Le directeur des infrastructures et du bureau de projets, Jean Hubert, explique les étapes du projet, qui devrait être complété au plus tard le 31 décembre 2027.
Il ajoute que les scénarios qui seront proposés au terme de la démarche devraient permettre de mieux planifier l’avenir du site et de ses infrastructures d’ici la fin du siècle.
Jean Hubert indique par ailleurs que plusieurs acteurs du milieu auront un rôle à jouer dans la réalisation du projet.
La semaine dernière, le Bon goût frais des Îles a inauguré son parcours d’interprétation interactif intitulé « Cultivons notre garde-manger ».
Situé derrière le Centre multisport Desjardins, le sentier est jalonné de panneaux abordant des enjeux agricoles touchant le territoire madelinot.
Les marcheurs sont invités à explorer les lieux tout en réfléchissant aux solutions pour soutenir les agriculteurs et préserver les terres nourricières.
La chargée de projets Alissa Brunetti explique qu’à travers une série de questions, les participants pourront découvrir à quel profil de valeurs agricoles ils correspondent.
Caroline Jomphe directrice du Bon goût frais et Alissa Brunetti, chargée de projets du Bon goût frais. Photo: CFIM.
En juin, l’organisme lancera une seconde expérience interactive qui incitera les consommateurs à rencontrer une dizaine de producteurs locaux afin de comprendre les défis auxquels ils sont confrontés au quotidien.
La directrice du Bon goût frais, Caroline Jomphe, mentionne ce qu’elle aimerait que les gens retirent de ces deux expériences.
Mentionnons que 12% du territoire de l’archipel est destiné à l’agriculture et que seulement le quart de cette superficie est cultivé.
Ce projet a obtenu du financement de nombreux partenaires tels que le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, la Communauté maritime des Îles et la Caisse Desjardins des Îles.
Le candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec Marc Bélanger se présente comme un apôtre du «.nationalisme économique.» québécois.
L’avocat fiscaliste était de passage aux Îles la semaine dernière, afin de rencontrer des membres de la communauté et de se familiariser avec les enjeux de l’archipel. L’homme de 54 ans, natif de Matane, se présente comme un candidat avec une «.vision.», qui parlait d’érosion et de diversification des marchés plusieurs années avant que ça devienne d’actualité.
Il dit vouloir lutter contre les disparités régionales.
Selon Marc Bélanger, les ressources du territoire québécois, telles que le gaz naturel, doivent être davantage exploitées pour enrichir ses habitants et entretenir un rapport de force économique avec les économies voisines. Le candidat pense aussi qu’il est préférable de confier ce développement à des entreprises d’ici, plutôt qu’à des compagnies étrangères. Il ajoute néanmoins que la protection de l’environnement doit rester une préoccupation dans le cadre de tels projets.
Il indique par ailleurs vouloir permettre aux municipalités d’être plus flexibles en matière de fiscalité, entre autres afin de faciliter l’accès à la propriété.
Par le passé, Marc Bélanger avait porté les couleurs du Parti libéral du Canada (PLC) dans sa région natale, lors des élections fédérales de 2000 et 2006. Il avait toutefois été vaincu aux deux scrutins par le bloquiste Jean-Yves Roy.
Le choix du nouveau chef du PLQ se fera le 14 juin prochain, lors d’un congrès organisé à Québec. Seuls les personnes devenues membres en règle du parti avant le 9 mai pourront se prononcer.
Alexis Deschênes a remporté son pari: le Bloc québécois a délogé les libéraux dans le comté Gaspésie–les-Îles-de-la-Madeleine–Listuguj.
La dernière fois qu’un candidat bloquiste s’était fait élire dans la circonscription, plus petite à l’époque, c’était Raynald Blais en 2008.
Alors que M. Deschênes a pris les devants au début du dépouillement des bulletins de vote, la course s’est ensuite resserrée et a gardé les électeurs en haleine.
En fin de soirée, la victoire du bloquiste est devenue évidente, alors qu’il enregistrait une avance de plus de 1000 voix, ensuite 2000, puis près de 3000 vers 23h30 (heure des Îles).
Alexis Deschênes a remporté 45,9% des voix, contre 38,2% pour la députée libérale sortante, Diane Lebouthillier.
Le conservateur Jean-Pierre Pigeon a décroché son meilleur score électoral avec 12,3% des votes.
Les autres candidats qui se présentaient dans la circonscription ont récolté des grenailles. Denise Giroux, sous la bannière du Nouveau Parti démocratique, a conclu la course avec 1,7% des suffrages. Les représentants du Parti Rhinocéros et du Parti populaire, Shawn Grenier et Christian Rioux, ont respectivement obtenu 1% et 0,8% des voix.
Source: Élections Canada
Le taux de participation dans le comté se situe dans la moyenne vis-à-vis les récentes campagnes, avec près de 59% des électeurs qui se sont exprimés.
Au terme de l’élection, le pouvoir est demeuré entre les mains des libéraux, maintenant sous la gouverne de Mark Carney.
En 2024, cinq personnes sont décédées à cause de leur travail dans la région.
Selon la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), trois d’entre elles ont perdu la vie à la suite d’un accident de travail, les deux autres des suites d’une maladie professionnelle.
Le portrait annuel dénote aussi un total de 1130 lésions professionnelles en Gaspésie et aux Îles.
Au niveau national, la CNESST déplore 246 morts en 2024, soit une trentaine de décès de plus que lors du bilan précédent.
Une femme de 59 ans a été arrêtée par la Sûreté du Québec dimanche à la sortie du traversier.
Les policiers ont mis les menottes et perquisitionné la résidente des Îles, qui avait en sa possession près de 1500 comprimés de méthamphétamine, « une certaine quantité » de cocaïne et un poing américain.
La SQ a saisi ces items avant d’interroger la suspecte, qui a ensuite été libérée pour la suite des procédures judiciaires.
Elle pourrait faire face à des chefs d’accusation en lien avec les stupéfiants et la possession d’une arme prohibée.
Selon le communiqué, ce sont des informations du public qui ont permis aux policiers de mener l’enquêter à terme.
Les proches de personnes vivant avec des handicaps dénoncent les coupures d’une allocation gouvernementale.
Samedi matin, au Centre d’achats Place des Îles, une trentaine de parents et de proches aidants se sont réunis pour manifester leur grogne vis-à-vis une baisse de 25% à 75% des montants accordés via le Programme de soutien aux familles.
Les baisses des montants font mal aux familles et aux proches aidants (photo: CFIM)
Ces sommes permettent aux familles d’avoir accès à des services de répit et de gardiennage pour les gens à leur charge, qui présentent une déficience ou un trouble du spectre de l’autisme.
Hélène Lapierre, mère d’un enfant présentant un trouble du spectre de l’autisme, n’arrive pas à digérer la nouvelle.
Pareil pour Johanne Leblanc, qui prend soin de sa sœur Isabelle, trisomique avec déficience intellectuelle, depuis plusieurs années.
Elle trouve déplorable que les montants aient été réduits, d’autant plus qu’ils ne couvrent qu’une faible partie des frais associés au gardiennage, donne-t-elle en exemple.
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, s’est joint au rassemblement et souhaite apporter des réponses aux familles.
Le député Joël Arseneau s’est engagé à trouver des réponses pour expliquer les coupes dans les allocations (photo: CFIM)
Selon une lettre transmise par le CISSS des Îles et consultée par CFIM, les changements aux allocations découlent du cadre de référence révisé par le ministère de la Santé, sans plus de détails.
M. Arseneau ne s’explique pas la situation.
Il entend questionner le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, à ce sujet cette semaine, lors de l’étude des crédits budgétaires.
Pour l’instant, les proches se sont tournées vers le CISSS pour se faire entendre. Selon l’estimation de l’Association des personnes handicapées des Îles, une soixantaine de familles sont touchées par les coupes.
C’est jour d’élections, alors que les Canadiens et Canadiennes sont invités à se rendre aux urnes afin de choisir leurs députés fédéraux ainsi que le parti politique qui formera le prochain gouvernement à Ottawa. Les bureaux de scrutin seront ouverts de 9h30 à 21h30.
Afin de pouvoir voter, vous devez présenter soit une carte d’identité avec nom, photo et adresse, telle qu’un permis de conduire, ou bien deux documents qui permettent de vous identifier. Il peut s’agir de votre carte d’électeur, d’un relevé de compte bancaire ou d’une facture d’électricité, par exemple, tant que l’un des deux documents présentés inclut votre adresse. La liste exhaustive des preuves d’identité admissibles est disponible en ligne, sur le site d’Élections Canada.
Notons que près du quart de l’électorat canadien s’est déjà prononcé lors du vote par anticipation, qui s’est tenu durant la fin de semaine de Pâques. C’est le cas de 18.123 personnes dans la circonscription de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine–Listuguj, soit environ 19% des électeurs inscrits.
L’anniversaire de la 150ème mise à l’eau des cages à homard est célébré en grand.
Vendredi, le comité organisateur a lancé les festivités à Grande-Entrée et dévoilé la programmation de l’événement. Une centaine de personnes ont trinqué à l’Auberge La Salicorne pour l’occasion.
Musique, discours et 5 à 7 festif pour lancer les festivités! (Photo: CFIM)
En plus de poursuivre les traditions, comme la bénédiction des bateaux et la messe des travailleurs de la mer, le calendrier d’activités prévoit une parade de drapeaux des élèves de l’école primaire Notre-Dame-du-Sacré-Cœur.
D’ailleurs, cette année, c’est le village de Grande-Entrée qui a été choisi comme vigie, avec comme porte-parole invité le comédien Vincent Gratton.
Une bière « de pêcheur » a aussi été confectionnée par la microbrasserie À l’abri de la tempête afin de souligner un siècle et demi de mises à l’eau.
C’est le 3 mai que les 325 homardiers madelinots doivent prendre la mer.
Matane sera l’hôte des états généraux sur la gestion du phoque du Saint-Laurent du 11 au 14 novembre.
Les travaux de consultation débuteront cette semaine en vue d’un « grand chantier » qui rassemblera les intervenants de l’industrie en Gaspésie.
Selon le directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, Gil Thériault, l’effervescence autour du développement de la filière commande la tenue d’un tel événement. Entre intérêt grandissant et déclin de certaines pêcheries, la conjoncture est bonne, souligne-t-il.
Le directeur de l’ACPIQ, Gil Thériault (photo: CFIM)
L’objectif est d’arriver à parler d’une même voix concernant l’avenir de l’industrie, explique-t-il.
Les réflexions porteront sur trois enjeux principaux: la réglementation, la science et la valorisation de la ressource. Chaque sujet sera porté par un expert dans le domaine, chargé de consulter l’industrie.
Dans les prochaines semaines, les présidents et présidente de ces enjeux tiendront es consultations afin de mieux cerner les éléments relatifs à ces enjeux. Ils procéderont également à des appels de mémoire, peut-on lire dans le communiqué.
En novembre, l’assemblée accouchera d’un rapport, et donc de recommandations, destiné aux deux paliers de gouvernement ainsi qu’à des organisations locales et régionales.
Gil Thériault espère que l’approche menée par l’industrie, plus près du terrain, résonne auprès des décideurs.
Les dates et moyens de consultation seront annoncés ultérieurement.
Les états généraux sur la gestion du phoque sont une démarche collaborative entre l’ACPIQ, l’Agence Mamu Innu Kakussesht et le musée Exploramer.
À l’approche du scrutin fédéral du 28 avril, CFIM a demandé aux candidat(e)s de la circonscription Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine–Listuguj ce qu’ils retiennent de leur expérience électorale.
La député libérale sortante, Diane Lebouthillier, dit avoir été témoin de l’inquiétude des citoyens devant l’enjeu des tarifs douaniers américains.
Le bloquiste Alexis Deschênes est d’avis que son adversaire libérale n’a pas livré la marchandise malgré ses 10 ans à la Chambre des communes.
Le conservateur Jean-Pierre Pigeon estime pour sa part avoir été suffisamment présent sur le terrain pour se faire connaître des électeurs.
Selon le candidat du Parti populaire, Christian Rioux, la menace tarifaire a été instrumentalisée par les autres partis et nuit à sa formation politique.
De son côté, celui qui se présente pour le Parti Rhinocéros, Shawn Grenier, se dit «.agréablement surpris.» par l’accueil qu’il a reçu des citoyens.
La candidate néodémocrate Denise Giroux ne semble pas avoir mené campagne dans la circonscription, ni sur les réseaux sociaux, et n’a donné aucun signe de vie aux médias gaspésiens et madelinots.
Seuls deux des six candidat(e)s, Diane Lebouthillier et Alexis Deschênes, ont visité l’archipel madelinot en vue de l’élection.
Malgré que la grippe aviaire continue de circuler aux États-Unis et au Canada, les fous de Bassan qui se réfugient au Rocher aux Oiseaux ne devraient pas trop subir un grand épisode de mortalité cette année. C’est du moins ce à quoi s’attend le biologiste Jean-François Rail, du Service Canadien pour la faune.
La colonie remonte tranquillement la pente après avoir été frappée de plein fouet par le virus H5N1 en 2022, qui a fauché plus de 60% des couples nicheurs.
Le déclin de la colonie est particulièrement visible lorsqu’on compare les photos des relevés aériens (photo: Jean-François Rail)
M. Rail a constaté des signes encourageants côté reproduction l’an dernier.
Les inventaires aériens effectués dans les trois colonies de fous de Bassan du Québec permettront d’évaluer l’état de l’espèce.
Des cas isolés de grippe aviaire ont été recensés parmi des oiseaux migrateurs dans les dernières semaines, notamment chez des bernaches à l’Île-du-Prince-Édouard.
Une épidémie fait rage aux États-Unis, tant dans des poulaillers que des troupeaux de vaches. Environs 170 millions de poules ont été abattues, entrainant notamment une hausse fulgurante du prix des œufs dans les épiceries américaines.
La Corporation du Parc de Gros-Cap se prépare à relever d’importants défis liés à l’érosion au cours des prochaines années.
Face au recul des falaises et aux cavités qui se creusent sous la péninsule, la plupart des bâtiments et plusieurs emplacements de camping sont menacés et devront, selon des échéances variables, être déplacés. Le directeur général de la corporation, Sébastien Cummings, explique que la vocation du site sera inévitablement appelée à changer.
Le directeur général de la Corporation du Parc de Gros-Cap, Sébastien Cummings (photo: CFIM)
À son emplacement le plus étroit, il ne reste qu’une cinquantaine de mètres entre les deux rives de la péninsule, là où les prochains travaux d’enrochement doivent être réalisés (photo: CFIM)
Ces sommes serviront notamment à construire un ouvrage de protection, qui permettra de manière provisoire d’éviter que le parc soit séparé en deux par l’érosion. Selon Sébastien Cummings, il s’agit d’un «.enrochement de survie.», qui laissera à la corporation le temps nécessaire pour planifier l’avenir du site de plein air. Il précise comment l’argent octroyé sera utilisé.
Il ajoute que plusieurs options sont sur la table en ce qui a trait au sort du parc et de ses installations. Il affirme néanmoins que l’organisation compte poursuivre ses activités, même si celles-ci doivent être relocalisées ou ajustées à la réalité géologique changeante.
L’an dernier, le Parc de Gros-Cap a complété un enrochement qui visait notamment à protéger ses installations septiques, grâce à un financement de 477.000.$ accordé en 2021 par le ministère du Tourisme. C’est d’ailleurs avec une partie de cette somme que l’organisme est parvenu à produire les plans et devis nécessaires pour la réalisation de l’ouvrage de protection actuellement prévu.
L’évêque de Gaspé garde des souvenirs touchants du pape François, qui a rendu l’âme lundi dernier à l’âge de 88 ans.
Mgr Claude Lamoureux a rencontré le souverain pontife à trois reprises, à l’occasion de brefs échanges personnels et en groupe au Canada et à Rome.
Il dit avoir été marqué par la tournée canadienne du pape en 2022, lorsqu’au nom de l’Église, il a présenté ses excuses aux peuples autochtones pour les traitements subis dans les pensionnats.
Mgr Lamoureux se remémore la visite à la Basilique Sainte-Anne-de-Beaupré et la rencontre de François avec un enfant handicapé.
Mgr Lamoureux souligne que le pape était un homme avec beaucoup d’humour et très lucide, doté d’une vaste connaissance des cultures. L’évêque de Gaspé appréciait en particulier l’approche très près du peuple de François.
Les funérailles du souverain pontife seront célébrées samedi au Vatican.
Un conclave sera ensuite convoqué pour qu’un successeur soit choisi par les 135 cardinaux-électeurs. Selon les règles vaticanes, le conclave doit débuter entre le quinzième et le vingtième jour après le décès du pape, donc entre le 5 et le 10 mai.
L’Église catholique regroupe 1,8 milliard de fidèles sur la planète.
Dans le cadre d’un débat diffusé sur les ondes de CFIM, la députée sortante et son opposant bloquiste ont chacun exprimé leur vision respective sur les enjeux relatifs au comté Gaspésie–Les Îles-de-la-Madeleine–Listuguj.
Devant une trentaine de citoyens et dans un climat plutôt courtois, Mme Lebouthiller et M. Deschênes ont entre autres abordé les thématiques: économie, pêche et transport.
Les citoyens réunis pour assister au débat dans les locaux de CFIM.
Le candidat du Bloc québécois a souligné l’incapacité de sa rivale à faire avancer des dossiers importants malgré ses trois mandats comme ministre.
Alexis Deschênes, le candidat du Bloc québécois.
Sur le thème de l’environnement, M. Deschênes a critiqué les subventions fédérales aux compagnies pétrolières.
La candidate libérale a défendu son gouvernement en indiquant que notre société a toujours besoin de pétrole, ajoutant que les montants offerts servent à investir dans la recherche et le développement afin d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
Diane Lebouthillier, députée sortante et candidate du Parti libéral du Canada.
Questionnée sur le ton hostile de la campagne, elle a mentionné n’avoir rien contre son adversaire politique, mais que certains votes d’opposition du Bloc québécois l’ont exaspérée.
Le candidat bloquiste a quant à lui rétorqué que son parti s’est d’abord et avant tout exprimé contre le budget déficitaire.
Mme Lebouthillier s’est dit fière d’avoir attiré l’attention d’Ottawa vers les Îles au cours des dernières années, alors que M. Deschênes propose d’incarner une alternative qui selon lui, défendrait mieux les intérêts du Québec.
Diane Lebouthillier, la journaliste et modératrice du débat Laurence Dami-Houle, Alexis Deschênes et le journaliste Philippe Pesant-Bellemare
Le CISSS des Îles envisage une autre année financière difficile, alors que les enjeux de main d’œuvre indépendante ne sont toujours pas résolus.
Lors d’une conférence de presse organisée mercredi, l’organisation a indiqué que sa situation déficitaire perdure, bien que le recours aux agences ait diminué. La PDG du CISSS, Sophie Doucet, estime que la construction d’un immeuble de 60 logements destinés aux employés du CISSS permettra de stopper l’hémorragie monétaire.
La PDG du CISSS des Îles, Sophie Doucet (photo: CISSS des Îles)
Elle ajoute que le petit volume d’activités dans les établissements de l’archipel rend certaines économies plus difficiles, puisqu’il est nécessaire de maintenir un minimum de ressources humaines et matérielles afin d’éviter des bris de service.
Rappelons que le recours à la main-d’œuvre indépendante doit prendre fin au plus tard dans environ un an et demi, soit le 18 octobre 2026.
Sophie Doucet a également présenté une mise à jour quant au transfert de responsabilité du CHSLD Plaisance des Îles, dorénavant sous l’égide du CISSS. Elle indique que des discussions sont encore en cours afin de compléter la transition des 75 travailleuses et travailleurs vers le secteur public.
Depuis le 1er décembre 2024, les états financiers du CISSS des Îles relèvent de Santé Québec, à l’instar des autres établissements publics.
Le gouvernement Legault a récemment déposé un projet de loi pour pénaliser les clients fantômes, au coût de 10 dollars par tête pour les groupes de cinq personnes et plus.
Pour le second et dernier volet de son reportage, le journaliste Olivier Caron s’est intéressé à la réaction du milieu de la restauration à l’égard de ce projet de règlement.
Des restaurateurs madelinots émettent des réserves quant au projet de loi déposé par Québec.
Ils considèrent que la mesure dévoilée en mars dernier n’est pas assez contraignante pour les clients qui n’honorent pas leur réservation.
D’après le chef exécutif du Bistro Accents, Hugo Lefrançois, la loi, telle qu’elle est énoncée, serait d’abord un outil de conscientisation auprès de la population.
Hugo Lefrançois, chef exécutif du Bistro Accents. Photo: CFIM
À l’instar de l’Association Restauration Québec qui demandait une pénalité deux fois plus importante, les intervenants rencontrés jugent dérisoire le 10 dollars par tête prescrit actuellement par le gouvernement.
Ils questionnent également la décision d’acquitter d’éventuelles sanctions les petits groupes de moins de cinq clients qui, selon eux, représentent la majorité des réservations fantômes, aussi appelées « no show ».
Évoquant les réalités multiples dans le domaine de la restauration, certains propriétaires tel que François Gaulin du Quai 360, préféreraient gérer eux-mêmes les pénalités en fonction de leurs besoins.
François Gaulin, propriétaire du Quai 360. Photo: CFIM
Advenant que la loi soit adoptée sans modification, la presque totalité des propriétaires de restos contactés ne prévoit par l’appliquer lors de la prochaine saison estivale.
Ils craignent que les dépenses engendrées par l’implantation d’une telle mesure excèdent les bénéfices générés.
Pour certains, le futur règlement exigerait une automatisation de leur système de réservation, et donc des coûts supplémentaires.
D’autres redoutent que l’obligation de transmettre les données d’une carte de crédit puisse rebuter une partie de leur clientèle.
Mentionnons que tous les citoyens du Québec ont jusqu’au 2 mai pour soumettre leurs commentaires à l’Office de la protection du consommateur à l’égard de ce projet de règlement.
Dès le mois prochain, le sergent-détective André Surprenant arpentera de nouveau l’archipel à la recherche de bandits.
La plateforme Vidéotron a annoncé la deuxième saison de la série télé Détective Surprenant, dont le tournage débutera à la mi-mai aux Îles.
Cette fois encore, des comédiens madelinots enfileront leurs costumes et côtoieront des visages bien connus du petit écran.
Produits par V10 Média, en collaboration avec Québecor Contenu, les six épisodes de Détective Surprenant: le Baron de l’archipel s’articuleront autour d’un meurtre survenu pendant la Mi-Carême.
Le gouvernement Legault a récemment déposé un projet de loi pour pénaliser les clients fantômes, au coût de 10 dollars par tête pour les groupes de cinq personnes et plus.
Le journaliste Olivier Caron est allé voir ce que les restaurateurs madelinots pensent de cette mesure.
Pour ce premier reportage de deux, il s’est intéressé au phénomène des réservations fantômes, aussi appelés « no show ».
Le milieu de la restauration aux Îles est de plus en plus préoccupé par les réservations fantômes.
Les restaurateurs rencontrés sont unanimes : les clients qui n’honorent pas leur engagement privent les établissements de revenus importants, alors que leurs marges bénéficiaires sont déjà très minces.
Dans le contexte où il est parfois difficile de trouver une table sur l’archipel pendant l’été, la propriétaire du Café de la Grave, Marie-Claude Vigneault, ajoute que ce geste brime d’autres consommateurs.
Marie-Claude Vigneault, propriétaire du Café de la Grave.
Alors que plusieurs entrepreneurs dénoncent les clients qui effectuent des réservations dans différents restaurants pour le même repas, Mme Vigneault explique que certains citoyens semblent ignorer la portée de leurs gestes.
Les conséquences d’une réservation fantôme sont différentes d’un établissement à l’autre.
De par leur emplacement, certains restaurants réussissent à offrir les places libérées à la suite d’un « no show » aux passants, alors que d’autres doivent se résigner devant des tables désertes.
La propriétaire des Pas Perdus, Josianne Cormier, souligne que les restos à grand volume comme le sien bénéficient d’une plus grande souplesse alors que ceux offrant deux ou trois services distincts peinent à combler les désistements à cause des contraintes de temps.
La copropriétaire du restaurant Eva, Andréanne Cordeau, partage l’avis de l’ensemble de ses collègues restaurateurs : bien que le phénomène ait toujours existé, il s’est accentué au cours des dernières années.
Andréanne Cordeau, copropriétaire du restaurant Eva. Photo: restauranteva.ca
Bien que cela ne fasse pas consensus au sein des restaurateurs rencontrés, il semblerait que la clientèle touristique est plus encline aux réservations non honorées.
Selon l’Association Restauration Québec, le problème des « no-shows » ferait perdre en moyenne 49 000$ annuellement aux entrepreneurs en restauration de la province.
Les jeunes hockeyeurs madelinots ont remporté deux coupes Chevrolet lors du tournoi provincial annuel qui s’est tenu en fin de semaine sur la Rive-Nord de Montréal.
Dans la catégorie M13 AA, l’Escouade des Îles a fait plier le Phoenix de Sherbrooke en marquant 10 buts contre 4, lors de la finale qui avait lieu dimanche. L’attaquant Maxime Arseneau s’est particulièrement démarqué en cumulant cinq buts et trois aides au cours de la partie.
L’équipe M13 de l’Escouade des Îles (photo: page FB de Hockey Gaspésie Les-Îles)
De leur côté, les M11 BB ont vaincu les Barons de la région de Québec, avec un score de 7 à 2.
Pour leur part, les M15 AA ont frappé un mur, samedi, en s’inclinant en huitième de finale devant le Royal de l’Outaouais, par la marque de 1 à 0.
Le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM), s’est distingué lors du cinquième Sommet canadien de l’économie circulaire, qui avait lieu la semaine dernière à Montréal.
L’organisation a reçu le prix Initiatives circulaires 2025, dans la catégorie Équipe de recherche-action, afin de souligner ses efforts de «.récupération et de recyclage de résidus des pêches en circuit court.» en relation avec les besoins locaux.
La directrice associée du CERMIM, Mayka Thibodeau, était présente au Sommet pour l’occasion. Elle y a également livré une présentation sur le potentiel des milieux insulaires comme banc d’essai pour améliorer les modes de consommation et limiter le gaspillage des ressources.
Par ailleurs, le Rassemblement des Pêcheurs et Pêcheuses de Côtes des Îles (RPPCÎ) a été choisi à titre de coup de cœur du public dans la région, après avoir obtenu la faveur des Gaspésiens et des Madelinots. L’association œuvre notamment à la récupération des casiers à homard en fin de vie et au réemploi des matériaux qui les composent afin d’éviter leur enfouissement.
La Régie intermunicipale de transport Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (RÉGÎM) a enregistré un achalandage record sur l’archipel l’an dernier avec 8445 passages.
Il s’agit d’un bond de 41% vis-à-vis 2023.
Le tableau comparatif des déplacements laisse voir une hausse des passages dans 4 MRC sur 6 (source: rapport annuel RÉGÎM)
Selon le rapport d’activités de la RÉGÎM, l’ajout de trajets les samedis au plus fort de la saison estivale a contribué à la hausse de la fréquentation.
Les navettes déployées pour le Concours des châteaux de sable ont aussi été très populaires, cumulant plus de 800 passages.
Plus largement dans la région, le transport collectif a brisé un nouveau record d’achalandage avec plus de 90 000 déplacements effectués.
Le bilan annuel est marqué par la révision de la tarification, l’ajustement des horaires et l’obtention de financement pour électrifier le service.
Aux Îles, la signature d’une entente entre la RÉGÎM et l’organisme de transport adapté et collectif du territoire compte parmi les faits saillants.
La candidate du Nouveau Parti démocratique dans le comté Gaspésie–les Îles–Listuguj, Denise Giroux, ne cherchera pas à se faire connaître sur le territoire d’ici le scrutin fédéral.
Contactée par courriel, la formation politique indique que Mme Giroux n’accordera aucune entrevue médiatique au cours de l’élection et n’a communiqué aucune information à son sujet.
Aucune photo ni curriculum vitae de la candidate n’apparaît sur le site web du NPD.
Selon ce que rapportent différents médias, Denise Giroux est née d’une famille franco-ontarienne et est avocate de formation.
Militante et bénévole néo-démocrate depuis longtemps, elle a déjà brigué les suffrages pour le parti en 2019 et 2021 en Outaouais.
Dans le passé, les causes environnementales et la justice sociale trônaient au sommet de ses priorités.
Plusieurs éléments propres aux réalités régionales font en sorte que les inégalités persistent entre les hommes et les femmes.
C’est ce qui ressort de la mise à jour de l’État des lieux de la condition féminine en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine. Le rapport décline l’évolution des enjeux sur le territoire en matière de santé, d’autonomie financière, d’éducation, de violences et d’autonomie financière.
La coordonnatrice de la Table de concertation féministe de la Gaspésie et des Îles, Nastassia Williams-Valois (photo: CFIM)
L’accès inégal aux soins de santé demeure une problématique préoccupante aux yeux de la coordonnatrice de la Table de concertation féministe, Nastassia Williams-Valois.
Le manque de places en services de garde constitue «un grave recul pour les femmes, qui se voient privées d’accès au marché du travail» peut-on lire dans le document. En date de l’automne dernier, le nombre de places manquantes était estimé à 133 aux Îles.
Cette situation a des conséquences financières importantes sur les familles, particulièrement les mères, plus promptes à rester à la maison. «Pour plusieurs parents, les recherches infructueuses les amènent à prendre un congé sans solde ou quitter leur emploi». Le rapport explique que de fonctionner avec un revenu réduit place les ménages en situation de précarité financière, ce qui s’aggrave lors de l’arrivée d’un second enfant.
« Si elles décident d’avoir un autre enfant, les femmes qui travaillent moins ou pas du tout se retrouvent avec une prestation du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) moindre lors de leur second congé de maternité, les appauvrissant encore davantage ».
Nastassia Williams-Valois fait le lien entre cette réalité et la lutte que mènent actuellement les travailleuses des CPE.
Le rapport met également en lumière les disparités dans les revenus entre les femmes et les hommes dans la région.
En 2023, le salaire hebdomadaire moyen des femmes, 953,66$, représentait 80% de celui des hommes, 1192,14$. Le salaire horaire moyen des femmes (27,99$/h) est également inférieur à celui des hommes (29,58$/h). Cet écart se reflète et s’accentue au moment de la retraite.
L’état des lieux rappelle que la région est l’une des plus touchées en matière de violence. « Les femmes sont victimes en plus grand nombre que les hommes de violences sexuelles et conjugales, de même que de harcèlement », y est-il mentionné. Citant les données policières de 2021, on ajoute que les Gaspésiennes et Madeliniennes sont presque cinq fois plus nombreuses que les homologues masculins à déclarer avoir été victimes d’infractions sexuelles.
La Table de concertation féministe Gaspésie–les Îles a formulé une vingtaine de recommandations pour améliorer la condition féminine, dont la mise en place de politique facilitant la conciliation travail-famille, la création de logements sociaux et abordables et l’éducation aux stéréotypes de genre.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
Québec annonce une enveloppe de 2,1 millions de dollars pour la Municipalité des Îles afin de l’épauler dans sa lutte contre l’érosion.
Selon le communiqué, la somme servira dans un premier temps à réaliser « une étude de risques et l’évaluation de différents scénarios » pour la Pointe de Grande-Entrée.
Le secteur trône au sommet de la liste des sites jugés les plus vulnérables aux aléas côtiers par l’administration municipale. Dans son Cadre d’intervention en érosion et submersion côtières, on écrivait qu’une étude était nécessaire pour parvenir à des pistes d’adaptation.
Source: Communauté maritime
Les fonds devront aussi être utilisés pour élaborer un plan d’adaptation incluant l’implantation d’« un ouvrage transitoire » pour sécuriser l’accès au Parc de Gros-Cap. La Municipalité aura également pour mandat d’accompagner la Corporation dans ses démarches, « pour diversifier ses activités et, éventuellement, les relocaliser ».
En 2021, le ministère québécois du Tourisme avait accordé 477 000 dollars à l’entreprise touristique pour des ouvrages de protection sur quatre portions du site, notamment pour mener des travaux d’urgence pour empêcher le chemin d’accès de disparaître. Selon un article de Radio-Canada, le montant s’est évaporé dans des études en amont et pour l’enrochement des installations septiques, sans toucher à la route. Devant les falaises qui s’effritent et les coûts qui explosent pour protéger le terrain sur le long terme, le Parc de Gros-Cap indiquait réfléchir à un possible déménagement.
Les pancartes appelant à la prudence se sont multipliées sur le site du Parc de Gros-Cap au fil des ans (photo: CFIM)
Le site figure en 14ème place sur 31 dans la liste municipale des endroits les plus vulnérables aux Îles.
Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation ainsi que le ministère de l’Environnement, de la Lutte aux changements climatiques, de Faune et des Parcs ont du même souffle octroyé près de 1,7 million de dollars à la Ville de Carleton-sur-Mer pour l’aider à trouver des solutions aux enjeux d’érosion et de submersion côtières.
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