Des fermetures de cueillette de mollusques sont actuellement en vigueur dans plusieurs secteurs coquilliers des Îles en raison des risques de contamination.
Pêches et Océans Canada a décrété une interdiction de pêche pour les toutes espèces de bivalves (couteau de l’Atlantique, mactre d’Amérique, mye commune, mactre de Stimpson, moule bleue) dans le port de Grande-Entrée, autour des installations portuaires de Mines Seleine ainsi que dans le havre de pêche de Pointe-Basse.
Le quai de la lagune de Pointe-aux-Loups, le périmètre Est du village et le deuxième Îlet du Détroit sont aussi visés par l’ordonnance, qui ne précise pas de date de fin pour l’avis.
De plus, le ministère annonce l’ouverture de la pêche récréative aux poissons de fonds, autorisée du 23 juillet au 28 août.
Chaque usager peut garder un total de 15 poissons de fond par jour, incluant une combinaison d’au plus cinq morues et/ou merluches blanches.
Rappelons que du côté du maquereau, la limite est de 20 spécimens par jour par personne d’une taille minimale de 26,8 centimètres, soit 10,5 pouces.
Les élus madelinots se disent préoccupés par les difficultés financières de l’entreprise LA Renaissance des Îles et espèrent que les pêcheurs et fournisseurs de l’entreprise puissent être rapidement payés.
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, souhaite notamment que des mécanismes soient mis en place afin d’éviter que les pêcheurs ne fassent les frais des difficultés financières des acheteurs accrédités.
M. Arseneau, qui est également porte-parole en pêcheries pour le Parti québécois, est d’avis que le gouvernement doit intervenir pour protéger les parties lésées.
Pour sa part, le maire Jonathan Lapierre a eu des échanges la semaine dernière avec le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, afin de l’informer de la situation et de l’inviter à se saisir du dossier.
Il indique toutefois que ces discussions ne visaient pas à demander une aide financière pour l’entreprise, puisque c’est à elle de mener ce type de démarche.
Une rencontre était également prévue mardi en fin de journée entre M. Lapierre et le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, afin de lui partager les inquiétudes du secteur.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
L’ouvrage nécessitera plus de 143 000 tonnes d’agrégats, dont quelques 103 400 tonnes seront importées du continent, indique le directeur de l’ingénierie, des TIC et des bâtiments à la Municipalité des Îles, Jean Hubert.
Un total de 22 barges sont attendues, au rythme d’une barge tous les cinq jours à compter de jeudi, ce qui engendrera inévitablement du trafic dans le centre-ville, constate-t-il.
Les matériaux granulaires restants seront acheminés à partir de carrières des Îles, souligne-t-il, soit la pierre tout-venant qui sera utilisée pour combler des grottes ciblées et constituer le noyau sous la recharge de plage.
À l’instar de projet du site historique de La Grave, un tablier d’agrégats viendra recouvrir le tout, cette fois-ci d’une hauteur de 4,1 mètres par rapport au niveau de la mer, ce qui viendra changer l’apparence de la falaise, signale-t-il.
L’imposant chantier dispose d’une enveloppe de 11,6 millions de dollars, dont 8 millions proviennent du protocole d’entente entre la Municipalité et le ministère de la Sécurité publique, tandis que le fédéral allonge la différence.
Notons que le segment du Sentier du Littoral situé entre le chemin Boudreau (près de Résidence Plaisance) et le chemin Petitpas (entre la Place Sumarah et le Tim Hortons) sera fermé à la circulation pour toute la durée des travaux, mais les autres portions demeurent accessibles, assure Jean Hubert.
L’entreprise de transformation de produits marins LA renaissance des Îles est en défaut de paiement envers 67 homardiers pour les débarquements des deux dernières semaines de pêche.
Selon l’Office des pêcheurs de homard des Îles (OPHIM), les sommes en souffrance pourraient atteindre au moins 3,7 millions de dollars.
Le président de l’Office, Rolland Turbide, indique qu’une mise en demeure a été envoyée à la PDG de LA Renaissance des Îles, Lynn Albert.
Un pêcheur qui a souhaité garder l’anonymat indique avoir tenté d’encaisser le 8 juillet un chèque émis par LA Renaissance d’une valeur de plus de 150 000 $.
Or à sa surprise, le chèque s’est avéré sans provision, sans avertissement préalable de la part de l’entreprise.
Il indique avoir immédiatement contacté Mme Albert, qui lui aurait aussitôt garanti que le paiement allait être fait mais qu’il fallait s’attendre à un délai.
S’il a bon espoir que les pêcheurs seront payés, M. Turbide estime tout de même que la confiance est brisée envers LA Renaissance des Îles et sa PDG.
Dans un communiqué émis ce matin, le maire Jonathan Lapierre indique qu’une rencontre est prévue à ce sujet avec le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), André Lamontagne, plus tard en journée.
Contactée par notre salle de nouvelles, Mme Albert a indiqué par voie écrite qu’elle ne souhaitait pas commenter le dossier.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Allaitement Sein-Pathique change de nom et devient Entraide Sein-Pathique, tout en conservant sa mission initiale.
Le changement de logo et d’image de marque est né d’une volonté de mieux refléter la clientèle du groupe d’entraide, qui, au fil du temps, a élargi son rôle de soutien aux familles allaitantes et non allaitantes, explique la responsable des communications, Marie-Philippe Beaulieu.
Entraide Sein-Pathique offre entre autres le marrainage d’allaitement, le prêt de matériel, divers ateliers ainsi que des rencontres prénatales en continu sur l’alimentation des nouveaux-nés.
Par ailleurs, 2021-2022 s’est révélée être une année chargée pour l’organisme, indique la vice-présidente du conseil d’administration, Marie-Joëlle Richard.
Les causeries hebdomadaires sont aussi maintenues tout au long de l’été, rappelle-t-elle.
Marie-Philippe Beaulieu ajoute qu’Entraide Sein-Pathique lancera de nouvelles activités à l’automne, dont des cours prénataux destinés aux deuxièmes parents, et que l’organisme travaille actuellement sur un projet de conciliation travail-famille.
Pour réécouter l’entrevue produite et diffusée à l’émission Lendemain de veille, cliquez ici.
Malgré la hausse des cas de COVID-19 dans la région, la Santé publique Gaspésie–les Îles estime que la situation est loin d’être alarmante.
Selon les données de l’Institut national de santé publique du Québec, plus de 520 personnes ont reçu un résultat positif à un test de dépistage entre le 26 juin et le 9 juillet, soit plus du double du total des deux semaines précédentes.
Toutefois, le nombre d’infections semblerait avoir atteint un palier la semaine dernière après une croissance constante depuis le début du mois de juin, estime le docteur Yv Bonnier-Viger.
La contagiosité des sous-variants d’Omicron et l’absence de mesure sanitaire populationnelle constituent la recette parfaite pour une propagation estivale accrue, mais le portrait actuel n’est pas inquiétant, explique-t-il.
La prudence demeure de mise, insiste-t-il, notamment dans un contexte de manque de main-d’œuvre, puisque personne n’est à l’abri d’une réinfection ou de développer des symptômes plus sévères, voire la COVID-19 longue.
Le lavage des mains ainsi que le port du masque dans les endroits publics ou les rassemblements à grand déploiement doivent devenir des habitudes, souligne-t-il, surtout lorsqu’on a le nez qui coule ou une toux persistante.
Le Dr Bonnier-Viger indique qu’une nouvelle vague de cas est à prévoir à l’automne et croit que le scénario risque de se répéter à plus long terme.
En date de vendredi dernier, le CISSS des Îles effectuait une trentaine de dépistages COVID-19 quotidiennement et notait 28 travailleurs absents.
Une hausse des consultations et des résultats positifs à des tests est remarquée, de même que deux hospitalisations des suites de la maladie.
Pour réécouter l’entrevue avec le directeur de la santé publique régionale :
Il faudra cependant attendre l’automne avant de connaître le coût total des opérations, puisqu’il n’est pas exclu que de nouvelles activités de nettoyage soient mises en œuvre plus tard cet été.
La souche H5N1, qui affecte de manière significative les oiseaux marins du golfe et de l’estuaire du Saint-Laurent, touche notamment les oiseaux aquatiques, les oiseaux de proie ainsi que les corvidés, tels que les corneilles et les geais bleus.
Interrogé au sujet de la chasse à la sauvagine, le ministère considère qu’elle demeure une activité sécuritaire bien que des précautions soient de mise, précise M. Labonté.
Le MFFP rappelle aussi que la manipulation à mains nues d’animaux malades ou morts est fortement déconseillée.
2022 constitue une année test pour la pêche au calmar, qui débute aujourd’hui dans la province, après quatre décennies de pause.
Les mesures de gestion mises en place par Pêches et Océans Canada se veulent conservatrices, mais pourront être revues à la fin de la saison, déclare Antoine Rivierre, agent régional principal à la gestion de la ressource pour le ministère pour la région du Québec.
Aucun autre permis ne sera délivré cette année, souligne-t-il, ce qui fait que les 14 titulaires actuels, tous des Madelinots, auront le champ libre pour tester les eaux ainsi que les avenues de rentabilité.
La biomasse devrait être au rendez-vous, indique la chercheure scientifique en écosystèmes halieutiques Marie-Julie Roux.
L’encornet rouge nordique a effectué un retour en force en eaux canadiennes dans les cinq dernières années, enregistrant même un sommet en 2020 dans les relevés annuels du MPO, spécifie-t-elle.
Elle ajoute que malgré les conditions favorables donnant lieu à une abondance de mollusques, la tenue d’une pêcherie commerciale à plus grande échelle et à plus long terme n’est pas garantie :
Les détenteurs de permis du Canada, majoritairement basés à Terre-Neuve et en Nouvelle-Écosse, ont accès à un quota global de 29 467 tonnes, déterminé par l’Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.
La saison du calmar prendra fin le 30 novembre prochain, à moins que les pêcheurs n’atteignent le taux autorisé de captures avant cette date.
L’épidémie de grippe aviaire observée chez plusieurs oiseaux sauvages du Saint-Laurent semble s’être transmise à la colonie de phoques communs de l’estuaire, selon des prélèvements effectués sur une quinzaine de carcasses signalées au Bas-Saint-Laurent.
Les résultats d’analyse doivent toutefois être confirmés par l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
D’après les premières hypothèses, la cohabitation avec les eiders à duvet, qui partagent les rochers notamment pendant la mise bas du phoque, serait en cause.
Une première hausse de mortalité avait été observée au mois de mai mais le phénomène s’est amplifié au mois de juin, si bien que l’espèce présente un taux de mortalité 8 fois supérieur à la normale.
Si la maladie s’avère fatale pour plusieurs individus, les différents experts cités dans d’autres médias s’entendent pour dire qu’elle ne représente pas un danger pour la colonie.
Notons qu’aucun cas de grippe aviaire n’a toutefois été rapporté chez les phoques des Îles-de-la-Madeleine.
En visite aux Iles, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, est allé à la rencontre de différents acteurs du milieu.
La formation politique fédérale entend être vocale à propos de la mise au rencart de la pêche au maquereau et au hareng dans l’est du Canada ainsi que par rapport à un élargissement des paramètres de la reprise de la pêche au calmar.
M. Blanchet s’est entretenu à cet effet avec les représentants des associations de pêcheurs ainsi qu’avec Benoît Arseneau du Fumoir d’Antan.
S’il voit d’un bon œil la publication à venir des analyses commandées dans le dossier du port de Cap-aux-Meules et de la grue portique, il s’explique bien mal comment ceux-ci ont pu s’étirer dans le temps, considérant leur importance pour la communauté.
Par ailleurs, le chef du Bloc est d’avis qu’une opposition forte composée de députés souverainistes est le seul moyen d’entretenir un rapport de force avec Ottawa et d’obtenir des gains pour le Québec.
Questionné à propos des élections québécoises qui se tiendront à l’automne, il mentionne ne pas vouloir s’immiscer dans la campagne tout en soulignant le risque de donner un mandat unilatéral au gouvernement.
Lors de sa visite, Yves-François Blanchet a aussi causé environnement avec le photographe Mario Cyr en plus de participer à des événements culturels.
Le symposium de peinture de l’Étang-du-Nord laisse place à Panorama, un évènement multidisciplinaire se déroulant au Site de la Côte entre le 29 juillet et le 5 août.
Ateliers, conférences, performances : une semaine complète d’activités gravitant autour des arts visuels est à l’agenda.
La coordonnatrice du Site de la Côte, Dominique Bouffard, explique qu’en plus d’y apporter une touche multidisciplinaire, l’objectif est de promouvoir les artistes qui œuvrent ici et de valoriser leur travail auprès des Madelinots et des visiteurs.
En modifiant la formule du symposium, la Corporation de développement portuaire de l’anse cherche ainsi à continuer d’occuper pleinement son rôle de diffuseur culturel.
L’artiste Claude Bourque souligne l’importance d’avoir un lieu à vocation professionnelle pour exposer les œuvres qui se déploient de multiples façons en autant de disciplines artistiques.
L’inauguration de l’exposition collective regroupant plus d’une quinzaine d’artistes, qui se veut le premier volet du projet, est prévue vendredi à 17h dans le cadre d’un vernissage organisé à la salle principale du Site de la Côte.
La Communauté maritime recevra une subvention de 2 millions de dollars sur deux ans afin de compenser les coûts associés au transport des matières résiduelles vers le continent.
Le maire Jonathan Lapierre estime que les deux prochaines années permettront de réfléchir à des alternatives dans le traitement des ordures produites sur l’archipel.
M. Lapierre souligne cependant que l’exportation pourrait rester l’option à privilégier.
Le cas échéant, il a bon espoir que la subvention accordée pour compenser le surcoût puisse être renouvelée.
Dans l’immédiat, les sommes dégagées grâce à ce financement devraient permettre d’améliorer les infrastructures du Centre de gestion des matières résiduelles, précise-t-il.
Rappelons que les déchets produits sur l’archipel sont expédiés par voie maritime au site d’enfouissement technique de Saint-Rosaire.
Les matières recyclables sont quant à elles envoyées au site de recyclage de Victoriaville.
Selon les chiffres fournis par la Communauté maritime, la gestion des matières résiduelles représente 17 % de son budget annuel, ce qui équivaut en 2022 à 4,8 millions de dollars.
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Fin juin, une équipe de chercheurs du ministère de Pêches et Océans Canada était de passage aux Îles-de-la-Madeleine afin de réaliser un double mandat.
Leur mission? Étudier l’utilisation de l’habitat marin du secteur de l’Île Brion par deux espèces ainsi que leurs interactions : le requin blanc et le phoque gris.
Chaque année, à Cape Cod aux États-Unis, entre 100 et 200 requins blancs sont équipés d’émetteurs acoustiques afin de récolter des données sur leurs comportements lors de leurs déplacements sur la côte atlantique de l’Amérique du Nord.
En 2021, cinq hydrophones – des micros sous-marins – ont été déployés autour de l’Île Brion dans le but d’améliorer la couverture acoustique dans le golfe du Saint-Laurent afin de faciliter leur repérage, explique Xavier Bordeleau, chercheur scientifique à Institut Maurice-Lamontagne.
Les premiers relevés ont confirmé que les requins sont nombreux à fréquenter le secteur, ce qui a mené cette année à l’ajout de stations d’écoute supplémentaires de part et d’autre de l’archipel, indique-t-il.
L’Île Brion est d’autant plus un secteur d’intérêt en raison de la présence d’une grande colonie de phoques gris, qui constituent une proie de choix pour les requins blancs.
Les études sur la trajectoire et les habitudes du prédateur, considéré comme une espèce en péril au Canada, se font en parallèle d’une recherche semblable sur les phoques gris de l’Atlantique.
Depuis 1993, des émetteurs satellites sont installés sur la tête de pinnipèdes afin de surveiller la dynamique et l’évolution des populations, de même que leur impact sur les autres espèces aquatiques.
Xavier Bordeleau, chercheur en écologie des pinnipèdes et des relations proies/prédateurs (source photo: MPO)
Xavier Bordeleau mentionne que cette année, en plus des transmetteurs qui permettent un retour en temps réel sur leur position, les huit phoques gris capturés ont été pourvus de récepteurs acoustiques portatifs.
Il s’agit de travaux de longue haleine, souligne le chercheur, qui produiront des données plus révélatrices sur la présence des requins blancs au Canada atlantique dans les trois ou quatre prochaines années.
Il ajoute que les suivis sur les phoques gris devraient proposer sous peu une mise à jour du portrait du cheptel de l’Île Brion, qui constitue la 2ème plus grande colonie de l’espèce au pays.
Pour réécouter l’entrevue intégrale avec Xavier Bordeleau :
Un grand requin blanc de près de 3,5 mètres a été identifié mercredi au large des Iles, rapporte l’organisme américain Ocearch, qui fait le suivi des déplacements de plusieurs spécimens via des outils technologiques.
L’individu surnommé Maple, une femelle de 1264 livres (573 kg) est présentement dans le secteur de Grande-Entrée après avoir été repéré en Nouvelle-Écosse quelques jours plus tôt.
Ocearch suit les déplacements et les comportements de plusieurs animaux marins tels que des baleines, des tortues des dauphins et des alligators via un système de puces satellitaires, implantés chez les spécimens.
En 2019, le grand requin blanc baptisé Brunswick avait passé plusieurs jours tout près des Iles, représentant le premier individu localisé si proche de l’archipel.
En 2020, la chargée de projet chez Attention Fragiles Émie Audet expliquait que la présence de requins blancs dans le golfe est normale et même souhaitable, notamment en raison de leur rôle dans l’écosystème.
Citant une étude de l’Université Oxford, cette dernière notait aussi qu’au-delà d’une recrudescence de leur affluence dans le golfe, c’est surtout en raison d’un suivi plus serré qu’on observe une hausse des signalements.
Le CALACS l’Espoir des Iles a lancé à la fin du mois de juin un site Internet destiné aux femmes qui voyagent à l’international.
La coordonnatrice du CALACS, Isabelle Cyr, explique que le site vise à outiller les québécoises en matière de prévention et d’intervention en cas d’agression à caractère sexuel ou d’actes criminels dont elles pourraient être victimes à l’étranger.
Elle précise que le développement de la ressource s’est échelonné sur environ trois ans et que l’organisme avait décidé de prendre cet enjeu en charge après que deux incidents similaires survenus coup sur coup à l’extérieur du Canada lui aient été rapportés.
Le site couvre la préparation d’un voyage jusqu’aux procédures à suivre en cas d’agression sexuelle à l’étranger.
L’outil détaille aussi les ressources disponibles sur place et de retour au pays en plus d’avoir une section dédiée aux membres de la communauté LGBTQ+ ainsi qu’une autre concernant les mariages frauduleux.
Mme Cyr rappelle que les lois et coutumes varient grandement d’un pays à l’autre et que certaines actions peuvent faire toute la différence.
En plus de soutenir les voyageuses, le projet mené entièrement aux Iles vise à sensibiliser la population et à favoriser un changement en améliorant les conditions de vie des femmes
Le moral est très bon au sein des associations de pêcheurs de homard de l’archipel quelques jours après la fermeture de la saison.
Avec un volume de prises et une valeur des débarquements record, il y a de quoi se réjouir, résume le président du Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles, Charles Poirier.
Selon les données préliminaires de l’Office des pêcheurs de homard des Îles, la valeur cumulative s’élève à plus de 118 millions de dollars tandis que les captures avoisinent les 14 750 000 livres, soit un bond de 10 % vis-à-vis le sommet historique atteint en 2020.
La hausse des débarquements pourrait s’expliquer par une multitude de facteurs, souligne Charles Poirier, qui est d’avis que les mesures de conservation de la ressource semblent porter fruit.
Ce sont surtout les pêcheurs du nord de l’archipel qui ont profité de l’abondance de homard, avance-t-il, un refrain repris par l’Association des pêcheurs propriétaires et la Inshore Fisherman Association.
Un rapport de Pêches et Océans Canada estimait qu’à la 3e semaine d’activités, les homardiers de Pointe-aux-Loups et de Grosse-Île enregistraient respectivement des taux de captures de 87 % et 85 % supérieurs vis-à-vis la même période en 2021.
Ce sont des chiffres exceptionnels, remarque le président de la Inshore, David Burke, qui qualifie la saison de « très satisfaisante » et marquée par des conditions météorologiques favorables.
Le président de l’APPÎM, Mario Déraspe, abonde dans le même sens.
Il considère que l’augmentation notable des prises est venue compenser la diminution des prix versés à quai, mais ajoute que les factures salées du carburant et des appâts laissent une ombre au tableau.
Exacerbées par les nombreuses fermetures de zones du côté des autres provinces maritimes, les craintes entourant la présence de baleines noires de l’Atlantique nord dans les eaux côtières des Îles ne sont finalement plus qu’un mauvais souvenir pour les homardiers madelinots cette année.
Les trois représentants d’associations de pêcheurs des Iles comptent faire front commun pour exiger que la mesure n’entre en vigueur qu’en 2025 afin que les recherches et phases de tests d’équipements soient concluantes.
Pour réécouter l’entrevue avec Charles Poirier, du RPPCÎ :
La Communauté maritime a l’intention d’acquérir des conteneurs qui seront placés près du port de l’Île d’Entrée afin de permettre à ses résidants de disposer de leurs déchets lorsque la collecte à domicile est impossible.
Une résolution a été adoptée en ce sens lors du conseil municipal, mardi soir, afin de lancer un appel d’offres pour ce type d’équipement.
Cette solution vise à répondre aux préoccupations émises par les citoyens de l’île lors d’une rencontre tenue l’automne dernier.
En ce qui concerne les dossiers de la Municipalité des Îles, des mises en demeure seront envoyées à neuf propriétaires du chemin des Chalets en raison d’installations sanitaires non conformes, indique le maire Jonathan Lapierre.
Les membres du conseil ont également accusé réception d’une pétition ayant récolté l’appui de 392 citoyens qui demandent à la Municipalité d’entamer « des démarches afin de compléter le réseau d’égouts sur l’Île du Havre-Aubert ».
D’autre part, un appel d’offres sera lancé pour la rénovation des bâtiments municipaux du Site de la Côte, pour lesquels des investissements majeurs sont nécessaires aux dires de M. Lapierre.
En ce qui concerne les transactions immobilières, la Municipalité imposera dorénavant un taux de taxe de bienvenue de 3 % pour la portion du prix de vente qui excède 524 000 $.
Enfin, notons que le référendum concernant le projet de construction d’un vivier à Grande-Entrée se tiendra le dimanche 28 août.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Le Centre du phoque et CAMI dévoilent une programmation commune d’activités estivales dans l’est des Iles.
Cette nouvelle collaboration s’insère dans les activités de la Mer sur un plateau, qui en est à une quinzième édition cette année.
En plus des traditionnelles Veillées sur le perron de l’église à Grande-Entrée et de la Veillée sur le bout du quai le jeudi 11 août sur La Pointe, le Centre du phoque a revu son offre d’expositions et organise des causeries quotidiennes sur le patrimoine maritime.
Une exposition photo sur les pêches est aussi installée du côté de la Casa de Marie-Josée, qui se situe sur le quai de Grande-Entrée.
De son côté, CAMI lance une série de capsules vidéo éducatives sous le thème Dîner et apprentissage de même que des ateliers culinaires reflétant les traditions locales de la communauté anglophone de l’archipel.
Des spectacles musicaux seront aussi présentés près de la plage de la Grande-Échouerie à Old Harry.
En pleine saison touristique, les entrepreneurs doivent à nouveau composer avec la présence de la COVID-19 au sein de leurs équipes de travail et les absences qui en découlent.
Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre globalisé, c’est un poids supplémentaire qui s’ajoute sur les épaules des commerçants, signale le directeur de la Chambre de commerce des Îles, Antonin Valiquette.
Il souligne que le virus est loin de susciter la panique chez ses membres, mais que la situation actuelle en fait craindre plus d’un.
Après avoir renfloué son inventaire fourni par la Fédération des Chambres de commerce du Québec, M. Valiquette indique avoir distribué au-delà de 900 tests rapides à une trentaine d’entreprises au courant des deux dernières semaines.
Il ajoute que les PME de 200 employés et moins peuvent communiquer avec la CCÎM afin d’obtenir jusqu’à deux tests antigéniques par travailleur par mois.
Il enjoint l’ensemble des commerces à se montrer proactifs afin de prévenir les éclosions en milieux de travail.
Par ailleurs, rappelons que des trousses de tests rapides sont offertes à la population dans les pharmacies sur présentation d’une carte d’assurance-maladie valide.
Cela dit, selon nos informations, le Jean Coutu de Cap-aux-Meules n’en aurait plus en stock pour le moment.
Les transporteurs aériens qui offrent des services à l’année sur l’archipel, Pascan Aviation et PAL Airlines, visent à réduire d’ici l’automne les retards et annulations de vol sur leurs liaisons.
Pour le vice-président exécutif et chef de la direction de Pascan Aviation, Yani Gagnon, une partie de la solution réside dans la mise en service de nouveaux appareils.
Il explique également que l’embauche prochaine d’un mécanicien spécialisé qui résidera aux Îles devrait permettre de résoudre les ennuis techniques mineurs qui peuvent survenir sur l’archipel.
Du côté de PAL Airlines, le directeur du développement des affaires, Tommy Desfossés, indique que les Madelinots subissent aussi les contrecoups des problèmes qui touchent les aéroports du continent.
Devant les difficultés généralisées qui affectent l’ensemble du secteur aérien, l’embauche de nouveaux pilotes fait partie des préoccupations pour les deux entreprises.
Une formation adaptée à l’appareil utilisé doit être suivie par chaque recrue, alors que de longs délais s’imposent pour l’accès aux simulateurs de vol.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Les pêcheurs madelinots ont conclu leur saison avec un prix versé à quai de 7,67$/lb pour la 9e semaine, selon les données de l’Office des pêcheurs de homard des Iles.
Le prix s’est stabilisé autour de 7,50$ après s’être maintenu au-dessus de la barre des 8$ pendant les trois premières semaines d’activité.
Le volume des débarquements s’établit à 1 183 843 livres, ce qui devrait porter le total pour la saison tout près du seuil des 15 millions, ce qui représenterait un nouveau record de captures.
Pêches et Océans Canada rendra publiques ses données préliminaires d’ici la fin de la semaine, ce qui permettra de brosser un portrait plus complet de la saison 2022.
Retards, annulations, difficultés de réservation: les obstacles qui s’accumulent pour les voyageurs aériens n’épargnent pas le personnel médical spécialisé.
Le cas du médecin-radiologue David Landry a été fortement médiatisé après que l’annulation d’un vol d’Air Canada l’ait contraint à décommander 58 rendez-vous d’imagerie médicale et de traitements antidouleur.
La PDG du CISSS des Îles, Sophie Doucet, indique qu’il s’agit d’une problématique récurrente exacerbée au cours des derniers mois, y compris avec Pascan Aviation qui fait habituellement le transport des employés du CISSS.
Elle affirme d’ailleurs être en contact étroit avec les dirigeants du transporteur aérien afin de trouver des solutions.
Bien que Mme Doucet ne craigne pas de démissions imminentes parmi les médecins spécialistes qui viennent travailler sur l’archipel, elle estime que la situation reste délicate.
Pour sa part, le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, voit le cas du docteur Landry comme étant symptomatique d’un contexte qui suscite de l’anxiété chez les Madelinots.
Il est aussi d’avis que la mise en place de billets à 500 dollars contribue aux difficultés de déplacement des Madelinots et du personnel médical en créant un engorgement du transport aérien.
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Les locataires du HLM Havre-aux-Maisons pourront intégrer leurs nouveaux logis le 1er août prochain.
Rasée par les flammes en 2018, la Maison Marc-Azade Boudreau a dû être reconstruite à neuf et les travaux sont sur le point d’être terminés, indique la directrice de l’Office municipal d’habitation des Îles, Corine Bouchard.
L’immeuble est doté de 20 logements disposant chacun d’un espace buanderie individuel, et comprend aussi un monte-personnes pour accéder au second étage.
Corine Bouchard souligne que les anciens résidents ont eu accès en priorité aux appartements, puis que l’OMH a élargi sa recherche de locataires en gardant en tête les critères d’admissibilité propres à ce HLM.
Concrètement, 16 logements sur 20 seront habités par de nouveaux occupants.
Alors que le coût du projet avait été réduit à 7 millions de dollars en avril 2021, le montage financier actuel fait état d’une facture d’environ 8 millions, prise en charge par la Société d’habitation du Québec, la Municipalité des Îles et la Société canadienne d’hypothèques et de logement.
Une corvée de nettoyage du Comité ZIP a permis de ramasser 470 kg de déchets sur la berge autour du pont de Havre-aux-Maisons, dont 9 kg de matières recyclables.
Pour l’occasion, une quinzaine de personnes se sont déplacées vendredi dernier afin de ratisser le littoral du secteur.
La stagiaire en charge du projet pour le Comité ZIP, Emma Arseneau, explique comment s’est déroulée l’activité.
La démarche, en lien avec le Mois de l’eau et la Journée mondiale des océans, est le fruit d’une collaboration avec les agents des pêches de Pêches et Océans Canada, comme le précise Mme Arseneau.
Par ailleurs, une autre corvée de nettoyage des berges est prévue d’ici la fin du mois, organisée cette fois-ci par la Mission 1000 tonnes en partenariat avec la Société de conservation des Îles.
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