Les établissements de soins de l’archipel subissent une pléthore d’éclosions virales qui touchent à la fois le personnel et les usagers.
Selon des informations fournies jeudi dernier par le CISSS des Îles, l’Hôpital de l’Archipel, le CHSLD Plaisance et certaines résidences pour aînés doivent composer avec des infections d’influenza, de gastro-entérite ou de COVID. Rose-Anne Deraspe, conseillère cadre en prévention et contrôle des infections, résume la marche à suivre afin d’éviter de propager ces maladies.
En cas de gastro-entérite, il est également recommandé d’éviter de se rendre dans des lieux publics au moins 48 heures après la fin des derniers symptômes.
Cette vague d’infections virales suscite par ailleurs un plus grand nombre de consultations à l’urgence, et donc des délais plus importants pour les patients. Judith Arseneault, adjointe à la direction des soins infirmiers, précise qu’une hausse de l’incivilité a été observée au cours des dernières semaines et appelle la population à respecter les travailleurs et travailleuses de la santé.
Le port du masque est obligatoire pour les employés et les usagers dans les établissements du CISSS des Îles jusqu’à nouvel ordre.
Le vernissage de l’artiste pluridisciplinaire Arthure a attiré des dizaines de Madelinots, jeudi dernier, au Château Madelinot. Ils ont pu découvrir une douzaine de tableaux présentant des sujets variés, mais unis sous le thème Et si les murs prenaient la parole au lieu de murmurer…
L’artiste de L’Étang-du-Nord explique que c’est la copropriétaire des Hôtels Accents, Ariane Bérubé, qui l’a invitée à «occuper les murs» de l’établissement.
Bien connue pour ses personnages grandeur nature et pour ses poupées, Arthure (Pierrette Molaison de son véritable nom) a choisi cette fois-ci de mettre l’accent sur son travail pictural (photo: CFIM)
Arthure, qui célèbre aussi cette année ses cinquante ans de carrière artistique, espère notamment que son travail soit une inspiration pour les jeunes. Elle souhaite aussi que son art puisse apporter quelque chose de positif dans le quotidien des gens.
Les tableaux d’Arthure seront exposés sur les murs du Château Madelinot jusqu’à l’automne prochain.
L’idée d’implanter un centre de traitement des sols contaminés sur le terrain de l’ancien dépotoir, à Fatima, irrite des citoyens.
Mardi, une soixantaine d’insulaires ont assisté à la consultation sur la demande d’usage conditionnel de la firme Eurêka Environnement, au cours de laquelle elle a présenté son projet.
Pas de produits chimiques, volumes fixés à un maximum de 4000m3 par année, opérations limitées au printemps et à l’automne… Les paramètres avancés par le promoteur n’ont pas convaincu la salle. Les inquiétudes étaient palpables à l’idée que des sédiments de dragage ou de terrains contaminés aux hydrocarbures soient entreposés au bout du chemin P-Thorne.
C’est surtout le transport par camion qui est vu comme un enjeu par les résidents du secteur, comme en témoigne Alexandre Bourgeois.
Selon les calculs d’Eurêka Environnement, l’acheminement des sols contaminés nécessiterait le passage d’un à trois camions par jour dans l’étroit chemin, estimations qui ont fait sourciller les Madelinots.
Des citoyens ont aussi remis en question le choix du site, faisant valoir que le terrain est non seulement vulnérable à l’érosion, mais que les zones industrielles sont plus adaptées au traitement des sols contaminés. La firme a répondu qu’il n’y avait actuellement pas de place dans les parcs industriels et qu’elle prévoit tester des mesures de lutte à l’érosion sur le site.
Le maire Antonin Valiquette dit avoir entendu les préoccupations de la foule.
Le conseil municipal entend se prononcer sur la demande d’usage conditionnel sous peu.
Une approbation par les élus peut également s’accompagner de critères pour le promoteur du projet.
La CSN estime que Québec n’offre pas des conditions suffisantes pour convaincre la main d’œuvre de rester au sein du réseau des CPE ni pour y attirer de la relève. Les syndiqués revendiquent également la mise en place de primes de disparité régionales ainsi que l’instauration de mesures visant l’amélioration de la qualité des services offerts aux enfants.
La directrice du Centre d’interprétation du phoque, Delphine Lou Fontaine Picard, était heureuse de constater, encore cette année, une bonne présence du public.
La directrice du Centre d’interprétation du phoque, Delphine Lou Fontaine Picard (photo: CFIM)
Elle souligne par ailleurs le succès de la nouvelle formule de la Soirée loup-marin, avec des tables rondes axés sur différentes thématiques. Elle dénote aussi la qualité des échanges culturels entre chasseurs madelinots et inuit lors de la cérémonie d’ouverture et de partage.
Élaine Richard, responsable de la programmation pour le 16e Rendez-vous Loup-marin (photo: CFIM)
Gil Thériault (à droite), qui animait la soirée, s’est vu remettre des objets fabriqués en peau de phoque par Louis Gagné, directeur d’Écofaune boréale (photo: CFIM)
Le chasseur Ghislain Cyr et la professeure Mélanie Lemire, du collectif Mange ton St-Laurent (photo: CFIM)
La cheffe Sonia Bichet, l’écrivain Sylvain Rivière et la chercheuse Morgane Gauvin (photo: CFIM)
Le maire des Îles et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette, le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, et la députée de la Gaspésie et des Îles et ministre des Pêches et des Océans, Diane Lebouthillier (photo: CFIM)
Louis Gagné, d’Écofaune boréale, et Yoanis Menge, de Reconseal Inuksiuti (photo: CFIM)
Les homardiers madelinots ne digèrent toujours pas que Pêches et Océans Canada interdise le trempage des cages de bois dans les lagunes.
Le sujet a donné lieu à de vifs échanges lors du comité consultatif sur l’espèce, mercredi, lorsque le ministère a montré des images de prises accessoires de hareng dans les engins de pêche laissés à tremper pour appuyer sa décision.
Les associations de pêcheurs, des industriels et des représentants du MPO étaient réunis pour discuter homard, aux Hôtels Accents mercredi (photo: CFIM)
Les pêcheurs s’expliquent pas que le MPO ait arrêté de tolérer le trempage depuis l’an dernier et ont défendu la pratique, qui permet de faire couler plus rapidement les casiers lors de la mise à l’eau. La présence de hareng dans les cages ne devrait pas justifier la fin d’une habitude prise il y a des années, a signifié le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles.
Le directeur du bureau de secteur des Îles, Cédric Arseneau, maintient la position du ministère.
L’enjeu des doubles levées quotidiennes des casiers a de nouveau été abordé lors de la rencontre, dans l’optique où le MPO considère imposer l’utilisation de la boîte noire dès 2026 à la flottille.
Les pêcheurs ont non seulement questionné les coûts et le protocole en cas de défaillance technique, mais aussi l’efficacité de l’équipement pour s’attaquer aux contrevenants.
Cédric Arseneau réitère que le suivi par satellite faciliterait l’identification des comportements problématiques et les poursuites judiciaires.
Les perspectives entourant l’escalade tarifaire entre le Canada et les États-Unis se sont invitées dans les présentations.
L’analyste économique Audon Honvoh craint que les droits de douane de 25% imposés par Washington fassent baisser le prix au débarquement, mais n’avance pas de chiffres.
La saison de pêche au homard sera lancée le 3 mai, si toutes les conditions sont réunies.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
Une cinquantaine d’amateurs de hockey étaient réunis mercredi matin à Cap-aux-Meules dans l’espoir d’acheter leurs billets pour la Coupe Desjardins 2025.
Les places disponibles étant limitées, plusieurs personnes sont arrivées très tôt, et ce même si la vente ne débutait qu’à 19h.
Parmi la foule rassemblée au centre communautaire de la mairie, notons la présence de nombreux parents désireux d’encourager leurs enfants.
Pour d’autres, c’est l’amour du hockey qui leur permet de patienter pendant de longues heures.
Équipés de vêtements chauds, de chaises et de boissons réconfortantes, les gens rencontrés sur place se réjouissaient de la température clémente.
Afin de permettre au plus grand nombre d’assister à cet événement sportif, les organisateurs ont fixé un maximum de quatre billets par personne par jour de compétition.
De retour sur l’archipel après cinq ans d’absence, le championnat régional se déroulera au Centre Multisports Desjardins du 26 au 30 mars prochain.
Mentionnons que cette année, la diffusion des matchs se fera en partenariat avec la Coupe Desjardins, l’Île Imagin’air et CFIM.
Le nouveau premier ministre de l’Île-du-Prince-Édouard, Rob Lantz, presse Ottawa de mettre fin aux péages sur le pont de la Confédération, de même que sur le traversier qui relie sa province à la Nouvelle-Écosse.
L’élu conservateur assermenté le 21 février après la démission inopinée de Dennis King estime qu’une telle mesure faciliterait le commerce interprovincial, dans le contexte de la guerre tarifaire initiée par Washington. Il affirme que sa demande aurait été bien accueillie par le premier ministre canadien Justin Trudeau, avec qui il a pu s’entretenir directement la semaine dernière.
La Chambre de commerce des Îles estime pour sa part que la fin du péage sur le pont pourrait être bénéfique pour les exportateurs madelinots, comme l’explique son directeur général intérimaire, Jonathan Lapierre.
Il nuance toutefois l’impact réel de la fin éventuelle du péage sur les coûts d’opération pour les entreprises de l’archipel. Il rappelle que cette dépense est généralement assumée par les transporteurs routiers.
Achevé en 1997, le pont de la Confédération est opéré et entretenu par une entreprise privée, la Strait Crossing Bridge Limited, dans le cadre d’une entente avec Ottawa censée durer jusqu’en 2032.
Cette feuille de route priorise les sites vulnérables de l’archipel en fonction de critères environnementaux, de sensibilités aux aléas climatiques et socioéconomiques.
Le cheptel de phoques du Groenland est en déclin selon la plus récente évaluation de stock réalisée par Pêches et Océans Canada.
Avec actuellement 4,4 millions d’animaux contre un plateau de 7,5 millions dans les années 1990, le dernier avis scientifique de décembre 2024 estime que l’espèce se retrouve en zone de prudence.
La biologiste spécialisée en dynamique de population de mammifères marins, Joanie Van de Walle, détaille ce que cela signifie.
Elle ajoute que la diminution de la taille de la banquise en particulier rend plus difficile la survie des petits.
En plus de facteurs environnementaux comme le taux de couverture de glace, le modèle s’appuie aussi sur le relevé aérien des jeunes phoques de 2022 et des données de récolte par les chasseurs pour établir ses prédictions.
Une fois l’avis scientifique publié, il revient au ministère de Pêches et Océans Canada de l’intégrer à son plan de gestion de la ressource.
Pour l’entrevue diffusée lors de l’émission Cap info:
Trois ans après sa création, la coopérative de solidarité artistique Foëne continue de réfléchir à son rôle dans la communauté.
C’est ce qui ressort de l’assemblée générale annuelle tenue fin février devant une quinzaine de personnes.
La présidente de la coopérative, Céline Vigneau, explique qu’après plusieurs phases de consultation et de remue-méninges, le temps est venu de prendre une décision.
Le rapport d’activités 2023-2024 témoigne de la volonté de Foëne d’avancer dans ses démarches.
La coopérative a redressé sa situation financière, notamment grâce à un don de 25 000 dollars d’un mécène anonyme.
Surtout, Foëne a pu établir ses quartiers dans un local de la Matériauthèque de Ré-UtÎles, se réjouit Céline Vigneau.
La coopérative de solidarité artistique a recruté trois nouveaux administrateurs au terme de son AGA : Juliette Guilbeault, Frank Etcheverry et Jannie Duval.
Deux sièges restent à combler.
En date de la rencontre, Foëne avait 18 membres à son actif.
L’accompagnement pour la rédaction de demandes de bourses ainsi que le prêt d’équipement audiovisuel font partie des services offerts.
Le Comité ZIP des Îles s’attend à voir des projets découler de sa participation au Forum de dialogue du Saint-Laurent.
Organisé dans le cadre du Plan de protection des océans du gouvernement du Canada, l’événement regroupait des représentants de plusieurs ministères, des organismes environnementaux et des partenaires des Premières Nations.
Tenu sous forme de tables rondes autour de différents enjeux, le colloque aura un impact concret sur les activités du Comité ZIP, selon sa directrice générale, Karine Rioux.
Ces journées ont également été l’occasion de se pencher sur le partage des données entre les acteurs environnementaux tout le long de la voie navigable pour favoriser les meilleures pratiques.
Cela permettrait de mieux réagir en cas de déversement d’hydrocarbures notamment, ajoute Mme Rioux.
La deuxième édition de ce forum dédié à la protection du Saint-Laurent s’est déroulée les 25 et 26 février derniers à Wendake, près de Québec.
Pour écouter l’entrevue diffusée lors de l’émission Cap info du 3 mars 2025:
À la veille du déclenchement d’une élection fédérale, cinq délégués du Bloc québécois étaient en tournée aux Îles la semaine dernière.
Il s’agissait également d’une première visite en tant que candidat à l’investiture bloquiste dans le comté pour Alexis Deschênes.
Rencontres avec des organisations madeliniennes et participation au Rendez-vous Loup-marin étaient au menu.
En entrevue avec CFIM, M. Deschênes a accusé son adversaire, la ministre libérale Diane Lebouthillier, d’avoir « manqué de rigueur et de compétence » pour faire avancer l’industrie du phoque.
Selon le chef du Bloc, Yves-François Blanchet, la relocalisation des équipements de production d’huile de loup-marin appartenant à Écofaune boréale est un autre exemple des manquements du gouvernement fédéral.
Sur une autre note, le parti demande la tenue d’une enquête sur le mode d’attribution des permis exploratoires de pêche au homard.
Le processus a laissé pour compte des pêcheurs pélagiques du sud de la Gaspésie, déplorent M. Deschênes et M. Blanchet.
Par voie de communiqué, le Bloc québécois a plaidé pour la solidification de l’économie madelinienne dans le contexte d’une guerre tarifaire avec les États-Unis.
Aux yeux du parti, le prolongement et la mise à niveau de la piste de l’aéroport de Havre-aux-Maisons sont essentiels pour la diversification du marché du homard.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
Le directeur de la Corporation d’innovation et de développement des Îles, Gino Thorne (photo: CFIM)
La priorité est de tout mettre en œuvre pour garder les équipements en sol madelinot, exprime le porte-parole du comité, Gino Thorne.
Le comité agit en collaboration directe avec le propriétaire du matériel, le Centre collégial de transfert technologique du Cégep de St-Félicien, Écofaune Boréale, et plusieurs partenaires du milieu.
Sans bâtiment et partenariat pour l’utilisation des équipements, le centre d’innovation compte déménager son projet ailleurs dans la province.
C’est la deuxième fois en quelques mois que cette option est envisagée, puisque l’automne dernier, la machinerie a failli prendre la direction de Terre-Neuve en septembre 2024.
Le député provincial des Îles, Joël Arseneau (photo: CFIM)
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, reconnait que le défi est grand.
Du côté de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, on se désole que le développement de la filière de valorisation des produits du phoque accuse un autre coup.
Le directeur général de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, Gil Thériault (photo : CFIM)
Son directeur, Gil Thériault, ne perd pas espoir de solutionner l’enjeu.
Il souligne que le distillateur moléculaire peut être employé pour la production d’autres huiles de grade pharmaceutique, en explorant les possibilités avec le sébaste, le homard ou le crabe.
Avec les informations de Philippe Pesant-Bellemare
Le Refuge Chats des Îles a tenu sa première assemblée générale annuelle devant une quinzaine de personnes réunies à l’Auberge La Butte Ronde de Havre-aux-Maisons, le 26 février.
Issu d’une initiative citoyenne, le sanctuaire pour félins a obtenu le statut officiel d’organisme à but non lucratif en septembre 2024.
En plus d’offrir un abri aux chats errants, l’organisation tente de réduire l’enjeu de la surpopulation sur l’archipel.
Parmi les moyens entrepris, la membre du conseil d’administration Rachelle Gagnon mentionne le programme capture–stérilisation–relâche–maintien.
Pour accomplir sa mission, le refuge procède également à l’envoi de certains de ses pensionnaires vers des familles adoptives situées à l’extérieur des Îles.
Fiches de pensionnaires (photo: CFIM)
Mme Gagnon souligne qu’au-delà des félins, c’est l’écosystème madelinot dans son ensemble qui en bénéficie.
L’organisme, qui prétend avoir sauvé et stérilisé plus de 180 chats au cours des deux dernières années, recherche activement un local permanent où poursuivre ses opérations.
Au cours de son année financière 2024, le Refuge Chats des Îles a obtenu des revenus de 20 991$ alors que ses dépenses se sont élevées à 21 433$.
Rappelons que l’OBNL est presque exclusivement financé par les dons et le parrainage du public.
L’administratrice sortante Stéphanie Leblanc (à gauche), aux côtés des membres du conseil d’administration pour l’année 2025: Elisabeth Lapierre, Claude Richard, Marilyn Deraspe, Céline Lafrance et Rachelle Gagnon (photo: CFIM)
Si février a été synonyme de plusieurs épisodes de tempête sur le territoire, les Îles ont quand même reçu moins de précipitations que la normale.
Selon les données d’Environnement et Changement climatique Canada, un total de 50 millimètres de pluie et de neige s’est abattu sur l’archipel, alors que la moyenne mensuelle s’établit à 74 millimètres.
Côté températures, le bilan est aussi plus doux qu’à l’habitude.
Le mercure moyen pour février était de -5°C, soit 1,8°C au-dessus de la normale.
Le résumé météorologique fédéral brosse aussi le portrait du couvert de glace dans le golfe du St-Laurent.
Malgré une progression au cours du mois, « la couverture est demeurée inférieure » à ce qui a été connu par le passé.
De passage aux Îles dans le cadre du Rendez-vous Loup-marin 2025, la députée-ministre Diane Lebouthillier a présenté une mise à jour des travaux dans le port de Grande-Entrée.
Elle indique que l’appel d’offres pour l’installation des quais flottants et l’aménagement d’un enrochement est en cours.
Il s’agit des dernières soumissions à recevoir pour compenser la perte d’espaces d’amarrage subie à la suite de l’incendie de l’été dernier.
Combinée au contrat octroyé pour la reconstruction de l’encaissement ouest du quai, la valeur des travaux totalise plus de 2 millions de dollars jusqu’à présent, souligne-t-elle.
D’autre part, la ministre reste évasive sur les plans de Transports Canada entourant le NM Jean-Lapierre.
Le gouvernement fédéral a octroyé un contrat en 2019 au chantier naval Davie pour la construction d’un nouveau traversier nommé en l’honneur de l’ex-politicien et commentateur madelinot.
Récemment, on apprenait que les travaux de conception étaient sur pause depuis 2023, sans calendrier fixe pour la suite du dossier.
Lors de sa visite, Mme Lebouthillier a multiplié les annonces en plus d’aller à la rencontre des locataires de Résidence Plaisance en compagnie de son collègue ministre Jean-Yves Duclos.
En entrevue à CFIM, tous deux ont indiqué solliciter un quatrième mandat peu importe qui prendra la tête du Parti libéral du Canada au terme de la course à la chefferie, qui culminera le 9 mars.
La députée de la Gaspésie et des Îles appuie la candidature de Chrystia Freeland.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
Deux organisations madeliniennes reçoivent plus de 500 000 dollars chacune en soutien financier fédéral.
La Corporation d’innovation et de développement des Îles, plus connue sous le nom La Vague, met la main sur 534 000 dollars répartis sur trois ans.
Son directeur, Gino Thorne, explique que la contribution non remboursable de Développement économique Canada vient appuyer les activités de l’organisme.
De son côté, le Carrefour jeunesse-emploi des Îles obtient 581 006 dollars pour la modernisation de ses locaux.
La somme provenant du Programme pour les Bâtiments communautaires verts et inclusifs permet de boucler le montage financier de l’acquisition et de rénovations du bâtiment, où le CJE a déménagé en 2022.
Plusieurs travaux restent encore à effectuer, dont le remplacement du système de chauffage et de climatisation.
L’accessibilité et l’inclusion se trouvent au cœur d’autres ouvrages à venir, détaille la directrice générale par intérim, Marylin Couturier.
La conférence de presse menée par la députée-ministre Diane Lebouthillier avait d’ailleurs lieu dans les bureaux du CJE, vendredi matin. Le maire Antonin Valiquette était aussi présent.
Les anciens équipements de l’entreprise Total Océan changeront d’adresse.
Faute d’avoir réussi à s’entendre avec le propriétaire du bâtiment, la Coopérative des pêcheurs des Îles, Écofaune boréale quitte le local situé sur le chemin de la Pointe à Havre-aux-Maisons.
Le Centre collégial de transfert technologique (CCTT) affilié au Cégep de St-Félicien souhaitait signer un bail de plus longue durée pour rester locataire des lieux et faire avancer son projet de centre de valorisation intégré des produits du phoque.
Louis Gagné, d’Écofaune boréale, et Yoanis Menge lors du RDV Loup-marin 2025 (photo: CFIM)
Son directeur, Louis Gagné, espère relocaliser les équipements aux Îles.
Si un local n’était pas sécurisé rapidement, Écofaune boréale entrevoit de déménager le matériel de transformation de gras de phoque dans une communauté côtière du Québec, par exemple en Haute-Gaspésie ou sur la Côte-Nord.
Un comité de sauvegarde piloté par la Corporation de développement et d’innovation La Vague, et réunissant plusieurs acteurs du milieu, dont des élus, est à la recherche d’un nouveau domicile madelinot pour, entre autres, le massif distillateur moléculaire servant à produire de l’huile de loup-marin pharmaceutique.
Une liste de bâtiments potentiels a été épluchée, les promoteurs presque tous rencontrés.
Louis Gagné reste muet sur ce qui a achoppé dans les discussions avec la Coopérative des pêcheurs des Îles, qui a acquis la bâtisse à la suite de la faillite de Total Océan.
La Coopérative des pêcheurs effectue des rénovations majeures sur le bâtiment pour l’adapter à l’entreposage de homard frais (photo: CFIM)
Le président de la coop, Olivier Renaud, écrit que «l’organisation ne peut pas s’engager dans des obligations contractuelles sans avoir obtenu toutes les garanties ou informations nécessaires afin d’assurer la conformité pour la réalisation des activités économiques du locataire» vis-à-vis les leurs.
La production d’huile de loup-marin en flottement
Après s’être porté acquéreur des équipements de Total Océan, Écofaune boréale avait urgemment sollicité des appuis financiers et politiques dans le but de conserver l’expertise et la machinerie sur l’archipel, dans l’optique de mettre sur pied un centre intégré de valorisation des produits du phoque. L’idée derrière le projet est de rassembler en un seul endroit une série d’appareils permettant de traiter l’ensemble des parties du loup-marin et être un lieu d’incubation pour les entreprises. Accueillir des chercheurs, des formateurs ainsi que des étudiants pour développer la filière de manière écoresponsable fait aussi partie du plan.
L’entreprise Boréal Oméga avait répondu à l’appel d’Écofaune boréale et signé une entente d’un an avec le CCTT pour l’utilisation de ses équipements, dans le but de tester des procédés industriels pour manufacturer une huile de phoque pharmaceutique. Boréal Oméga visait la production de 25 000 litres en 2025 et convoitait les marchés africains pour la commercialisation de gélules d’oméga-3.
En entrevue avec CFIM, le directeur général de Boréal Oméga, Michel Lacroix, indique que le partenariat a pris fin dans la foulée du déménagement des équipements, mais ne ferme pas la porte à resigner une entente avec Écofaune boréale, sous plusieurs conditions.
Pour écouter les segments diffusés lors de l’émission Cap info:
Les ministres Lebouthillier et Duclos ont fait l’annonce au terminal de croisières le 27 février (photo: CFIM)
Le président sortant du RUPCAM, Jocelyn Thériault, se dit soulagé de voir que ce dossier de longue haleine progresse. Si le regroupement peut employer la grue portique d’une capacité de 300 tonnes pour sortir les homardiers de l’eau, la cale de halage actuelle n’est pas assez large pour la déployer à son plein potentiel et déplacer les plus gros bateaux, par exemple les crabiers ou les remorqueurs.
La pleine utilisation de la grue portique signifie des retombées économiques importantes pour l’industrie maritime, résume-t-il.
L’administrateur du RUPCAM Charles Poirier signale que l’acquisition du parc d’hivernement à bateaux constitue une prochaine étape à franchir.
Le site doit être rénové afin d’accueillir des bateaux de plus grosse taille, ce qui n’est pas possible sans devenir propriétaire de l’espace, fait-il valoir.
Dans la foulée de l’annonce fédérale, on apprenait qu’au terme du chantier entourant la cale de halage, la CTMA détiendra la propriété des tabliers ainsi que le bail d’occupation, en plus d’être responsable de son entretien.
Aux yeux de son directeur général, Emmanuel Aucoin, il s’agit d’une marque de confiance de la part du gouvernement.
La coopérative possède peu d’informations sur la nature des travaux à venir.
C’est Transports Canada qui se chargera des ouvrages, tout comme ceux pour le quai des pêcheurs.
Les travaux doivent débuter en 2025 et se poursuivre jusqu’en 2028.
Dès le 1er mars, tous les contenants de boisson en plastique allant de 100 millilitres à 2 litres seront consignés. La mesure touche notamment les bouteilles d’eau, d’eau pétillante, de jus et de lait, ainsi que les spiritueux.
Photo: Consignaction
Pour les deux entreprises madeliniennes chargées de récupérer les contenants consignés, cela signifie peu de changements dans leurs opérations, mais une augmentation du nombre de sacs qui seront envoyés vers le continent.
Le copropriétaire du grossiste Genali Distribution Alexandre Boudreau anticipe une hausse de 20%.
La consigne élargie entraine aussi des modifications pour les détaillants.
Ceux dont la superficie de vente est supérieure à 375 m2 sont obligés de reprendre les contenants consignés qu’ils vendent, ce qui concerne uniquement les épiceries Coop IGA de Havre-aux-Maisons et de Fatima. Les autres supermarchés d’alimentation et les plus petits commerces, comme les dépanneurs, peuvent adhérer ou non au programme.
Selon les informations en date du 25 février de Consignaction, qui relève de l’Association québécoise de récupération des contenants de boissons (AQRCB), la Coop IGA l’Unité, le Bonichoix Boni-D, RONA Quincaillerie Turbo et la pharmacie Jean Coutu Geneviève Lévesque continueront de recevoir les contenants consignés.
Les détaillants devront également ajuster leurs méthodes de tri en fonction des différents formats de contenants, explique la directrice de Breuvages Déraspe, Caroline Déraspe.
Avec l’inclusion des bouteilles de plastique, la province entre dans la seconde phase de modernisation du système de consigne. Le montant de la consigne a d’ailleurs été uniformisé en 2023 à 10¢ l’unité pour l’ensemble des contenants, excepté ceux faits en verre.
La récupération des bouteilles de vin et d’alcool en verre ainsi que des contenants en carton multicouche a quant à elle été repoussée à 2027, en raison d’importants retards dans l’aménagement de nouveaux lieux de retour. En octobre, seulement 12 des 200 points de retour Consignaction devant ouvrir leurs portes en 2025 étaient prêts.
Devant cette situation, le gouvernement du Québec a ordonné la tenue d’une enquête administrative sur l’ARQCB, responsable de la réforme. De plus, le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, a indiqué vouloir imposer des sanctions financières à l’organisme si les cibles fixées n’étaient pas atteintes.
Notons que sur l’archipel, Solutions Distributions IM a mis sur pied le projet RATISSER, qui propose l’implantation d’un grand site central pour centraliser la gestion des contenants consignés. La démarche est appuyée par les trois coops IGA, la Communauté maritime et la Chambre de commerce des Îles.
L’Association des chasseurs et pêcheurs sportifs des Îles-de-la-Madeleine demande à la Direction régionale de la gestion de la Faune d’ajouter trois zones d’interdiction de pêche commerciale à l’éperlan arc-en-ciel.
Cela porterait à huit le nombre de secteurs où la capture serait proscrite.
Selon le regroupement, certains pêcheurs professionnels placent leurs filets maillants à l’embouchure des plans d’eau visés par cette requête, ce qui réduirait le nombre de poissons en amont disponibles pour les usagers.
Le président de l’association, Gabriel Trépanier, explique que les plaintes reçues provenaient de pêcheurs à la ligne, mais également de pêcheurs commerciaux.
Il précise que la démarche de l’association n’a pas pour but de brimer qui que soit, mais qu’elle vise à rendre la ressource halieutique accessible au plus grand nombre.
Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation invite les détenteurs de permis préoccupés à lui partager leurs commentaires sur le sujet d’ici le 6 mars.
Selon le MAPAQ, la population d’éperlans est relativement stable depuis quelques années.
Cependant, le ministère recense des témoignages de pêcheurs indiquant une diminution du nombre d’éperlans capturés lors de la dernière saison.
Le Centre de service scolaire des Îles accorde un contrat de réfection d’une partie de l’école Saint-Pierre.
Ces rénovations, présentées lors de la réunion extraordinaire du conseil d’administration du CSSI du 25 février, devraient débuter ce printemps, s’intensifier durant l’été et se finaliser lors de la prochaine rentrée scolaire.
Le directeur des ressources matérielles, Jean-Michel Cyr, décrit la teneur du chantier.
Ces travaux permettront à l’établissement de rafraîchir ses installations vieillissantes.
D’une valeur de 923 177$, ce contrat a été octroyé à l’entreprise locale Les Constructions des Îles.
La cour extérieure sera également réaménagée dans le cadre d’un projet d’embellissement financé par le gouvernement québécois.
Par ailleurs, le CSSI s’attend à compléter la deuxième phase de travaux à la piscine de la Polyvalente des Îles au cours de l’année 2026, tel qu’annoncé l’été dernier.
La CTMA se réjouit qu’Ottawa ait promis des fonds pour l’exploitation d’un navire de relève, mais constate l’ampleur du défi.
Le gouvernement fédéral versera jusqu’à 10,5 millions de dollars sur trois ans pour le transporteur afin de le soutenir dans le maintien de la traverse Cap-aux-Meules/Souris lors de la cale sèche du Madeleine II.
Le ministre Jean-Yves Duclos, le maire Antonin Valiquette, la ministre Diane Lebouthillier, le dg de CTMA, Emmanuel Aucoin et le président de CTMA, Nathaël Chiasson (photo: CFIM)
Ce budget assure à CTMA d’obtenir un contrat pour opérer ou acquérir un bateau de remplacement, indique son directeur général, Emmanuel Aucoin.
Répétant un refrain entonné depuis plusieurs mois, il souligne que le temps est compté avant l’arrêt technique obligatoire prévu à l’automne.
Non seulement les délais sont serrés, mais les opportunités sur le marché sont limitées.
Le transporteur s’est intéressé, depuis deux ans, à certains bateaux qui auraient pu prendre la relève du Madeleine II pendant son arrêt technique, mais ceux-ci ont été vendus ou ne sont pas disponibles à court terme.
Pour l’instant, aucun navire répondant aux critères de la CTMA n’a été identifié, confirme M. Aucoin.
L’option de reporter à nouveau la cale sèche du Madeleine II n’est pas envisageable non plus, mentionne-t-il. L’arrêt technique obligatoire d’une durée de six à huit semaines doit se faire d’ici avril 2026. Récemment, le milieu madelinot s’est mobilisé, craignant un bris de service advenant qu’on ne trouve pas d’alternative au traversier.
La CTMA ne baisse pas les bras pour autant et est confiante de trouver une solution dans les temps.
Pour écouter une courte entrevue avec Emmanuel Aucoin à ce sujet:
Ottawa renforce ses liens avec la CTMA dans deux dossiers.
Au nom de Transports Canada, la députée-ministre Diane Lebouthillier était accompagnée de son collègue Jean-Yves Duclos pour une double annonce au terminal de croisières, ce matin.
D’une part, le gouvernement fédéral donne son feu vert à la reconstruction de la cale de halage du port de Cap-aux-Meules.
Les travaux seront financés via une enveloppe supplémentaire qui s’ajoute aux 40 millions de dollars déjà mis de côté pour la réfection du quai des pêcheurs.
Propriétaire de la cale de halage, CTMA aura aussi la charge d’exploiter et d’entretenir l’infrastructure.
D’autre part, Ottawa octroie un maximum de 10,5 millions sur trois ans à la coopérative pour l’exploitation d’un navire de relève, qui assurera la desserte maritime lors de la cale sèche obligatoire du Madeleine II.
Le transporteur devra mettre les bouchées doubles pour trouver, acheter et mettre aux normes un bateau avant l’arrêt technique du traversier, planifié à l’automne.
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