Un mois après le déclenchement de la grève, les discussions progressent entre l’employeur et les travailleurs, selon le Syndicat des agents et agentes de bord de Pascan Aviation.
Depuis le début du mois, les deux parties ont tenu cinq jours de négociations. Selon une porte-parole du Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente le personnel de bord, « il y a eu des avancées » à l’issue des rencontres, sans donner d’autres détails.
Les salariés et le transporteur ont prévu se rasseoir à la table à au moins une reprise en décembre.
Le syndicat espère régler le conflit de travail d’ici les Fêtes.
Pascan n’avait pas retourné nos appels au moment de publier cette nouvelle. Notons que la compagnie aérienne maintient la très grande majorité de ses vols depuis le déclenchement de la grève.
La tension monte
L’incident survenu la semaine dernière n’a pas entaché le processus, nous répond le syndicat par courriel. Une plainte a été déposée au Service de police de la Ville de Longueuil pour une manœuvre dangereuse au volant effectuée à proximité des grévistes, qui aurait été commise par un membre de la direction de Pascan.
Les syndiqués avaient aussi déposé une plainte de pratique déloyale auprès du Conseil canadien des relations industrielles. Ils estiment qu’utiliser des pilotes comme agents de bord durant la grève est illégal. La plainte est pour le moment en suspens en raison des négociations.
Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) ajoute une séance d’information sur le projet de parc éolien de Grosse-Île.
À la demande de la communauté anglophone, une rencontre est prévue le 4 décembre en soirée au gymnase de Grosse-Île. Le conseiller en communication du BAPE Alexandre Tanguay indique qu’un service de traduction sera offert sur place.
Rappelons qu’une autre séance d’information est aussi inscrite au calendrier, le 3 décembre à la salle communautaire de Fatima.
Le projet de parc éolien de Grosse-Île, estimé à près de 80 millions de dollars, est dans les cartons depuis 2021. Entre quatre et sept éoliennes seront érigées sur un terrain situé en face de Mines Seleine. Le contrat d’approvisionnement avec Hydro-Québec, signé en mars 2023, concerne une production de 16,8 mégawatts.
Après avoir connu des délais, notamment en raison du processus de révision de l’étude d’impact environnemental, le parc devrait être mis en service d’ici la fin de 2027. Le projet est porté à parts égales par l’Alliance de l’énergie de l’Est et Nutrinor-Gilbert Énergies renouvelables.
Rendue publique mardi, la mise à jour économique du gouvernement Legault s’appuie sur des mesures fiscales pour remettre de l’argent dans les porte-feuilles des citoyens et offrir un certain répit aux entreprises.
Parmi les faits saillants du « mini-budget » du ministre des Finances Éric Girard, on retrouve la diminution des taux des cotisations obligatoires au Régime des rentes du Québec et au Régime québécois d’assurance parentale dès le 1er janvier.
Cela signifie que les prélèvements sur les chèques de paie des travailleurs seront plus petits, en moyenne de 80 dollars par année.
Le directeur général de la Chambre de commerce des Îles, Martin Paquette (photo: CFIM)
Cette baisse de taxes sur la masse salariale aura aussi un effet bénéfique pour les employeurs, mentionne le directeur général de la Chambre de commerce des Îles, Martin Paquette.
Autre mesure intéressante selon M. Paquette : Québec offre aux pêcheurs un congé temporaire de la cotisation au Fonds des services de santé, ce qui représente une économie moyenne de 2500 dollars par an. Il souligne cet avantage… avec un petit bémol.
De son côté, l’Association québécoise de l’industrie de la pêche salue le maintien du Crédit d’impôt favorisant l’emploi en Gaspésie et dans certaines régions maritimes du Québec. Ce crédit d’impôt remboursable vise les usines de transformation, qui peuvent toucher jusqu’à 12 500 dollars par employé par année pour la période 2026-2030.
Pour ce qui est des petites et moyennes entreprises, peu de mesures leur sont dédiées, reconnaît M. Paquette. « Pas de perte, pas de gain », résume-t-il. Il note la reconduction jusqu’en 2028 de l’enveloppe dédiée à la Municipalité des Îles pour le Réseau accès PME, qui offre de l’accompagnement à ce type d’entreprises.
Il remarque que les travailleurs saisonniers ou étrangers temporaires ne figurent nulle part dans le « mini-budget ». Les politiques actuelles « mettent des bâtons dans les roues des entrepreneurs », déplore-t-il.
Le ministre des Finances, Éric Girard (capture d’écran: CPAC)
D’autre part, le gouvernement a indexé le régime fiscal et les prestations d’assistance sociale. Cela entraîne une hausse de la valeur de certains crédits d’impôts et déductions, par exemple l’allocation familiale. Au final, c’est en moyenne 182 dollars qui retourneront dans les poches des contribuables.
La mise à jour économique a aussi permis de réévaluer le déficit de l’année courante, qui tombe sous la barre des 10 milliards de dollars. La Coalition avenir Québec garde la cible sur 2029-2030 pour un retour à l’équilibre budgétaire.
La cause qui oppose une centaine de propriétaires madelinots à la Municipalité des Îles, dans le dossier des résidences secondaires à usage touristique, a été entendue mercredi au palais de justice de Havre-Aubert.
Ceux-ci estiment avoir été lésés par le changement de statut de leurs immeubles, passés au taux de taxation commercial en 2023, ainsi que par l’envoi d’ajustements rétroactifs aux comptes de taxes en fin d’année.
Leur avocat, Me Guillaume Renauld, a argumenté que les plaignants ont subi des préjudices en raison du manque de clarté des avis de correction d’office émis pour le rôle d’évaluation 2023-2024-2025. Il a donné en exemple l’impossibilité de demander un ajustement à leur statut foncier en raison des délais, de même que la difficulté de «.prendre des décisions éclairées.» en ce qui a trait à leur situation fiscale.
L’avocat de la Municipalité, Me Benoit St-Onge, a pour sa part fait valoir que les exigences réglementaires et légales ont été respectées, et que ce n’est pas le rôle du tribunal de déterminer le contenu des avis d’évaluation. Selon lui, les plaignants ont d’abord et avant tout entamé un recours pour obtenir un remboursement de taxes, ce qu’a réfuté la partie adverse.
La juge de la Cour supérieure Marie-France Vincent a écouté les plaidoiries des deux parties jusqu’en milieu d’après-midi, après quoi elle a choisi de prendre l’affaire en délibéré. Elle a indiqué vouloir rendre une décision dès que possible, d’ici six mois.
Un seul témoin, le propriétaire Sony Boudreau, a été appelé à la barre afin d’être interrogé par les avocats.
Par un concours de circonstance, la juge Vincent s’est retrouvée hébergée chez l’un des plaignants durant son séjour sur l’archipel, en raison d’une réservation faite en ligne avant qu’elle n’apprenne son lien avec le dossier. Les parties adverses se sont entendues pour dire qu’il ne s’agissait pas d’un motif suffisant pour que la magistrate se récuse du dossier.
Quelques dizaines de personnes étaient réunies mardi à la salle communautaire de Havre-aux-Maisons, dans le cadre du processus de planification stratégique du développement social aux Îles.
Il s’agissait d’une 3e journée thématique pour cette démarche entamée l’automne dernier en collaboration avec de nombreuses organisations madeliniennes. Après que les étapes précédentes aient permis d’identifier les enjeux prioritaires pour l’archipel, le moment était venu de définir les objectifs concrets à atteindre au cours des 5 prochaines années, précise André St-Onge, qui coordonne les actions en développement social sur le territoire.
La directrice adjointe sortante Véronique Chiasson et André St-Onge (photo: CFIM)
La directrice adjointe en développement social et persévérance scolaire au Carrefour Jeunesse-emploi, Véronique Chiasson, dit souhaiter une plus grande participation citoyenne aux activités de concertation.
Les échanges et les informations récoltées au cours de la dernière année serviront à rédiger un «.plan de communauté.», qui devrait être adopté d’ici le début de l’été prochain.
La première séance du nouveau conseil de la Communauté maritime s’est terminée par un face-à-face entre le maire Antonin Valiquette et deux citoyens qui demandent l’accès à l’eau sur leur terrain.
Catherine Décoste et Yann-Philippe Poirier ont vivement réitéré à la période de questions leur demande d’être rattachés au réseau d’aqueduc. La petite famille n’a pas accès à l’eau potable depuis plus d’un an dans leur résidence de L’Étang-du-Nord et dénonce l’inaction de la Municipalité.
M. Valiquette soutient que le dossier avance, mais n’a pas voulu se prononcer sur les détails des démarches en cours:
D’autre part, le budget municipal est reporté au 27 janvier prochain. La Loi sur la fiscalité municipale permet aux Municipalités de repousser l’adoption du budget en fin janvier lors d’une année électorale.
Selon le maire, il est normal pour les élus d’utiliser cette dérogation:
Les membres du conseil ont nommé à la direction générale par intérim de la Municipalité des Îles, Jean-Hubert, actuellement directeur des infrastructures et du bureau de projet, en attendant de pourvoir le poste.
Jean Hubert (photo: CFIM)
M. Hubert explique les projets qui seront dans sa mire prochainement.
Autre nomination: le conseil a choisit Hugues Lafrance comme maire suppléant de la Municipalité des Îles.
En environnement, l’organisme Attention FragÎles s’est fait octroyer un contrat de 166 000$ pour le projet de captation de sable et de végétalisation dans le secteur du Centre de gestion des matières résiduelles. Le financement est assuré à 90% par le programme « Accélérer la transition climatique locale » du gouvernement. Les travaux pour la protection du littoral au Parc de Gros-Cap seront assurés par les Entreprises Larebel Inc pour une somme de 523 448,90$.
Cet article a été mis à jour après sa publication.
Pour écouter l’entrevue avec Antonin Valiquette diffusée à l’émission Cap info:
Trois Madelinots ont signé le Livre d’or de la Municipalité mardi soir.
Ce registre officiel est, depuis 1971, destiné à souligner la contribution remarquable de personnes ou d’entités ayant laissé une empreinte significative au sein de la collectivité.
Parmi les noms inscrits figure maintenant celui de Roger Chevarie, l’ancien conseiller de Fatima, qui a consacré plus de 32 ans à la vie politique municipale.
Roger Chevarie entouré de sa famille. (Photo: CFIM)
D’autre part, la Municipalité a reconnu les gestes de bravoure de deux citoyens, Jean-Samuel Bénard et Alexandre Longuépée, qui ont contribué à sauver la vie de quatre personnes coincées dans un véhicule en feu en juin 2024. Luc Longuépée, leur camarade qui a aussi aidé lors de l’incident, ne pouvait pas être présent.
Il s’agissait de la première cérémonie de signature du Livre d’or.
Alexandre Longuépée (photo: CFIM)
Roger Chevarie (photo: CFIM)
Jean-Samuel Bénard (photo: CFIM)
Pour écouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
Les Îles-de-la-Madeleine ont-elles le potentiel de devenir une « biorégion »? C’est la question se pose l’étudiant au HEC Montréal Vincent Agoues-Richard dans le cadre de son projet de maîtrise.
Embryonnaire et pluriel, le concept du « biorégionalisme » met de l’avant une transformation de la société en revenant à une plus petite échelle politique et économique, en phase avec les spécificités du territoire et des communautés qui y vivent.
L’étudiant Vincent Agoues-Richard est aux Îles depuis juin dans le cadre de son projet de maîtrise (photo: CFIM)
L’idée de la décroissance est au cœur de ce mouvement, poursuit M. Agoues-Richard.
L’étudiant donne des exemples concrets de l’application du biorégionalisme sur l’archipel.
Pour mener son enquête sociologique à terme, Vincent Agoues-Richard a réalisé, en plus d’observations terrain, une vingtaine d’entrevues avec des Madelinots au cours de l’automne.
Parmi les obstacles au potentiel biorégional des Îles, les citoyens ont parlé des défis entourant l’érosion côtière et l’autonomie alimentaire, entre autres. Pour ce qui est des leviers, les résidents ont notamment nommé la force de la communauté, sa facilité à se mobiliser. M. Agoues-Richard cite le cas de la vente du phare de l’Échouerie.
L’étudiant rentrera bientôt au bercail pour entamera la rédaction de son mémoire de maîtrise. Au-delà du dépôt du document, il souhaite proposer des pistes de solution concrètes et radicales pour aider la société à faire face aux énormes défis qui attendent l’humanité.
Le biorégionalisme ailleurs au Québec
L’approche biorégionale a fait des petits au Bas-Saint-Laurent. Selon un article de Le Devoir paru en octobre, un petit réseau solidaire d’agriculteurs et de transformateurs s’est formé dans le coin de Rimouski pour mettre sur pied un modèle agroalimentaire écologique et anticapitaliste. Une chercheuse impliquée dans cette démarche s’est aussi intéressée au potentiel biorégional du Bic et de Saint-Valérien.
Le philosophe et essayiste Alain Deneault s’est d’ailleurs porté à la défense du biorégionalisme dans son ouvrage Faire que! L’engagement politique à l’ère de l’inouï.
La nouvelle convention collective, entrée en vigueur vers la fin de l’été dans les établissements des Îles, prévoyait notamment l’octroi de primes de disparité régionale et une bonification des heures payées en temps supplémentaire, de même qu’un rattrapage salarial rétroactif.
Le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs du CPE La Ramée, Nolan Boudreau, également membre du comité de mobilisation national de la CSN, dit observer un bon niveau de satisfaction chez ses collègues.
Le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs du CPE La Ramée, Nolan Boudreau (photo: CFIM)
Il estime aussi que son employeur est désormais mieux positionné pour attirer de nouvelles éducatrices et garder celles qui sont déjà en poste.
La directrice générale du CPE et bureau coordonnateur Chez Ma Tante, Céline Miousse, estime pour sa part qu’il est encore tôt pour connaître l’impact de la nouvelle convention collective sur les enjeux de main d’œuvre. Elle se réjouit néanmoins des conditions monétaires plus «.intéressantes.» et «.attrayantes.» dorénavant offertes aux travailleuses, tout en soulignant qu’il y a un effort à faire pour former des individus qualifiés.
La directrice générale du CPE-BC Chez ma tante, Céline Miousse (photo: CFIM)
Interrogée sur l’impact du rattrapage salarial et des nouvelles primes sur les finances des établissements individuels, Céline Miousse précise que la facture est censée être assumée par Québec. Elle dit s’attendre à recevoir un financement bonifié en conséquence.
La Fête du Canada de Cap-aux-Meules n’aura pas lieu en 2026. Le Comité des loisirs du village a choisi de prendre une pause afin de repenser la formule de l’événement, qu’il organise depuis une quinzaine d’années.
Alexandre Cyr, président du Comité des loisirs de Cap-aux-Meules (photo: CFIM)
Le président du comité, Alexandre Cyr.
Il indique que cette décision n’a pas été prise à la légère, mais s’explique par l’épuisement des organisateurs et une pénurie de bénévoles. Il précise que cela ne signifie pas que le comité tourne la page à tout jamais sur la fête du 1er juillet.
Musique, jeux gonflables et feux d’artifices font partie des incontournables pour la Fête du Canada – communément appelée Fête du Cap-aux-Meules (photo: Pierre Aucoin, archives)
Alexandre Cyr en profite pour remercier tous les citoyens et partenaires qui ont contribué à la réalisation de l’événement au fil des ans. Il invite également les gens intéressés à s’impliquer à faire signe au comité.
Du 25 novembre jusqu’au 6 décembre se déroulent sur l’archipel les 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes.
La campagne 2025 dénonce la montée de la droite dans le monde, qui a des impacts majeurs sur les droits des femmes et des personnes de la diversité de genre.
À l’échelle locale, les trois organismes communautaires de regroupement des femmes, la Sentin’Elle, le CALACS l’espoir des Îles et la Maison d’aide et d’hébergement l’Accalmie, ont décidé de faire leur propre démarche.
La Sentin’Elle publiera sur ses réseaux sociaux un geste solidaire à poser à chaque jour, explique l’intervenante Christine Arseneault-Boucher.
L’Accalmie fera de son côté une campagne de sensibilisation et de prévention sur le contrôle coercitif sur le web.
La coordonnatrice, Linda Turbide, rappelle l’importance de parler de cette forme de violence:
Les trois groupes de femmes diffuseront également le texte Lettre à nos jeunes filles d’Isabelle Lapierre dans les pages du Radar et sur leurs réseaux sociaux.
D’autre part, aucune marche solidaire n’est organisée cette année. Les 12 jours d’action se concluront le 6 décembre par une veillée aux chandelles dès 16h au Site de la Côte.
Les insulaires sont aussi invités la même journée à allumer une bougie devant leur fenêtre pour signaler aux victimes de violence qu’elles peuvent trouver refuge dans leur demeure.
Rappelons qu’une Québécoise sur trois a déjà vécu au moins un acte de violence entre partenaires intimes.
Si vous ou une personne de votre entourage avez besoin d’aide:
La population de baleines noires de l’Atlantique Nord a continué de croître. Selon les chiffres du North Atlantic Right Whale Consortium, l’espèce en voie de disparition comptait environ 384 individus en 2024.
C’est huit baleines de plus qu’au recensement précédent, ce qui traduit une faible hausse de 2,1%.
Les cétacés semblent donc reprendre de la vigueur après avoir connu un creux en 2020. Toutefois, plusieurs enjeux minent le rétablissement de la population.
D’une part, les bas taux de reproduction et de naissances. Il faudrait qu’au moins 20 baleineaux viennent au monde chaque année pour soutenir la croissance de l’espèce et compenser les mortalités. La moyenne annuelle des naissances tourne plutôt autour de la dizaine.
D’autre part, l’activité humaine, qui demeure le plus grand obstacle à la survie des baleines noires, notamment à cause des collisions avec les navires et les empêtrements dans des engins de pêche.
Selon les données de Pêches et Océans Canada, l’espèce pourrait se rétablir à un niveau sain dans un horizon de 35 à 100 ans, « si les menaces sont atténuées adéquatement ».
La fourrure et le cuir de phoque sont plus populaires chez les jeunes générations qu’auprès de leurs parents.
C’est ce qu’observe le directeur général de l’Institut de la fourrure du Canada, Doug Chiasson, qui y voit une opportunité pour vitaliser l’industrie.
Doug Chiasson, de l’Institut de la fourrure du Canada (photo: CFIM)
Selon lui, l’attrait pour les produits plus écologiques y est pour beaucoup.
Rachel Drouin, propriétaire de la boutique Rachel Drouin Création, fait le même constat: les jeunes montrent plus d’intérêt à acheter des vêtements ou des accessoires durables, conçus localement et éthiquement.
Rachel Drouin achète en moyenne 100 peaux de phoque du Groenland par année de son fournisseur de Terre-Neuve-et-Labrador (photo: CFIM)
Celle qui confectionne des produits avec de la fourrure de phoque du Groenland depuis une trentaine d’années y voit un boycott grandissant de la mode jetable.
Les mitaines sont devenues la marque de commerce de Rachel Drouin. Elles sont de loin l’item le plus vendu à sa boutique de Cap-aux-Meules (photo: CFIM)
La clientèle est de plus en plus friande des bijoux avec de la fourrure, selon Rachel Drouin (photo: CFIM)
Elle croit que créer une certification attestant de la traçabilité des marchandises et d’une chasse sans cruauté serait avantageux.
Rachel Drouin et Doug Chiasson sont tous deux d’avis que pour développer la filière commerciale du phoque, il faut miser sur le marché domestique.
Le DG de l’Institut de la fourrure du Canada plaide pour qu’une initiative interprovinciale voie le jour dans l’est du pays et avec le Grand Nord afin de permettre une plus grande valorisation des peaux.
Deux ententes de principe ont été conclues la semaine dernière entre Postes Canada et ses facteurs urbains et ruraux.
Dans une déclaration émise vendredi, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes a annoncé s’être entendu avec la partie patronale sur la majeure partie des points en litige. Certaines dispositions contractuelles restent cependant à finaliser avant que des projets de convention collectives soient soumis aux membres.
Le président de la section locale, Aymeric Raguenet Saint-Albin, explique que les moyen de pression sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Les négociations entre Postes Canada et ses travailleurs durent déjà depuis plus de deux ans, dans un contexte où la société d’État fait face à d’importants défis de rentabilité et envisage une réduction importante de certains services. En septembre, Ottawa avait donné son feu vert pour la mise en œuvre de mesures visant à réduire la livraison du courrier à domicile, notamment en espaçant des jours de livraison ainsi qu’en installant de nouvelles boîtes postales communautaires, en plus de lever le moratoire sur la fermeture de bureaux de postes en régions rurales.
On ignore pour le moment quel sera l’impact de cette décision pour les 10 points de service de l’archipel. Aymeric Raguenet Saint-Albin est toutefois d’avis qu’il y a de «.sérieux risques.» de voir disparaître certains comptoirs postaux des Îles, puisque leur existence n’est plus protégée par le gouvernement fédéral.
Transports Québec commence aujourd’hui l’aménagement d’un site d’entreposage à proximité du Havre-aux-Basques.
Une ancienne sablière, située entre les kilomètres 8 et 9, sera transformée en lieu de stockage pour des matériaux utilisés dans les travaux de lutte contre l’érosion.
Le site aura une superficie de plus de 38 500 m2, l’équivalent de 25 patinoires. Jusqu’à 100 000 m3 de pierres, de gravier et de sable pourraient y être entassés, soit environ deux fois le volume interne du Madeleine II.
Avec ce projet estimé à près de 2 millions de dollars, le ministère souhaite avoir un meilleur accès à des matériaux en cas d’urgence.
Par communiqué, Transports Québec avise les automobilistes qu’ils doivent s’attendre à de la circulation accrue de camions lourds dans le secteur.
Une partie de l’ancienne sablière sera aussi restaurée, à la fin du chantier. Les travaux d’aménagement déborderont jusqu’en 2026.
La flèche de l’église Saint-Pierre de La Vernière a retrouvé son allure resplendissante.
La réfection entamée en septembre a été complétée vers la mi-novembre par l’entreprise Toitures R. Martin, dans le respect de l’échéancier prévu et des budgets alloués. En ce qui a trait à la toiture de l’édifice, l’architecte en charge du projet, Marie-Josée Deschênes, souligne qu’il ne restera qu’à refaire celle de la sacristie, située à l’arrière de l’édifice.
Elle rappelle aussi que des infiltrations d’eau qui se sont produites lors du passage de la tempête Fiona, en 2022, ont causé des dégâts à l’intérieur du bâtiment.
Du côté de Bassin, la rénovation partielle du toit de l’église Saint-François-Xavier par Constructions Renaud et Vigneau suit son cours. Selon Marie-Josée Deschênes, qui est aussi responsable de ce chantier, les travaux menés sur les deux versants de la partie centrale de l’édifice devraient durer jusqu’au début du mois de décembre. L’architecte explique que des sommes supplémentaires seront toutefois nécessaires pour terminer la réfection de la toiture.
Des rénovations supplémentaires seront aussi nécessaires pour d’autres parties de l’église, notamment en ce qui a trait à la fenestration et aux dégâts intérieurs causés par des infiltrations d’eau.
Québec octroie 313 000$ sur 2 ans aux entreprises d’économie sociale de la Gaspésie et des Îles.
Cette somme comprend aussi la création d’un Fonds régional pour le secteur de 144 000$.
La directrice générale du Pôle d’économie sociale de la région, Noémie Bernier, explique:
Aucun montant spécifique pour l’archipel n’a été prévu. Mme Bernier assure toutefois qu’il y aura une juste représentativité dans les projets sélectionnés.
Noémie Bernier (Photo: Roger St-Laurent)
D’autre part, cet investissement est un levier important pour les acteurs du milieu selon elle:
Les entreprises locales approchées par CFIM disent ne pas avoir été mises au courant de la création du Fonds régional d’économie sociale.
Les partenaires de cette entente sectorielle sont le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, les cinq MRC de la Gaspésie, la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine et le Pôle d’économie sociale Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
Le talent du campus collégial madelinot a pris d’assaut la scène de la salle de spectacle des Pas Perdus à l’occasion de la finale locale du concours Cégeps en spectacle.
Le quintette formé de Léa Duclos, Charlotte Hubert, Léonie Noël, Jean-Philippe Poirier et Laurane Verdier ont fait d’une pierre deux coups, jeudi soir dernier. Leur interprétation de la chanson Bravo monsieur le monde, une pièce de Michel Fugain datant de 1973, leur a valu le prix du jury et le prix coup de cœur du public.
Léa Duclos, Charlotte Hubert, Léonie Noël, Jean-Philippe Poirier et Laurane Verdier (photo: CFIM)
Les gagnants ont brièvement expliqué le choix du morceau.
Treize autres numéros en compétition se sont succédé sur scène, dans une enfilade diversifiée. Chant, piano, violon, danse, projections visuelles… Le public, conquis d’avance, n’a pas manqué d’applaudir avec force entre chaque prestation.
Marianne Bourgeois et Jean-Philippe Poirier ont interprété « Cap Enragé » de Zachary Richard (photo: CFIM)
Olivier Arseneau et Alexis Déraspe, avec « J’prends ma guitare » (photo: CFIM)
Jean-Philippe Poirier et Léonie Noël, jouant une composition (photo: CFIM)
Zara Bonato a exécuté au piano la pièce « Camélia » (photo: CFIM)
Alexis Déraspe, Charlotte Hubert, Thomas Poirier et Laurane Verdier ont offert leur interprétation de « Jusqu’au bout de la mer » de l’iconique Georges Langford (photo: CFIM)
Charlotte Hubert, seule au piano pour « Le France » (photo: CFIM)
La troupe de Marianne Bourgeois, Mégane Bourgeois, Delphine Décoste, Léonie Noël et Laurane Verdier ont réchauffé la salle avec « Corinne » (photo: CFIM)
Charlotte Hubert, Léonie Noël et Jean-Philippe Poirier ont livré une version émotive de « Le vieux pêcheur » (photo: CFIM)
Jean-Philippe Poirier s’est aussi payé une performance en solo (photo: CFIM)
La salle a aussi eu droit à cinq performances musicales hors concours pendant la délibération des juges.
Le premier des cinq numéros hors concours était décoiffant (photo: CFIM)
Le jury était d’ailleurs composé d’Émile Déraspe, Véronique Harvie, Pascal Miousse, Anthony Turbide et Marlène Vigneau.
Zara Bonato et Charlotte Hubert ont reçu « L’étoile » du Vieux Treuil, qui invite les musiciennes à faire partie de sa programmation estivale 2026.
Zara Bonato et Charlotte Hubert (photo: CFIM)
De leur côté, Léa, Charlotte, Léonie, Jean-Philippe et Laurane auront la chance de représenter l’archipel à la prochaine étape de Cégeps en spectacle. Ils devront faire leurs valises pour se rendre à la finale régionale, le 21 mars 2026 à Rivière-du-Loup.
Une équipe de 24 employés et retraités de la Caisse Desjardins des Îles s’est mise aux fourneaux la fin de semaine dernière en préparant des repas pour la campagne Centraide.
Cet évènement de cuisine solidaire a permis la concoction de 1600 portions qui seront distribuées à la population locale via l’organisme Entraide communautaire des Îles.
Rappelons que la campagne Centraide vise à récolter à chaque année des fonds pour financer des projets qui répondent à des défis comme la pauvreté, le logement et l’insécurité alimentaire.
La levée de fonds intitulée «À go, on Centraide »a débuté pour la région le 13 novembre dernier.
En Gaspésie, l’appétit pour la chasse et la transformation du phoque grandit. Les États généraux sur le phoque du Saint-Laurent, qui se déroulaient à Matane du 11 au 14 novembre, ont attiré une multitude d’acteurs du coin, conscients du potentiel de la filière.
En Haute-Gaspésie, les crises dans le monde des pêches et l’enjeu de la prédation ont entrainé un regain d’intérêt pour le phoque.
Yannick Ouellet est également chef cuisinier et participe aux activités de formation en lien avec la préparation de la viande de phoque (photo: CFIM)
Le conseiller au développement économique pour la filière bioalimentaire de la MRC, Yannick Ouellet, constate un engouement tant du côté de la pratique qu’au sein des transformateurs ou des restaurateurs.
C’est pourquoi la MRC souhaite accueillir un centre intégré de valorisation du phoque sur son territoire, dans l’optique d’être au cœur de la création d’une chaine de valeur industrielle allant de la capture à la transformation dans la région.
Des transformateurs gaspésiens ont levé leur main pour inclure de la viande de phoque dans leurs produits, par exemple dans les charcuteries. Les restaurateurs de la région sont aussi très intéressés, selon Yannick Ouellet
La MRC de la Haute-Gaspésie a commandé une étude sur le développement d’une telle structure. Le rapport de GIMXPORT, produit en collaboration avec la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine, identifie les nombreux défis entourant le projet, mais souligne qu’il s’agit d’une « opportunité unique de valoriser une ressource abondante tout en soutenant l’économie locale ».
Les communautés autochtones gaspésiennes manifestent aussi leur intérêt.
L’Association de gestion halieutique autochtone Mi’gmaq et Wolastoqey, (l’AGHAMW) était non seulement présente aux États généraux, mais a aidé à les organiser.
Le phoque occupe une place centrale au sein des communautés, rappelle la directrice générale de l’association, Catherine Lambert Koizumi.
Catherine Lambert Zoikumi a assisté aux États généraux en compagnie d’une grande délégation de l’AGHAMW (photo: page Facebook AGHAMW)
Elle souligne que les Mi’kmaq et la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk chassent l’espèce à des fins de subsistance, mais se butent à des enjeux structurels pour déployer un volet commercial.
Mme Lambert Koizumi ajoute que l’AGHAMW a le phoque dans la mire depuis longtemps et s’occupe notamment des relevés d’abondance de la population de pinnipèdes dans la zone protégée du Banc des Américains.
L’association espère pouvoir étendre son expertise dans toutes les facettes (réglementation, science et valorisation), mais croit que des ressources supplémentaires – en infrastructures et en financement, entre autres – doivent être accessibles pour consolider l’industrie du phoque.
Le Bloc québécois tiendra son prochain colloque sur les pêches sur l’archipel.
L’événement, qui en est à sa cinquième édition, n’a pas de thème déterminé pour l’instant, confie le député de la Gaspésie–les Îles–Listuguj, Alexis Deschênes.
Le parti fédéral organise des colloques depuis quelques années afin d’entendre les préoccupations de l’industrie. Pêcheurs, industriels, scientifiques et les représentants d’associations sont invités à discuter des enjeux propres au milieu des pêches. Par le passé, la rencontre s’est notamment tenue à New Richmond et Caraquet.
Des intervenants de la Gaspésie, voire des Maritimes, seront conviés au colloque. L’événement prendra place les 2 et 3 mars 2026.
Le Musée de la Mer a rouvert ses portes, jeudi, malgré sa situation financière toujours précaire.
L’établissement, qui était fermé depuis la mi-octobre, n’accueillera dorénavant les visiteurs que du jeudi au dimanche. Sa directrice générale, Carole Lemieux, explique ce qui a motivé ce changement d’horaire.
La directrice générale du Musée de la Mer, Carole Lemieux (photo: CFIM)
Un des cinq emplois permanents du Musée a été coupé à la suite du départ d’une employée, tandis qu’un autre poste est devenu saisonnier afin de réduire le poids budgétaire de la masse salariale. Carole Lemieux précise que ces changements ne suffiront cependant pas à enrayer complètement le déficit prévu pour l’année financière en cours.
Elle maintient que les projets à long terme de l’institution sont pour le moment maintenus, tels que le développement d’un espace d’exposition dans la «.Grande Shed.» sur La Grave, aussi connue comme la «Grande Saline.».
La directrice générale réitère par ailleurs que la tenue d’événements bénéfice, l’appel à la philanthropie et le développement d’activités hors des murs font partie des moyens utilisés pour diversifier les sources de revenus. Elle mentionne à titre d’exemple que le dernier ouvrage publié cette semaine aux Éditions du Musée de la Mer, une biographie d’Ovide Hubert écrite par Réginald Richard, est commandité par la Caisse Desjardins des Îles.
Au terme d’une grande année de restructuration et de planification, Attention FragÎles se sent solide sur ses pattes.
C’est ce qui ressort de l’assemblée générale annuelle du Conseil régional de l’environnement qui avait lieu mercredi soir à Cap-aux-Meules. Une trentaine de membres étaient présents au bâtiment Le 500.
La directrice générale, Mélanie Bourgeois, fait le point sur les démarches phares de la dernière année:
Avec ces nombreux investissements, l’organisme enregistre un déficit d’opération de près de 129 000$ en date du 31 mars 2025.
La somme a pu être absorbée par des fonds cumulés et un surplus de 32 600$ est estimé pour le prochain exercice financier.
Autre défi à relever: le programme Lieux prioritaires désignés par les collectivités pour les espèces en péril d’Environnement et Changement climatique Canada ne sera pas reconduit au printemps.
Il s’agit d’une subvention de 315 000$ qui représente une grande partie des revenus à projets par année d’Attention FragÎles.
Mme Bourgeois est confiante de pouvoir pallier cette perte:
Parmi les nouveaux projets sur la table, Attention FragÎles veut élaborer un nouveau guide des milieux naturels insulaires que l’organisme espère voir arriver entre les mains des enfants de l’archipel.
L’organisme a aussi obtenu, cet été, une subvention provinciale pour quatre ans afin de lutter contre les plantes exotiques envahissantes. La première rencontre avec le Comité ZIP, la Société de conservation des Îles et la Communauté maritime se tiendra le 27 novembre prochain.
Les quatre nouveaux administrateurs du conseil d’administration sont Pauline Gervaise-Grégoire , Judith Mayrand, Raphaëlle Gervais-Galipeau et Alexandra Pelletier. Un poste sur le C.A. est encore vacant.
D’autre part, la première composition musicale de l’équipe intitulée Trésors fragiles a été présentée lors de l’assemblée.
Les ambitions de la filière phoque attirent l’attention du politique. Plusieurs élus ont assisté aux États généraux, la semaine dernière à Matane.
Le député de la Gaspésie–les Îles–Listuguj, Alexis Deschênes, se trouvait à l’événement en compagnie de la députée bloquiste de Côte-Nord–Kawawachikamach–Nitassinan, Marilène Gill.
Marilène Gill, Alexis Deschênes et Joël Arseneau étaient réunis aux États généraux (photo: page Facebook Alexis Deschênes)
Il appuie la volonté de l’industrie de se structurer et de se développer.
Le renouvellement du Fonds des pêches, absent du dernier budget fédéral, est aussi une priorité pour le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), Donald Martel.
Par courriel, il écrit que le député de Gaspé, Stéphane Ste-Croix – qui s’occupe des dossiers reliés au domaine des pêches et qui était sur place pour l’événement – et lui ont planifié rencontrer son homologue fédérale, Joanne Thompson, pour en discuter.
Plus largement, le MAPAQ veut d’abord prendre connaissance des recommandations issues des États généraux avant de se prononcer et « reconnaît le potentiel important de la filière » pour l’économie maritime.
De son côté, le député madelinot Joël Arseneau, qui a aussi participé à l’événement, estime que l’industrie se trouve à un moment charnière, soulignant qu’il s’agit d’un dossier économique important pour l’archipel.
Une résolution a d’ailleurs été adoptée par le Conseil national du Parti québécois, la fin de semaine dernière à Sherbrooke, à l’effet de porter les recommandations tirées des États généraux auprès du gouvernement provincial.
Le cabinet de la ministre Thompson n’a pas donné suite à notre demande de commentaire concernant l’événement et sur sa position vis-à-vis le développement de la filière phoque.
Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), lance aujourd’hui une période d’information publique concernant le projet de parc éolien à Grosse-Île.
Au cours du prochain mois, il sera possible de consulter la documentation en lien avec le dossier sur le site web du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, ainsi qu’en format imprimé à la bibliothèque Jean-Lapierre. Une séance d’information ouverte aux Madelinots aura aussi lieu le 3 décembre en soirée à la salle communautaire de Fatima, comme l’explique Alexandre Tanguay, conseiller en communication au BAPE.
La rencontre se déroulera en français en raison des exigences linguistiques imposées par le gouvernement; il sera néanmoins possible pour les citoyens anglophones d’adresser des questions dans leur langue.
Cette démarche fait suite à l’accueil favorable de l’étude d’impact par le ministère, en octobre dernier. Alexandre Tanguay précise que le rôle du BAPE n’est pas de convaincre la population d’appuyer ou de rejeter ce qui est présenté.
Tout citoyen ou organisme qui souhaite la tenue subséquente d’une consultation publique ou d’un processus de médiation dans ce dossier peut en faire la demande directement au bureau du ministre Bernard Drainville.
Rappelons que le projet est le fruit d’un partenariat à parts égales entre l’Alliance de l’énergie de l’Est et Nutrinor-Gilbert Énergies renouvelables. La mise en place de quatre à sept éoliennes, qui atteindront une hauteur maximale de 168 mètres, vise l’atteinte d’une puissance cumulée de 16,8 mégawatts. Le coût des infrastructures et de leur mise en service est estimé à environ 80 millions de dollars.
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