saint-Laurent.
Le bilan de la saison de mise bas pour la baleine noire de l’Atlantique Nord est encourageant, selon l’Administration nationale océanique et atmosphérique des États-Unis.
En date du 28 mars, l’organisme gouvernemental indique que 15 naissances ont été menées à terme, un signal positif pour l’espèce en danger dont il ne reste aujourd’hui que moins de 350 spécimens.
Le premier baleineau aperçu en eaux américaines est celui de Slalom, une femelle âgée d’environ une quarantaine d’années, puis, une semaine plus tard, c’est le petit de la tristement célèbre Snow Cone qui a été identifié.
La jeune mère avait fait les manchettes au printemps dernier après qu’elle se soit empêtrée dans des engins de pêche et demeure entravée par du cordage à ce jour malgré les opérations de sauvetage.
À noter que toutes les représentantes de l’espèce qui ont donné naissance depuis novembre ont déjà été prises dans du matériel de pêche au cours de leur vie.
Ajoutons qu’il n’y a eu aucun décès de baleine noire de l’Atlantique Nord en eaux canadiennes dans les deux dernières années et qu’un seul épisode d’empêtrement a été enregistré en 2021.
Le ministère des Pêches et des Océans interdit la pêche commerciale dirigée ou à l’appât pour deux espèces, le hareng de printemps et le maquereau de l’Atlantique.
Initialement rapportées par Radio-Canada, ces restrictions touchent les eaux côtières du Québec et des provinces maritimes.
Évitant de parler de moratoire, la ministre Joyce Murray a expliqué que les stocks sont présentement classés en zone critique selon les derniers relevés scientifiques, nécessitant des actions urgentes pour permettre la régénération des deux espèces.
Le ministère s’appuie entre autres sur l’importance de celles-ci pour l’écosystème et pour l’économie des pêches, étant des sources de nourriture pour le thon et la morue.
Notons que la suspension ne touche pas le hareng d’automne et que la décision sera révisée après la prochaine évaluation des stocks.
La pêche récréative au maquereau demeure permise, mais limitée à 20 prises quotidiennes.
Le hareng et le maquereau occupent une place névralgique dans l’industrie des pêches, étant utilisés comme appâts pour la capture du crabe des neiges et du homard.
Après deux années de pause, un premier navire de croisière internationale jettera l’ancre aux Îles le 23 avril prochain.
C’est le Viking Octantis qui ouvrira le bal pour la saison d’Escale Îles-de-la-Madeleine, qui s’étendra jusqu’à la fin d’octobre.
En tout, 26 escales sont prévues au calendrier de l’organisation, dont sept navires qui effectueront un premier arrêt sur l’archipel, ce qui témoigne de la popularité de la destination à l’international, selon Denis Bourque.
Le chef d’escale précise que cela représente 11 000 passagers et environ 5000 membres d’équipage si les bateaux voyagent à plein capacité, mais rappelle que si l’achalandage paraît imposant, il s’étale sur plusieurs mois et que les visiteurs arpentent le territoire sur une courte période.
M. Bourque se montre très enthousiaste vis-à-vis la reprise des croisières et la saison touristique dans son ensemble.
Il mentionne que la COVID-19 demeure évidemment une épée de Damoclès au-dessus de l’industrie, mais que des protocoles sanitaires stricts ont été mis en œuvre à toutes les étapes des traversées:
L’équipage ainsi que les passagers doivent être vaccinés s’ils veulent monter à bord d’un navire de croisière.
Les trois finalistes pour le Prix Coup de cœur de la communauté 2022 sont maintenant connus.
Pour la première fois, un collectif fait partie des nominés, Georges à travers le hublot avec son spectacle éponyme rendant hommage à l’œuvre de l’auteur-compositeur-interprète Georges Langford.
Aussi, la candidature de Pierrette Molaison, de son nom d’artiste Arthure, a été retenue pour la pluralité de ses projets multidisciplinaires, elle qui a entre autres lancé deux nouveaux livres en 2021 et participé à la rénovation de l’ancienne église de Murdochville via des créations artistiques.
Le photographe Julien Livernois, qui a réaménagé son espace d’exposition l’année dernière afin de célébrer le 10ème anniversaire de son projet La Mémoire et la Mer, complète le trio de finalistes.
Il est possible de voter pour le Coup de cœur de la communauté sur le site de la Corporation culturelle Arrimage jusqu’au 25 avril à 16h30.
*Cette nouvelle est un canular publié pour le 1er avril, aucune des informations ci-dessous n’est vraie*
Productions J achète la station CFIM après plusieurs mois de négociations.
Sa fondatrice et présidente, Julie Snyder, exprime avoir pris goût à la radio après un été sur les ondes de Radio-Canada en 2017.
De plus, elle affirme haut et fort s’être toujours sentie comme un poisson dans l’eau aux Îles-de-la-Madeleine et témoigne de son affection particulière pour le FM 92,7.
L’animatrice bien connue du public québécois s’engage à maintenir la salle de nouvelles ainsi que les émissions locales, mais aimerait injecter une dose de divertissement supplémentaire dans la programmation, sans trop donner de détails.
Mme Snyder compte d’ailleurs préserver le logo original du Son de la mer, mais voudrait changer le phare pour celui du Cap-Alright.
Elle souligne que son objectif principal est d’offrir une incursion à plus grande échelle dans les réalités madeliniennes aux auditeurs du Québec.
Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé ni par la direction actuelle de CFIM ni l’assistante personnelle de Mme Snyder, Rose Dorade.
*Merci à Julie Snyder d’avoir gentiment accepté notre proposition et à tous les membres de l’équipe de la radio qui ont participé à l’élaboration de la farce.*
Une intervention policière s’est déroulée mercredi matin à la Polyvalente des Iles alors qu’un élève aurait eu en sa possession des objets considérés suspects.
La Sûreté du Québec confirme qu’une enquête est présentement en cours afin d’éclaircir les circonstances de l’incident.
La directrice du Centre de services scolaire des Iles, Brigitte Aucoin, raconte que le protocole s’est enclenché après un signalement d’un membre du personnel enseignant.
Bien que la situation soit jugée sous contrôle par l’administration scolaire, les équipes psychosociales du CSSI ont été déployées en soutien aux élèves et au personnel.
Rappelons qu’une entente existe entre le milieu scolaire et le corps policier permettant une communication directe lorsque des événements potentiellement problématiques surviennent.
Mme Aucoin réitère qu’elle considère que les écoles de l’archipel sont sécuritaires, mais souligne qu’un seul incident en est un de trop.
La directrice du CSSI se dit satisfaite de la réponse des équipes en place, qui démontre selon elle la présence d’un filet de sécurité pour les jeunes.
Mme Aucoin invite l’ensemble de la communauté à être attentif aux signaux de détresse et à les rapporter à la direction de la polyvalente, qui dispose de ressources spécialisées pour soutenir les élèves.
Les fonctionnaires affiliés au Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) ont entamé un mouvement de grève mercredi en lien avec leurs négociations avec le gouvernement.
Pour l’occasion, une vingtaine de manifestants ont fait aller pancartes et slogans dans le centre-ville de Cap-aux-Meules en écho avec d’autres mobilisations semblables organisées un peu partout au Québec.
La présidente syndicale pour le Bas-St-Laurent, la Côte-Nord et la Gaspésie-les Îles, Céline Bonneau, rappelle que la convention collective de ce corps d’emploi est échue depuis avril 2020.
Citant la hausse du coût de la vie et les difficultés de recrutement, elle explique que les revendications du SFPQ sont principalement salariales.
Il est primordial, selon elle, de trouver des solutions rapides pour combler le manque de personnel de la fonction publique, par exemple des employés de la Société d’assurance automobile du Québec ou des techniciens du ministère québécois des Transports.
L’amélioration des conditions de travail des employés faciliterait l’embauche et la rétention de la main-d’œuvre dans les services publics, qui servent plutôt de « club-école » selon Mme Bonneau.
Sur les 26 000 fonctionnaires liés au SFPQ affectés par le débrayage, une trentaine d’entre eux se trouvent aux Îles-de-la-Madeleine.
Sans trop s’avancer sur la suite de la mobilisation, Céline Bonneau souligne que les membres ont adopté un mandat de 10 jours de grève à 81%.
Le câblier affecté à la réparation du COGIM 1, l’un des deux câbles de télécommunications reliant les Iles à la Gaspésie, est toujours à quai dans le port d’Halifax.
Bien que les travaux devaient débuter dans les derniers jours, des conditions de glace défavorables dans le secteur du Borgot ont de nouveau causé un report de ceux-ci, précise le Réseau intégré de communications électroniques des Iles-de-la-Madeleine par courriel.
L’organisme propriétaire de l’infrastructure ajoute que la situation est évaluée sur une base quotidienne avec toutes les ressources impliquées et que la réparation devrait être complétée d’ici la mi-avril, à moins de circonstances exceptionnelles.
Advenant un bris sur le deuxième câble, les télécommunications seraient assurées via un lien par micro-ondes reliant les Iles à Chéticamp, instauré par le Gouvernement du Québec comme solution de relève.
La COVID-19 semble redoubler de vitesse de contagion sur l’archipel, qui comptait mercredi 221 cas actifs, selon les données de l’Institut national de santé publique du Québec.
Il s’agit du bilan quotidien le plus élevé enregistré sur le territoire depuis le début de la pandémie.
Les Îles affichent d’ailleurs le plus haut taux d’infection par 100 000 habitants de toutes les MRC de la province.
D’autre part, au-delà de la moitié des 129 résidents des CHSLD d’ici ont contracté le virus.
En date de mercredi, un locataire sur quatre est infecté à Eudore-Labrie tandis que 83% de la clientèle du CHSLD Plaisance est contaminée.
Au Logis du Bel Âge, ce sont dorénavant deux-tiers des résidents qui sont touchés.
Dans les autres milieux de vie pour aînés listés dans les bulletins COVID du gouvernement, entre 25% et 35% des personnes qui y vivent ont reçu un résultat positif à un test de dépistage.
Notons qu’il y avait hier trois hospitalisations des suites de la maladie en cours au CISSS des Îles.
L’INSPQ considère que la province est bel et bien entrée dans la sixième vague de la pandémie.
Éloi Cummings sera de nouveau en danger lors du prochain gala Variété de Star Académie.
Mis en évaluation au début de la semaine, le jeune Madelinot y est allé d’une interprétation de Lookin’ Out My Back du groupe CCR – Creedence Clearwater Revival – pour son examen devant le corps professoral.
C’est plutôt avec la chanson Double vie de l’auteur-compositeur-interprète Richard Séguin qu’il tentera de conserver sa place à l’Académie dimanche.
Il affrontera les candidats Jérémy Plante, en danger pour une quatrième fois, et Sarah-Maude Desgagné, originaire d’Abitibi-Témiscamingue, pour gagner les votes du public et des professeurs.
Au niveau local, des marques de soutien et des messages d’encouragement ont commencé à abonder sur les réseaux sociaux dès l’annonce de l’élimination potentielle d’Éloi.
Le gala Variété sera diffusé au Cinéma Cyrco via une entente conclue entre la Municipalité des Îles et Gestion P. Chevarie tandis que le député provincial Joël Arseneau a remis en circulation des autocollants à l’effigie de l’Académicien de 16 ans.
La corporation culturelle Arrimage entend réfléchir à l’organisation de ses services afin de demeurer un employeur attractif dans un contexte de stagnation des budgets alloués à l’organisme et de roulement de personnel.
Si sa situation financière globale se porte toutefois bien en raison d’un surplus accumulé, Arrimage s’est vu contrainte d’enregistrer un léger déficit en 2021 et anticipe faire de même en 2022.
La directrice, Anne-Marie Boudreau, a expliqué aux membres présents à l’assemblée générale que les prestations de services augmentent d’année en année alors que le budget est demeuré stable pendant près de 10 ans.
En plus de ses activités régulières, qui comprennent notamment la représentation du secteur culturel auprès de différentes instances et comités ainsi que de la formation continue pour les artistes et de l’accompagnement, l’organisme a redoublé d’efforts pour augmenter sa présence web et celle de ses membres.
Le site Internet a été raffiné afin de mettre de l’avant les artistes madelinots ainsi que le calendrier des activités culturelles, ce qui s’est répercuté en une hausse de la fréquentation.
Arrimage prévoit aussi rapatrier les responsabilités de l’agente de développement numérique Émie Gravel, une ressource mutualisée avec Culture Gaspésie depuis 2019, dont le mandat se termine au 31 mars.
Notons qu’Arrimage a accueilli 14 nouveaux membres en 2021, portant le total à 139 et que les sièges disponibles au conseil d’administration ont tous trouvé preneurs pendant l’assemblée générale.
Le campus des Iles sera l’hôte de la 44e finale régionale de Cégeps en spectacle qui se déroulera en 2023.
Les représentants des 12 cégeps de l’Est du Québec débarqueront sur l’archipel afin de participer à l’événement qui prend la forme d’un spectacle de variétés.
À peine rentré de la finale de cette année qui se tenait le 20 mars à Baie-Comeau, le responsable de la vie étudiante, Denis Arseneau, ne cache pas son enthousiasme devant cette annonce.
Après deux annulations consécutives en raison de la pandémie, la 43e finale locale présentée en Côte-Nord regroupait 22 artistes ayant préparé 13 numéros dans des disciplines variées.
Selon M. Arseneau, le gagnant de la finale locale, Michaël Bourgeois, a su présenter une prestation inspirée toute en simplicité dans une formule guitare-voix.
Deux artistes originaires du Saguenay-Lac-Saint-Jean représenteront l’Est du Québec lors de la finale provinciale prévue le 30 avril prochain au Cégep de Maisonneuve.
La musicienne Marianne Paquin, du Cégep de Jonquière, a été sélectionnée par le jury pour son énergie, sa polyvalence et son charisme tandis que la chanteuse Geneviève Coulombe, du Cégep de Chicoutimi, a été choisie pour son jeu, sa qualité d’interprétation et sa communion avec le public.