Total Océan s’est placée sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité le 27 novembre dernier.
Basée à Havre-aux-Maisons, l’entreprise créée en 2015 se spécialise dans la transformation du gras de phoque en huile riche en oméga-3.
Elle cumule une dette de 4 670 991 dollars.
Sans vouloir entrer dans les détails, le coprésident de Total Océan François Gaulin explique que les difficultés financières sont liées à des manquements par rapport à la commercialisation des produits.
L’entreprise a fait appel aux services au cabinet Deloitte dans le cadre des procédures et a déposé, au début du mois, un avis d’intention de faire une proposition à ses créanciers.
La Banque royale du Canada constitue l’un des deux créanciers garantis de Total Océan, qui lui a emprunté environ 1,85 million de dollars.
Sur la liste apparaissent aussi 18 créanciers non garantis des Îles, en attente des plus de 600 000 dollars qui leur sont dus.
François Gaulin indique que la Cour supérieure a accordé une prolongation à Total Océan, qui dispose donc de 45 jours supplémentaires pour soumettre un arrangement à ses créanciers.
Il espère avoir l’occasion de remettre l’usine en marche et de rapatrier son personnel, assurant pouvoir relancer les activités rapidement advenant une conclusion heureuse dans ce dossier.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Les preuves des faits:
