Une munition hautement explosive datant de la Deuxième Guerre mondiale a été neutralisée sur l’Île d’Entrée au début du mois.
Le 6 novembre, deux militaires des Forces armées canadiennes du Nouveau-Brunswick sont débarqués sur l’archipel pour procéder à l’opération de déminage.
Le caporal-chef et responsable de la procédure, Dylan Venator, explique que l’arme ne représentait pas un danger imminent comme elle n’avait jamais été utilisée.
Après l’évaluation des risques, l’explosif a été déplacé sécuritairement à l’extérieur de la maison.
Malgré la rouille, les militaires ont pu identifier la munition. Il s’agirait d’un mortier de 2 pouces hautement explosif de la Deuxième Guerre mondiale (photo: courtoisie Dylan Venator)
(Photo: courtoisie Dylan Venator)
Les deux techniciens en munitions l’ont ensuite fait exploser au bout du chemin du Phare, dans une fosse creusée pour limiter les impacts. La Sûreté du Québec a prêté assistance au déminage.
M. Venator souligne que ce type d’opération est assez commun, surtout pour des signalements à domicile.
À titre d’exemple, cette année, la base militaire du Nouveau-Brunswick a reçu 12 appels de ce genre.
Selon les informations transmises par la famille, l’origine de l’obus est inconnue.
Cet article a été mis à jour après sa publication.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
Le Cégep de la Gaspésie et des Îles et l’Université du Québec à Rimouski lancent un programme de bourses d’études en économie bleue.
Soutenu par Affaires mondiales Canada, ce financement vise à combler le manque de main-d’œuvre qualifiée pour soutenir la croissance et la préservation des ressources marines dans les pays en développement.
Le directeur du bureau des relations internationales à l’UQAR, Benjamin Simard Jean, explique le partenariat entre son université et le Cégep de la Gaspésie et des Îles dans le cadre de ce programme.
Il ajoute que l’UQAR et le cégep gagnent à participer à ce type de projet b,ien que les étudiants d’ici ne puissent pas bénéficier de ces bourses.
Le programme se déroule jusqu’au 30 novembre 2029 et est réalisé en partenariat avec l’Université San Pédro, le Centre TrainMar de Dakar et l’Université Cheikh Anta Diop.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
Le CAMI souhaite mettre à jour l’exposition permanente du Musée des Vétérans et de la petite école rouge à Grosse-Île.
La collections d’objets et d’artéfacts d’anciens militaires et celle de la vie quotidienne des membres de la communauté anglophone n’ont pas été renouvelées depuis plus de 10 ans, ce qui dépasse les normes muséales.
La coordonnatrice à la médiation culturelle et à l’éducation pour le CAMI, Maurane Francoeur, est responsable de l’initiative:
Par exemple, certaines dates ou informations concernant des vétérans sont incomplètes, selon ses observations.
Elle indique que la démarche de renouvellement est encore à ses débuts:
Aucune date ni budget n’a encore été prévu. Une première rencontre pour consulter les citoyens a eu lieu le 11 novembre dernier à l’occasion du jour du Souvenir.
Rappelons que le Musée des Vétérans et le Musée de la petite école rouge à Grosse-Île sont présentement fermés pour la basse saison, mais peuvent ouvrir leurs portes sur demande.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
Des pêcheurs de crabe des neiges pourront mettre davantage de casiers à l’eau dans les zones 12 et 12F en début de saison.
Ce projet pilote de Pêches et Océans Canada autorise 15 casiers supplémentaires par permis, soit une hausse d’environ 10%.
Les pêcheurs de crabes souhaitaient plutôt une augmentation de 25 casiers par titulaire.
L’objectif de ce projet pilote est de permettre d’augmenter le volume des prises avant l’arrivée des baleines noires de l’Atlantique Nord, qui entraînent régulièrement des fermetures temporaires de zones.
Cela devrait aider à limiter les risques qu’une baleine noire s’empêtre dans des filets de pêche le reste de la saison si une part plus importante du quota est prise avant leur arrivée.
Il n’aura fallu qu’une heure et demie aux participants des États généraux sur le phoque du Saint-Laurent pour passer au travers de la trentaine de recommandations à approuver en assemblée.
Vingt-huit résolutions ont été adoptées à l’unanimité par la salle et entérinées par le juge retraité Robert Pidgeon, qui présidait la réunion.
Du haut de ses 80 ans, le juge retraité Robert Pidgeon a agi comme meneur de cérémonie, en compagnie de Marilou Vanier, de l’AMIK (photo: CFIM)
Une seule a été rejetée: celle qui proposait de lever l’interdiction de chasser le blanchon. Les deux-tiers des votants se sont prononcés contre, répétant leur inconfort vis-à-vis la question.
Douze personnes ont voté contre, six pour (photo: CFIM)
Pour le reste, le consensus était impressionnant, a souligné la co-organisatrice de l’événement, Sandra Gauthier, du musée Exploramer.
Dany Leblanc chasse le phoques depuis quelques années (photo: CFIM)
Le chasseur Dany Leblanc, Madelinot d’origine, se dit satisfait.
Plusieurs des recommandations ciblaient spécifiquement Pêches et Océans Canada, qui gère la chasse aux loups-marins. Modification à la réglementation, financement, augmentation de la recherche scientifique… La filière phoque sollicite l’aide du gouvernement afin d’avancer.
Le directeur du bureau de secteur du MPO aux Îles, Cédric Arseneau (photo: CFIM)
Agissant à titre de représentant du ministère, le directeur du bureau de secteur des Îles, Cédric Arseneau, indique avoir entendu l’industrie.
Maintenant que les États généraux sont terminés, le comité organisateur réunira les recommandations dans un rapport destiné aux différents paliers de gouvernement.
Les quatre groupes derrière l’événement – le musée Exploramer, l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ), l’Agence Mamu Innu Kakusshesht (AMIK) et l’Association de gestion halieutique autochtone Mi’gmaq et Wolastoqey (AGHAMW) – ont aussi été mandatés comme comité de suivi transitoire, afin de garder l’industrie au courant de la suite des démarches.
Chose certaine, les intervenants de l’Est-du-Québec se sont positionnés: il est grand temps de propulser le phoque à l’avant-scène.
Notons que les représentants des groupes autochtones se sont abstenus de se prononcer sur les recommandations finales. Dans un message commun, ils ont déclaré devoir amener les propositions devant leurs conseils respectifs et travaillé à rédiger leurs propres résolutions.
Le maire Antonin Valiquette et le conseiller du district 2, Louis Arseneault, ont été assermentés, jeudi midi à la mairie de Cap-aux-Meules.
Le nouveau représentant de l’ouest de L’Étang-du-Nord et de Fatima était très heureux de pouvoir officiellement faire son entrée au conseil:
M. Arseneault est confiant qu’il pourra assurer une bonne communication entre les gens de son district et la municipalité.
(Photo: CFIM)
De son côté, le maire Antonin Valiquette est très optimiste pour le déroulement de son prochain mandat et a hâte de présenter les orientations de son programme autour de la table:
Selon lui, la prochaine étape sera de revenir aux bases avec les nouveaux élus pour bien comprendre le fonctionnement de l’appareil municipal.
(Photo: CFIM)
Le conseiller du district 6 regroupant Havre-aux-Maisons et Pointe-aux-Loups, Gil Thériault, ne pouvait pas être présent et recevra son assermentation lundi prochain.
La première séance avec le nouveau conseil municipal se tiendra le 25 novembre à la salle communautaire de la mairie.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
Le Comité ZIP des Îles a annoncé l’embauche de Jean-Philippe Lepage à titre de nouveau directeur.
Le géographe, qui est originaire de Québec, a été présenté aux membres lors de l’assemblée générale annuelle qui s’est tenue lundi dernier, à la salle de l’Étoile. En entrevue à l’émission Cap info, il a indiqué vouloir «.perpétuer.» le travail accompli par sa prédécesseure, Karine Rioux, au cours des 5 dernières années.
La directrice sortante du Comité ZIP, Karine Rioux, et son successeur Jean-Philippe Lepage (photo: CFIM)
Les états financiers du Comité ZIP présentés lundi témoignent d’un excédent de 47.649.$, pour des dépenses s’élevant à 921.672.$. La directrice sortante estime être parvenue à rendre l’organisme environnemental plus résilient sur le plan budgétaire.
L’organisation a également dévoilé son nouveau logo, qui remplace celui qui était utilisé depuis la fondation du Comité ZIP à la fin des années 90.
La deuxième journée de débats aux États généraux sur le phoque du Saint-Laurent, mercredi, a permis de finaliser une vingtaine de recommandations en lien avec la valorisation et la science.
L’avant-midi a été consacré au volet scientifique, présidé par le chercheur retraité de Pêches et Océans Canada Mike Hammill.
Mike Hammill a pris sa retraite de Pêches et Océans Canada en 2022, après avoir consacré des décennies à étudier les mammifères marins. Il agit dorénavant à titre de chercheur indépendant (photo: CFIM)
Les participants ont notamment demandé que la recherche sur la phoque s’intensifie et qu’elle inclut plus d’acteurs. Développer d’autres méthodes d’abattage, bonifier les modèles de gestion, intégrer des paramètres environnementaux dans les protocoles d’évaluation… Une douzaine de notions sont passées sous la loupe des intervenants.
La question du financement est souvent revenue dans les discussions, souligne M. Hammill.
La possibilité de lever l’interdiction de la chasse aux blanchons a aussi retenu l’attention, créant un malaise dans la salle. Issue du travail de consultation fait en amont de l’événement, la recommandation n’a reçu que très peu d’appuis.
À la mention d’abattre des jeunes non sevrés, le directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, Gil Thériault, a fait face à une levée de boucliers.
L’axe Valorisation, présidé par Geneviève Myles, du Créneau Ressources Sciences et Technologies marines Québec Maritime, a occupé tout le reste de l’après-midi. L’assemblé a fignolé longtemps les résolutions, en ajoutant même deux à la fin des délibérations.
L’appétit pour une stratégie nationale et une chaîne de valeur structurée, appuyées par des fonds gouvernementaux, a été clairement nommé. Le concept de centre intégré de valorisation du phoque, discuté depuis plusieurs années, semble obtenir l’aval de la filière, qui a toutefois questionné la mise en œuvre de ce projet.
L’idée de créer des certifications pour garantir la traçabilité et la qualité des produits du loup-marin a également fait son chemin.
Les participants sont appelés à voter sur les recommandations vendredi. Celles qui seront adoptées figureront dans un rapport destiné aux autorités.
La Journée du tourisme 2025 avait pour thème l’accueil des visiteurs.
L’événement qui se déroulait mercredi au Centre récréatif de L’Étang-du-Nord a rassemblé une centaine d’entreprises et d’organismes pour réfléchir à la cohabitation entre les voyageurs et les résidents sur l’archipel.
Selon le directeur général de Tourisme Îles de la Madeleine, Michel Bonato, c’était aussi l’occasion de relancer une nouvelle stratégie pour favoriser un tourisme durable et responsable:
Le lancement officiel du nouveau site web est attendu en novembre 2026.
Les professeurs de l’UQAM Luc Renaud et Dominic Lapointe ont donné une conférence sur la nouvelle stratégie en tourisme durable de l’ATR (Photo: CFIM)
La présidente de Tourisme Îles de la Madeleine, France Groulx et le directeur général Michel Bonato (Photo: CFIM)
(Photo: CFIM)
Notons que selon un sondage réalisé lors d’un atelier de la journée du tourisme, 64% des participants estiment que la redevance touristique est la meilleure option pour faire contribuer les visiteurs au développement de l’archipel.
Pour écouter le segment diffusé à l’émission Cap info:
Le besoin de simplifier et de moderniser la réglementation entourant la chasse a été souligné à gros traits par les participants au cours de la première journée des États généraux sur le phoque du Saint-Laurent.
Patrick Vincent est l’un des trois présidents d’enjeux pour les États généraux. Il a travaillé pendant plus de 30 ans au MPO (photo: CFIM)
Accès aux informations, politiques désuètes vis-à-vis les réalités actuelles, chemin de croix pour obtenir son permis… Le président du volet Réglementation, le retraité de Pêches et Océans Canada Patrick Vincent, constate un consensus sur la question.
Le directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, Gil Thériault, est du même avis.
À ses yeux, le plus important enjeu est que la réglementation n’est pas adaptée à la transition du phoque du Groenland vers le phoque gris. Ce refrain a été repris par d’autres participants au cours des délibérations.
Le directeur de l’ACPIQ, Gil Thériault, a pris le micro à une dizaine de reprises au cours des délibérations. L’ACPIQ est l’un des co-organisateurs de l’événement (photo: CFIM)
Mercredi après-midi, les intervenants de l’industrie ont modifié, amendé, réaligné six recommandations liées au cadre réglementaire.
Celle qui a suscité le plus de discussions porte sur le double statut du phoque, qui est considéré comme un poisson par Ottawa et une viande par Québec. Quelques personnes ont hoché de la tête à lorsque la suggestion de créer une catégorie à part, “mammifères marins” a été faite.
Les États généraux du phoque se poursuivent jusqu’à vendredi à Matane.
Les co-organisateurs de l’événement ont d’ailleurs glissé qu’une rencontre avec le cabinet de la ministre fédérale des Pêches, Joanne Thompson, était prévue dans les jours suivant le grand chantier.
Le ministre fédéral des Transports, Steven MacKinnon, était de passage sur l’archipel mercredi afin d’annoncer officiellement l’intention d’Ottawa de prolonger la piste de l’aéroport de Havre-aux-Maisons.
Le ministre MacKinnon, qui est natif de Charlottetown, affirme avoir été mis au courant du dossier bien avant son entrée en fonction.
L’annonce avait lieu dans le hangar de l’aéroport (photo: CIM)
Interrogé sur le coût estimé du projet, l’élu libéral avance que la mise à niveau de l’infrastructure aéroportuaire des Îles pourrait atteindre jusqu’à 57 millions de dollars.
Il prévoit que les travaux devraient être entamés dans 18 à 24 mois, lorsque les expertises nécessaires auront été réalisées.
Plusieurs partenaires du milieu et membres du comité de travail mis sur pied par le député Deschênes ont assisté à l’allocution du ministre (photo: CFIM)
Le député bloquiste Alexis Deschênes, qui représente la circonscription de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine–Listuguj à la Chambre des communes, a également pris part à la conférence de presse, tout comme le maire des Îles et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette.
Des échanges sont toujours en cours à Ottawa entre le gouvernement minoritaire de Mark Carney et les partis d’opposition afin de faire adopter le budget.
Le député de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine–Listuguj, Alexis Deschênes, a interpellé la ministre Joanne Thompson au sujet de l’ingérence du politique dans l’application de la Loi sur les pêches.
Selon des informations dévoilées au cours des dernières semaines, des agents de Pêches et Océans seraient parfois réticents à intervenir lorsque confrontés à un comportement répréhensible, et ce malgré plusieurs signalements. Des témoignages entendus au comité des pêches la semaine dernière laissent aussi entendre qu’ils sont exposés à des directives politiques. De plus, l’émission Enquête a révélé que des allochtones s’acoquinent à des pêcheurs autochtones des Maritimes afin de vendre du homard à l’extérieur de la saison commerciale.
C’est dans ce contexte que l’élu bloquiste s’est adressé à la ministre, vendredi dernier, en soulignant que cette pêche illégale met l’espèce en péril et inquiète les pêcheurs.
La ministre Thompson a pour sa part assuré qu’aucune activité illégale n’est tolérée, et a dit soutenir le travail des agents.
Le député Deschênes a également déposé un avis demandant une extension du calendrier au Comité sénatorial des pêches et des océans. Cela permettrait de rencontrer des agents, la direction de la conservation du ministère, le sous-ministre, la GRC et la Garde côtière.
L’archipel a accueilli davantage de visiteurs cette année avec une augmentation de 13% d’achalandage par rapport à 2024.
C’est ce qu’a révélé le portrait présenté par Tourisme Îles de la Madeleine mercredi matin.
Selon les chiffres obtenus par les entrées sur le traversier et par avion, 69 800 personnes ont visité le territoire au moins une nuitée du début mai à la fin octobre, soit 8000 de plus que l’an dernier.
La hausse de fréquentation a été soutenue à chaque mois, et l’on observe un prolongement notable de la saison au-delà de la période estivale habituelle qui s’explique notamment par la météo exceptionnelle.
Autre fait saillant: plus de voyageurs se sont déplacés par avion en 2025, avec une augmentation de 28%.
L’hébergement constitue une grande partie des dépenses du voyage, avec près de la moitié de la facture des visiteurs en moyenne.
Par ailleurs, le sondage de fin de séjour mené auprès des visiteurs révèle que 76% souhaitent revenir sur l’archipel madelinot, tandis que la durée moyenne des séjours continue de se situer autour de 9 nuitées.
Pour écouter le segment diffusé l’émission Cap info:
La Communauté maritime a dévoilé lundi une mise à jour du bilan énergétique de l’archipel.
Le document produit par le Centre d’expertise et de recherche sur les milieux insulaires et maritimes, le CERMIM, révèle que la quantité de gaz à effet de serre produite par les Madelinots a continué de grimper entre 2017 et 2023, et que la transition énergétique s’opère plus lentement qu’espéré.
Le directeur municipal des infrastructures et du bureau de projets, Jean Hubert, explique que la quantité d’énergie consommée aux Îles – incluant la production électrique, le transport et le chauffage – a augmenté à un rythme similaire à celui de la croissance démographique.
Sophie Yanakis, du CERMIM, aux côtés de Marie-Ève Giroux et Jean Hubert, de la Municipalité des Îles (photo: CFIM)
La Communauté maritime ciblait pour 2025 une réduction de 15% des GES par rapport au seuil de 2017. Or à moins d’un revirement majeur, tout porte à croire que l’archipel madelinot ratera cet objectif, alors que les calculs du CERMIM font plutôt état d’une hausse de 3,6% en 2023.
Jean Hubert est d’avis que les efforts pour réduire l’empreinte carbone des Madelinots doivent néanmoins être maintenus, malgré le recul d’Ottawa et de Québec quant à leurs objectifs environnementaux respectifs.
Selon l’analyse du CERMIM, la quantité moyenne de GES produits aux Îles en 2023 était 2,2 fois plus élevée par habitant que la moyenne québécoise.
Un bilan final sera produit en date du 31 décembre prochain.
Quatre cérémonies en hommage aux combattants madelinots se sont déroulées hier sur l’archipel pour le jour du Souvenir.
Au pied du monument des vétérans à Cap-aux-Meules, se tenait une parade militaire des Rangers menée par le sergent de la patrouille locale, Serge Chevarie:
Deux couronnes de fleurs ornées de coquelicots ont été déposées à 11 heures sous le regard d’anciens militaires, civils et représentants politiques.
(Photo: CFIM)
(Photo: CFIM)
(Photo: CFIM)
Non loin de là, près de 250 personnes étaient présentes pour une cérémonie et un brunch à la Légion royale canadienne en mémoire des anciens combattants.
Au même son de cloche, à l’église de l’Île d’Entrée, une vingtaine de personnes étaient rassemblées pour la même occasion.
(Photo: page Facebook CAMI)
Du côté de Grosse-Île, l’hommage s’est tenu pour la première fois au musée des Vétérans en après-midi.
Contrairement au cadre traditionnel, la mémoire des combattants a été soulignée en discutant autour de cafés et de biscuits.
(Photo: page Facebook CAMI)
Une initiative de la coordonnatrice à la médiation culturelle et à l’éducation pour le CAMI, Maurane Francoeur:
La coordonnatrice à la médiation culturelle et à l’éducation pour le CAMI, Maurane Francoeur (Photo: CFIM)
Rappelons que plus de 400 Madelinots sont allés au front pendant les deux guerres mondiales.
Cette nouvelle a été mis à jour après sa publication.
Pour écouter le segment diffusé sur nos ondes avec l’animatrice Marjolaine Arseneau:
La première cohorte de préposées aux bénéficiaires formée aux Îles est maintenant diplômée.
De son long nom « Attestation en soutien aux services d’assistance en établissement de santé et de services sociaux », le parcours accéléré de 705 heures s’est étalé sur six mois, alliant théorie et pratique.
Quatre participantes ont bénéficié de l’entente avec le CISSS des Îles, qui leur a offert des stages, une bourse de 12 000 dollars chacune et un contrat de six mois à la fin de leurs études.
Les quatre étudiantes entourent leur enseignante, Jocelyne (photo: CFIM)
Pour Rosie Poirier, Éloïse Dickson et Lyne Cummings, c’est l’idée de prendre soin des autres qui les a poussées à s’inscrire.
Rosie Poirier et Lyne Cummings conviennent que les avantages du partenariat avec l’hôpital ont aussi joué dans leur réussite.
Avec Audrey Vigneau, qui complète la cohorte, les graduées débutent dans leurs fonctions de préposées aux bénéficiaires cette semaine au CISSS.
Le directeur du Centre de formation générale des adultes et de formation professionnelle, Cédric Bergeron, indique que le cours ne reviendra pas cet hiver. C’est plutôt le programme Santé, assistance et soins infirmiers, qui sera lancé en janvier.
La période d’inscriptions pour ce parcours, qui sert à devenir infirmier ou infirmière auxiliaire, est encore ouverte. Huit personnes se sont déjà manifestées.
Sinon, quoi de neuf du côté du Centre FGA-FP?
Parmi les autres formations au centre, notons qu’une nouvelle cohorte du DEP en pêche professionnelle a démarré à l’automne. Avec 14 élèves inscrits, majoritairement des 16-18 ans, c’est presqu’un record, souligne Cédric Bergeron.
Le Centre de formation générale des adultes et et de formation professionnelle des Îles (photo: CFIM)
Un groupe de quatre étudiants a aussi, il y a quelques semaines, débuté les cours de transport par camion, donné en collaboration avec un partenaire de Charlesbourg. Un autre fera le saut en décembre.
Le centre est toujours à la recherche d’un professeur pour le DEP en charpenterie-menuiserie, mais une candidature prometteuse permet d’espérer lancer le programme en janvier.
À plus long terme, l’établissement a des visées pour ajouter des cours en mécanique, en coiffure et en soutien informatique à son offre, laisse glisser M. Bergeron.
Les premiers États généraux du phoque du Saint-Laurent se sont ouverts hier, à Matane.
Une centaine d’intervenants de l’Est-du-Québec se réunissent cette semaine afin de coucher sur papier leurs demandes pour réformer la législation qui entoure l’industrie. Pendant trois jours, l’assemblée débattra des enjeux liés aux sciences, à la réglementation et à la valorisation afin d’établir les priorités pour chacun de ces volets.
Un rapport final rassemblant toutes les recommandations sera acheminé aux différentes instances de gestion par la suite.
L’événement est coorganisé par le musée Exploramer, l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec et l’Agence Mamu Innu Kakussesht. Il prend fin le 14 novembre.
CFIM sera sur place pour toute la durée de ce grand chantier.
L’homme derrière l’affaire de substitution canine qui avait ébranlé les Îles à l’été 2023 s’en sort avec une absolution conditionnelle.
De retour devant le juge au palais de justice de Havre-Aubert la semaine dernière, Daniel Longuépée, 40 ans, a reconnu sa culpabilité à l’un des deux chefs auxquels il faisait face. Il était accusé de fraude et de cruauté animale, plus spécifiquement d’avoir tué des chiens qui ne lui appartenaient pas.
Pour rappel, en juillet 2023, la Municipalité des Îles avait ordonné l’euthanasie de trois bêtes jugées dangereuses à la suite de plaintes citoyennes répétées pour des attaques sur d’autres animaux domestiques.
Leur propriétaire, M. Longuépée, avait livré deux chiens sur trois correspondant au signalement de la ville, mais qui appartenaient en réalité à un autre couple. Les bêtes innocentes avaient été euthanasiées le jour-même. Les chiens dangereux ont été capturés par la suite.
Au terme de l’audience, le juge Denis Paradis a prononcé une absolution conditionnelle, ce qui signifie que Daniel Longuépée a été reconnu coupable, mais n’a pas été condamné pour l’infraction. Il aura un casier judiciaire temporaire, qui sera appelé à disparaître une fois sa probation terminée.
Le résident de Fatima devra tout de même effectuer 150 heures de travaux communautaires.
Le Centre de services scolaire des Îles a déposé ses états financiers pour l’année scolaire 2024-2025.
L’établissement enregistre un déficit de 459 621 dollars, un peu plus élevé que prévu mais qui se situe dans les limites autorisées par le ministère de l’Éducation.
L’exercice montre aussi une hausse dans les dépenses vis-à-vis les prévisions budgétaires. La directrice générale, Isabelle Gilbert, explique l’écart par l’entrée en vigueur des rétroactions salariales du personnel.
Le conseil d’administration a donc entériné le bilan financier, qui fait état de revenus de 37,4 millions sur des charges de 37,8 millions.
Rappelons qu’en vertu de nouvelles directives ministérielles, le CSSÎ a dorénavant l’obligation de présenter un budget équilibré. Pour l’année scolaire en cours, il s’élève à quelque 36,2 millions de dollars.
Les 26 Rangers des Îles étaient réunis vendredi dans les locaux de la Légion royale canadienne, afin de souligner l’engagement de certains de leurs membres et de conclure leur semaine de formation.
Le sergent Serge Chevarie, qui dirige la patrouille madelinienne, s’est vu remettre une médaille du roi Charles III, afin de souligner les «.loyaux services rendus à son pays.».
Le sergent Dominic Allard, des Forces armées canadiennes, a procédé aux remises de médailles; ici, le sergent Serge Chevarie recevant une médaille du Roi Charles III (photo: CFIM)
Il fait aussi partie des quatre personnes ayant été décorées de «.fusils croisés.», pour s’être démarqués au tir d’élite en obtenant un pointage supérieur à 70 sur 90:
Cpl Michel Bourgeois (80/90)
Cpl Claude Vigneau (78/90)
Sgt Serge Chevarie (77/90)
Cplc Donald Leblanc (73/90)
Le caporal-chef Donald Leblanc, le sergent Serge Chevarie, le caporal Claude Vigneau et le caporal Michel Bourgeois (photo: CFIM)
Il explique que la formation a pu se dérouler malgré la météo peu favorable.
Le vétéran Donald Chiasson a également été décoré pour ses 42 ans de service au sein de l’armée canadienne.
Après trois décennies dans les forces régulières, ayant notamment été déployé pour des opérations de maintien de la paix au Moyen-Orient et dans les Balkans, monsieur Chiasson a rejoint les réservistes de l’archipel.
Le vétéran Donald Chiasson, au centre, a notamment été chef de patrouille des Rangers des Îles (photo: CFIM)
Les Rangers prendront part mardi à une cérémonie pour commémorer le Jour du Souvenir. Celle-ci se déroulera à compter de 11h à Cap-aux-Meules, au monument dédié à la mémoire des vétérans.
Sept recrues ont joint les rangs des Rangers, incluant le nouveau conseiller municipal Gil Thériault (photo: CFIM)
Une quarantaine de courts-métrages et beaucoup d’applaudissements plus tard, le Festival Images en vues a bouclé sa 22e édition.
Environ 600 spectateurs ont assisté aux projections, qui se sont promenées de la salle de spectacles des Pas Perdus à l’auditorium du Château Madelinot en passant par la résidence La Récréation. Des réalisateurs invités ont également offert des ateliers à l’École polyvalente et au campus collégial madelinot.
Au terme de la dernière soirée de compétition, cinq films ont été couronnés.
Le jury, formé de Daniel Delaney, Marie-Sylvie Deveau et Louise Matte, a remis son Grand prix au court-métrage groenlandais Anngeerdardardor (« Le voleur ») de Christoffer Rizvanovic Stenbakken.
Le documentaire Después del silencio (« Après le silence »), de Mathilde-Luna Perotti a reçu le titre de meilleur court-métrage québécois, tandis que l’œuvre de moins de deux minutes Cher Zoscar de Sarah Toussaint-Léveillé s’est méritée une mention spéciale de la part des juges.
Côté jeunesse, le film britannique Cardboard de J.P. Vine et la fiction québécoise Boîte à savon de Jimmy G. Pettigrew, présent pour l’occasion, ont obtenu la faveur du vote populaire.
Le réalisateur Jimmy G. Pettigrew a reçu le trophée avec émotion. Il a également participé à l’atelier déambulatoire du laboratoire créatif Kinomada cet été (photo: CFIM)
Le public a finalement décerné la palme à Beau temps, mauvais temps de Florence Lafond, qui raconte l’histoire de proche-aidance entre une grand-mère et sa petite fille.
En moins de 15 minutes, le court-métrage « Beau temps, mauvais temps » a laissé des yeux humides dans son sillage, lors de la projection de jeudi (photo: CFIM)
Tous les cinéastes récompensés ont aussi mis la main sur une bourse de 1000 dollars. Le festival s’est conclu devant une salle pleine à craquer, samedi, avec la remise des trophées en forme de pagaies, confectionnées par Hugues Poirier.
Les organisateurs se réjouissent de l’affluence, comparable aux années passées, et de pouvoir compter sur un auditoire attentif.
Images en vues sera de retour pour une 23e édition en 2026.
Le boucher et chasseur de phoques Réjean Vigneau subira son procès le 14 mai prochain du côté de New Carlisle, en Gaspésie.
Le Madelinot a plaidé non coupable à des accusations de chasse illégale dans la baie des Chaleurs.
Pêches et Océans Canada lui reproche d’avoir tué un phoque gris dans une zone non couverte par ses permis et en dehors de la période autorisée. Le ministère a déposé sa plainte à la suite de la diffusion du documentaire Du phoque au menu, dans lequel on aperçoit M. Vigneau faire une sortie de chasse accompagné du chasseur Mi’gmaw de Gesgapegiag Jeremy Jerome.
Selon Radio-Canada, «la Couronne et la défense se sont entendues pour qu’il y ait une seconde instance au procès afin de permettre un débat constitutionnel, mais aucune date n’a encore été fixée pour cet éventuel débat.»
Comment arrimer l’offre des producteurs madelinots aux besoins des transformateurs et des restaurateurs ?
C’était le sujet d’un atelier qui a réuni une douzaine d’intervenants du secteur bioalimentaire local, dans le cadre du Rendez-vous de la commercialisation, organisé par le Bon goût frais des Îles.
Une douzaine de participants, majoritairement des restaurateurs, ont participé à l’atelier (photo: CFIM)
Structurer l’offre comporte plusieurs défis, vu les particularités des différentes entreprises locales, résume la chargée de projets Élodie Caron.
Les discussions ont d’ailleurs mené à soulever les réalités des participants et des enjeux communs, par exemple la difficulté pour les maraichers de prendre de leur temps pour livrer leurs récoltes. L’idée de mutualiser certains services et de planifier un calendrier de production saisonnière a fait son chemin aux tables.
Le Bon goût frais demandait aux participants de synthétiser leurs besoins et leur offre, en plus de rêver à l’avenir du secteur bioalimentaire (photo: CFIM)
Plus largement, le second Rendez-vous de la commercialisation, qui s’est tenu du 23 au 28 octobre, s’est conclu sur un bilan positif. Selon les informations du Bon goût frais, les activités principales ont cumulé près de 70 participations au total.
Une troisième édition est prévue l’an prochain.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Cap info:
Opération Nez rouge reprend du service cette année encore! La 36e campagne de raccompagnement sera officiellement lancée à la fin novembre.
La membre du comité organisateur local Julie Tremblay annonce qu’il sera dorénavant possible de faire appel aux chauffeurs via l’application mobile de Nez rouge.
Elle invite la population à utiliser le service, mais aussi les intéressés à former des équipes de raccompagnateurs.
Ce message est repris par le président d’honneur de l’édition 2025, Clovis Richard.
Les fonds amassés seront répartis entre le club de natation CENIM et le club de patinage artistique l’Ancrage.
Nez rouge sera disponible tous les vendredis et samedis soirs du 28 novembre jusqu’au 20 décembre. Le bilan de l’an dernier fait état d’un total de 392 raccompagnements en l’espace de huit soirées.
Un recours collectif a été déposé lundi à l’encontre de Santé Québec en ce qui a trait aux bris de confidentialité liés aux dossiers médicaux.
Le CISSS des Îles, qui a connu son lot de problèmes d’atteintes à la vie privée, figure notamment parmi la liste des établissements visés, à l’instar des 29 autres entités qui ont été centralisées au sein de l’agence gouvernementale lors de sa création en décembre 2023.
L’avocate en charge de la requête pour le cabinet Klyden Legal, Me Nancy Fortin, explique avoir examiné de nombreuses infractions s’étant produites au cours des dernières années.
Klyden Legal estime que «.plusieurs milliers d’usagers du système de santé.» ont été victimes d’un bris de confidentialité de leurs informations médicales.
En ce sens, Me Fortin invite tout individu «.dont les renseignements personnels ont été consultés sans consentement et sans motif valable.» à contacter son équipe.
Une somme de 15.000.$ est réclamée en dommages et intérêts pour chaque personne affectée, en plus d’un montant de 5000.$ pour atteinte à la vie privée. La balle est désormais dans le camp de la Cour supérieure, qui devra évaluer si elle autorise le recours collectif.
Bienvenue sur notre site : cfim.ca Nous respectons votre vie privée. Nous utilisons des cookies pour vous permettre de naviguer efficacement et d’optimiser les fonctionnalités du site. En cliquant « Accepter », vous consentez à notre utilisation des cookies. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.