Le conseil régional de l’environnement Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine (CREGIM) encourage les municipalités de la région à établir un réseau d’aires protégées à la hauteur de 30% du territoire.
Cette sortie publique du CREGIM fait écho à la conclusion de la COP15 sur la biodiversité qui s’est tenue en décembre à Montréal.
Via communiqué, l’instance de gouvernance en environnement estime que la transition écologique doit se faire de façon juste et demande des mécanismes de compensation pour soutenir les communautés avec des indices de développement moins élevé.
Pour le maire de Gaspé et président de l’Union des municipalités du Québec, Daniel Côté, il est important d’avancer en phase avec le gouvernement, qui s’est doté d’un Plan Nature prévoyant des investissements de 345 millions de dollars au cours des quatre prochaines années.
Le CISSS des Îles a initié une série de mesures cet automne pour réduire le gaspillage alimentaire au sein de ses établissements ainsi qu’afin de « redonner à la communauté ».
Les employés et médecins de l’institution ont notamment pris part à une collecte de denrées non périssables au début du mois de décembre, comme l’explique la coordonnatrice de ses services d’hôtellerie, Émilie Thériault.
Elle souligne par ailleurs que les surplus de production frais et congelés du CISSS sont dorénavant acheminés à Entraide communautaire des Îles, en vertu d’un partenariat facilité par le programme de récupération alimentaire La tablée des chefs.
Rappelons que les personnes qui souhaitent bénéficier des services d’Entraide communautaire des Îles peuvent contacter l’organisme au 418-986-3240.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits:
Pour conclure l’année 2022, la salle des nouvelles vous propose une série de reportages en marge de notre revue de l’actualité présentée le 30 décembre à midi et en rediffusion le 2 janvier à la même heure.
Les enjeux liés à la santé ont occupé une place de choix dans l’actualité locale en 2022.
Les péages du pont de la Confédération seront gelés aux tarifs actuels en 2023, annonce Transports Canada.
C’est le ministère fédéral qui compensera l’exploitant du pont, Straight Crossing Bridge Limited, pour éviter une augmentation des droits de passage liée à la forte inflation.
Valide jusqu’en 2032, l’entente d’exploitation avec le gouvernement, propriétaire de l’infrastructure, prévoit que l’opérateur privé peut augmenter les tarifs au 1er janvier de chaque année en autant que la hausse représente moins de 75% de la variation de l’indice des prix à la consommation.
Pour les voitures et camionnettes à deux essieux, le coût du passage demeure à 50,25 $ alors que le tarif s’élève à 20 $ pour une motocyclette.
Du côté des camions, un coût supplémentaire de 8,50 $ par essieu excédentaire est prévu.
Transport Canada avait aussi versé 2,7 millions de dollars à l’opérateur du pont à l’été 2021 afin d’éponger les pertes liées à la diminution de l’achalandage causée par la pandémie.
Après l’analyse des résultats préliminaires et avoir récolté les avis des participants, les tests d’engins de pêche sécuritaires pour les baleines effectués aux Îles ne sont « pas vraiment concluants ».
L’initiative menée par la Inshore Fisherman Association a permis de « faire un bout de chemin » pour trouver des équipements à faible résistance viables pour les pêcheries de l’archipel, reconnaît le chargé de projet Gil Thériault.
Neuf homardiers madelinots ont essayé deux prototypes approuvés par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), soit des manchons et des cordages à maillons faibles plombés.
Toutefois, M. Thériault indique qu’en plus de créer un enjeu de sécurité à bord des bateaux, le matériel présentait des signes d’usure prématurée alors que les tests n’ont débuté qu’à partir de la troisième semaine de pêche.
Les équipements ne sont pas dénués d’intérêt, nuance-t-il.
Mais l’association anglophone est loin d’avoir trouvé le « St-Graal » en vue de l’entrée en vigueur dès 2024 de l’obligation pour les pêcheurs de se munir d’engins sécuritaires pour les baleines, récapitule M. Thériault.
Il mentionne avoir rencontré les participants en décembre et retient que les prototypes n’ont pas fait l’unanimité pour des raisons de logistique.
L’association espérait poursuivre le projet au printemps 2023 pour des tests avec des anneaux de plastique et des cordages plus minces.
La Sûreté du Québec prévoit intensifier ses interventions dans les différents sentiers fédérés de quad et de motoneige tout au long de l’hiver.
L’opération de surveillance IMPACT VHR, menée en concertation avec la Fédération des Clubs de Motoneigistes, la Fédération des Clubs Quads et le ministère des Transports et de la mobilité durable, s’inscrit dans la réforme de la Loi sur les véhicules hors route.
Des interventions ciblées seront menées auprès des usagers ayant des comportements pouvant compromettre leur sécurité et celle des autres, afin de favoriser un environnement plus sécuritaire pour la pratique de l’activité, précise la SQ via communiqué.
Rappelons que depuis le 10 septembre 2021, les conducteurs de VHR doivent posséder un permis de conduire valide en tout temps.
Il est d’ailleurs obligatoire de se conformer à la signalisation dans les sentiers alors que la limite de vitesse à respecter est de 50 km/h pour les quads et de 70 km/h pour les motoneiges.
Notons que les personnes âgées de 16 et 17 ans doivent détenir un permis de conduire en plus d’obtenir un certificat d’aptitude délivré par les différentes fédérations.
À l’image de la conduite automobile, prendre le volant avec les capacités affaiblies par la drogue, l’alcool, ou une combinaison des deux, constitue une infraction, étant l’une des principales causes de collisions mortelles en quad et en motoneige.
La tempête qui devrait frapper l’archipel cette nuit garde les autorités sur le qui-vive, bien que les conditions annoncées ne soient pas exceptionnelles dans le contexte hivernal aux Iles.
De fortes précipitations de pluies ainsi que des rafales entre 90 et 110 kilomètres à l’heure sont sur le radar d’Environnement Canada d’ici samedi matin, veille de Noël.
Le météorologue Jean-Philippe Bégin se veut rassurant, rappelant que l’épisode, bien qu’intense, sera de courte durée.
Il note toutefois un risque de submersion dans les zones côtières faisant face à l’est et au sud-est lors des hautes marées.
De son côté, Hydro-Québec affirme être mobilisé sur l’ensemble du territoire de la province avec les épisodes de verglas prévus sur le continent entre vendredi et dimanche.
Les six monteurs de ligne postés aux Îles seront sur un pied d’alerte, mais la société d’État rappelle que les interventions ne peuvent être effectuées que lors des accalmies de vent.
Les autorités municipales sont quant à elles en état de veille et déploieront des membres de l’équipe des travaux publics sur le terrain afin d’intervenir en cas de besoin.
Par ailleurs, les Iles pourraient se couvrir d’une bonne quantité de neige pendant la journée de dimanche, prévient Environnement Canada.
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Pour conclure l’année 2022, la salle des nouvelles vous propose une série de reportages en marge de notre revue de l’actualité présentée le 30 décembre à midi et en rediffusion le 2 janvier à la même heure.
Que ce soit ailleurs dans la province, en Acadie ou à l’international, de nombreux artistes des Îles ont brillé à l’extérieur de l’archipel en 2022.
Puis, c’est l’auteur-compositeur-interprète Claude Cormier qui a fait honneur aux Madelinots en remportant le prix « Artiste de l’année en musique » au terme de la soirée des Éloizes de l’Association acadienne des artistes professionnel-le-s du Nouveau-Brunswick.
Le court-métrage (Wel)Coming in, le projet du trio Cindy Mae Arsenault/Jennifer Lee Arsenault/Emmanuelle Roberge, a quant à lui obtenu deux distinctions de l’international, dont une du Festival de Cannes.
Au niveau plus local, la musicienne, chanteuse et directrice musicale Sonia Painchaud a reçu avec émotion le prix « Artiste de l’année aux Îles » par le Conseil des arts et des lettres du Québec.
Le projet de Jeannot Painchaud a pris son envol cet été avec la présentation d’un premier spectacle à La Seine, la salle de spectacles qui a été aménagée dans l’ancienne église de Havre-Aubert, désacralisée en mars dernier.
La tombée des mesures sanitaires aura d’ailleurs été salvatrice à la fois pour les organisateurs de spectacles et pour le public.
Sur une autre note, cette année a été synonyme d’anniversaires importants pour deux institutions du milieu : le Vieux Treuil et le journal Le Radar ont respectivement célébré 40 ans et un demi-siècle d’existence.
L’ajustement pour les propriétés commerciales sera dorénavant de 2 dollars 92 par tranche de 100 dollars, ce qui équivaut à une hausse de plus de 30 pourcent.
Le taux pour les bâtiments industriels atteindra pour sa part 3 dollars 63, soit une majoration de 45 pourcent.
(source des données: Municipalité des Îles)
Son directeur général, Antonin Valiquette, qualifie l’augmentation d’« exagérée ».
La Chambre estime toutefois que les élus et fonctionnaires de la Municipalité ont fait cet exercice de bonne foi en raison du contexte financier difficile.
En ce sens, M. Valiquette dit préférer miser sur une intervention gouvernementale pour « équilibrer » le fardeau fiscal des entreprises plutôt que de pointer du doigt les décideurs locaux.
Il souligne par ailleurs que la relance économique post-pandémique ne se fait pas à la même vitesse dans tous les secteurs, citant notamment l’industrie hôtelière et celle de la restauration comme étant fragilisées par les conditions économiques actuelles.
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L’année financière 2021-2022 en fut une de consolidation des services pour le Carrefour jeunesse-emploi des Îles.
C’est ce qui est ressorti du rapport d’activités présenté lors de l’assemblée générale annuelle de l’organisme, la semaine dernière.
Rangée du haut : Donald Vigneau, Marie-Joëlle Richard, Noémie Lapierre, Nicolas Arseneau, Franck Rwamo, Bernadette Poirier, André St-Onge // Rangée du milieu : Catherine Jomphe-Gaudet, Catherine Décoste, Annabelle Arseneau, Janeth Lopez, Brenda Déraspe // Rangée du bas : Marilyn Couturier, Vanessa Turbide, Martine Turbide, Jacinthe Marcotte, Véronique Chiasson // Absents de la photo : Jean-Hugues Robert, François Miousse, Pierre Desbiens, Laurina Bussière (photo: courtoisie)
515 jeunes ont eu recours aux services du carrefour, un nombre en légère baisse vis-à-vis 2020-2021 selon la directrice générale, Brenda Déraspe.
Quant à Place aux Jeunes, le bilan fait mention de 141 candidats soutenus à distance et de 26 migrations réussies.
De plus, Brenda Déraspe précise que le processus d’acquisition et de réaménagement de l’édifice Boudreau, où le CJE a déménagé, va bon train.
Finalement, le Carrefour jeunesse-emploi a conclu son année financière avec un surplus de 10 065 dollars au 31 mars 2022, qui est réaffecté au sein de ses programmes, services et projets, sur des revenus et des charges d’environ 1,4 million de dollars.
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Le conseil municipal a adopté mercredi soir un budget équilibré d’environ 37 millions de dollars pour l’année 2023.
L’inflation, la hausse rapide des taux d’intérêt, les enjeux financiers découlant de la pénurie de main-d’œuvre de même que la hausse du rôle d’évaluation foncière créent un contexte budgétaire qualifié de « difficile » par la Municipalité des Îles.
Le maire par intérim, Gaétan Richard, précise que tout a été mis en œuvre pour assurer un maintien des services offerts aux citoyens.
La directrice générale, Ariane Cummings, le maire par intérim, Gaétan Richard, et la directrice des finances, Danielle Hubert (photo: CFIM)
Alors que les terrains vacants et propriétés résidentielles de cinq logements et moins verront leurs taux d’imposition baisser de 19 % pour compenser la hausse du rôle d’évaluation, les immeubles qui comptent six logements et plus subiront une augmentation d’un peu moins de 8 %.
Les propriétés commerciales et industrielles feront pour leur part l’objet de rattrapages respectifs d’environ 31 % et 45 %.
(source des données: Municipalité des Îles)
M. Richard indique que cet ajustement fait écho aux taux de taxation en vigueur dans d’autres localités, mais aussi à la baisse de la péréquation provinciale versée grâce à la bonne santé économique de l’archipel.
Les taxes de service liées à l’aqueduc, aux égouts et au traitement des boues septiques et matières résiduelles ne seront pas augmentées.
Le directeur général de l’Association des radiodiffuseurs communautaires du Québec, Martin Bougie, annonce son départ après 20 ans de services.
Célébrant dans la même année son cinquantième anniversaire et deux décennies de travail au sein de l’ARCQ, dont CFIM est membre, il explique avoir ressenti le besoin d’explorer de nouvelles avenues.
M. Bougie estime laisser « la maison en ordre », se réjouissant du rayonnement accru de l’association et des radios communautaires.
Témoin de première ligne des changements rapides dans le paysage radiophonique, il témoigne du développement éclair des technologies et des bouleversements dans le milieu médiatique qui en ont découlés.
Malgré les pertes de revenus publicitaires et l’arrivée des plateformes de diffusion de musique en continu, les radios communautaires ont continué de prendre leur élan au fil des ans, souligne Martin Bougie.
Leur proximité avec l’auditoire constitue la pierre d’assise de leur importance dans les communautés qu’elles desservent, fait-il valoir.
Dans le communiqué produit par l’association, le président du conseil d’administration, François Carrier, mentionne le grand dévouement de Martin Bougie vis-à-vis l’ARCQ.
Le poste à la direction générale demeure vacant à ce jour, mais une offre d’emploi a été publiée.
2023 représentera une année chargée pour l’association, qui démarrera d’ailleurs en janvier les consultations du Comité sur l’avenir du bingo.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission De long en large, cliquez ici.
Pour conclure l’année 2022, la salle des nouvelles vous propose une série de reportages en marge de notre revue de l’actualité présentée le 30 décembre à midi et en rediffusion le 2 janvier à la même heure.
Promis depuis près de deux ans et dévoilé en grande pompe par le ministre des Transports en avril, le plan de relance de l’industrie aérienne se déploie sur deux axes : des vols entre les régions et les grands centres au coût de 250 dollars et le maintien des aides d’urgence jusqu’en mars 2023.
Les représentants de PAL Airlines et Pascan Aviation se sont dès lors engagés à réduire les retards d’ici l’automne, le premier rappelant que la situation est similaire dans les autres aéroports au pays, le second soulignant l’embauche d’un mécanicien aux Iles.
Les discussions menées en début d’année autour du lancement de la coopérative TREQ n’ont finalement pas abouti.
En toute fin d’année, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) déplorait que seuls 15% des billets allers-retours à 500 dollars avaient trouvé preneurs, une situation attribuable au manque de fiabilité sur les liaisons selon son président, le maire de Gaspé, Daniel Côté.
L’archipel est toutefois la destination au sommet de la liste des usagers du nouveau programme, représentant un peu moins de 30% des quelques 19 000 billets vendus à ce jour.
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, renouvelle son soutien à la Corporation culturelle Arrimage pour la remise des bourses Recherche-création.
Sa contribution s’élève à 2500 dollars par an jusqu’en 2026, soit la moitié de la somme attribuée à un ou une artiste des Îles.
Il s’agit d’une excellente nouvelle, selon la directrice d’Arrimage, Anne-Marie Boudreau, puisque l’entente sur quatre ans assure l’octroi des bourses.
Elle rappelle que le député soutient financièrement les bourses Recherche-création depuis la révision du Fonds de développement culturel des Îles en 2019.
De plus, Arrimage a fait l’annonce d’un nouveau partenariat avec la Municipalité des Îles qui permettra de doubler le montant alloué au Prix Coup de cœur de la communauté.
L’enveloppe remise par le public pour une contribution culturelle ou artistique de leur choix totalisera donc 1000 dollars dès 2023.
Le Centre de services scolaire des Îles conclut son année financière 2021-2022 avec un déficit de 423 262 dollars, soit légèrement moins que ce qui avait été anticipé lors de l’adoption du budget.
Ce manque à gagner demeure toutefois dans les limites autorisées par le ministère de l’Enseignement, souligne la directrice générale, Brigitte Aucoin.
Le déficit s’explique par la révision des montants de deux subventions que l’établissement devait recevoir, notamment celle de rétroactivité salariale liée à la nouvelle convention collective.
L’établissement a tout de même transmis une demande de réclamation au ministère pour les sommes non reçues.
Le déficit ramène donc l’excédent cumulé du CSSÎ à 3,2 millions de dollars, soit un « coussin confortable », qualifie Brigitte Aucoin.
D’autre part, la répartition des revenus et des dépenses ne montre pas de changement distinct par rapport à l’année précédente.
Globalement, elle note une stabilité dans les états financiers vis-à-vis ceux de 2020-2021, avec des revenus de 28,2 millions de dollars au 30 juin 2022.
Pour réécouter le segment diffusé à l’émission Les preuves des faits :
Le pêcheur de homard et de crabe des neiges Marco Turbide prend le pari d’une ouverture prochaine de la pêche au sébaste, ayant commandé un navire sur mesure au Chantier Naval Forillon.
Le nouveau bateau de 90 pieds de longueur et de 28 pieds de largeur (27m par 8,5m) est conçu pour l’exploitation du crabe des neiges et du poisson rouge, de même que pour les autres pêches au chalut.
Selon M. Turbide, la reprise du sébaste pourrait permettre de diversifier les pêcheries, principalement concentrées autour du homard et du crabe, qui représentent 96% de la valeur des débarquements.
La bonne tenue de la biomasse de même que les discussions sur la scène politique lui donne bon espoir de voir l’activité être relancée dans un horizon de temps lui permettant de rentabiliser son investissement, estimé entre 7 et 8 millions de dollars.
De son côté, le président directeur-général du Chantier Naval Forillon, Jean-David Samuel, commente le défi de concevoir un navire sur mesure.
Le capitaine Marco Turbide prévoit procéder à la mise à l’eau de sa nouvelle acquisition à temps pour la saison 2024 de crabe des neiges et émet le souhait d’une reprise du sébaste synchronisée avec son échéancier.
Pour réécouter le segment à l’émission Les preuves des faits :
Le Mouvement Action Chômage Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine s’est rendu lundi matin à Grande-Rivière, au bureau de la députée Diane Lebouthillier, afin d’exiger une réforme du régime d’assurance-emploi dans les plus brefs délais.
Les militants et militantes ont notamment installé devant ses locaux un sapin de Noël décoré de « trous noirs » en carton, en référence à la période précaire vécue par les prestataires entre la fin des versements d’assurance-emploi et la reprise du travail saisonnier.
Des revendications du Mouvement Action Chômage étaient inscrites sur les «trous noirs» qu’arborait le sapin (photo: Mouvement Action Chômage Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine)
La coordonnatrice de l’organisme, Nadia Mongeon, précise qu’il leur a été possible d’avoir un échange direct et respectueux avec celle qui est aussi ministre du Revenu national.
Elle a aussi profité de l’occasion pour remettre à l’élue gaspésienne les résultats d’une enquête menée auprès des employeurs de la région par la firme Segma Recherche, et qui dresse un portrait du travail saisonnier en Gaspésie et aux Îles.
Mme Mongeon affirme que le document démontre l’apport important des travailleurs saisonniers à l’économie de la région, justifiant du même souffle que leurs conditions soient améliorées.
L’enquête indique par ailleurs que la rémunération moyenne des emplois saisonniers occupés par des femmes se situe à 35,6 % en-deçà de celle des hommes, en raison notamment d’un taux horaire plus bas et d’un nombre d’heures de travail moins élevé.
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Les bénévoles de Nez rouge ont connu une fin de semaine «très tranquille» selon le coordonnateur local, Jean-Pierre Gaudet.
La diminution de la demande observée partout au Québec se confirme aussi aux Iles avec 102 raccompagnements effectués lors des soirées de vendredi et de samedi.
Selon les estimations du comité qui se base sur les éditions précédentes, 13 équipes de bénévoles étaient mobilisées à chaque soir, ce qui aurait permis de raccompagner deux fois plus de personnes.
En se fiant sur le nombre de réservations pour la mascotte de l’Opération, M. Gaudet évalue pourtant qu’autant de soirées festives étaient organisées en 2022.
Il ne voit toutefois pas cette baisse de la demande comme une mauvaise chose, rappelant que les citoyens ont visiblement dû apprendre à planifier leurs fins de soirée lors des deux années où le service a été annulé en raison de la pandémie.
La dernière soirée de raccompagnement se tiendra ce vendredi.
Rappelons que les dons récoltés sont partagés entre le Club de patinage artistique l’Ancrage, le Club élite de natation des Iles (CENIM) et la Coopérative école Cindy Mae Danse.
L’Association des chasseurs de phoques intra-Québec est en attente d’une réponse de la part du gouvernement provincial pour une troisième chasse aux phoques commerciale sous observation scientifique à l’Île Brion.
Depuis 2021, des équipages madelinots se rendent à l’île accompagnés de chercheurs de l’Université Laval chargés de déterminer les impacts de la chasse et de la croissance de la population de phoques gris sur l’écosystème dunaire de la réserve écologique.
Pas moins de huit équipages se sont montrés intéressés à prendre part aux expéditions qui se auraient lieu dans les alentours du 20 janvier au 28 février, souligne Gil Thériault.
Le directeur de l’ACPIQ, Gil Thériault, indique que la requête transmise au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques demande que la zone d’activités soit révisée puisque le cheptel aurait tendance à se déplacer à l’intérieur des terres.
La situation a constitué un frein important lors des expéditions de cette année, selon les chasseurs, qui ont rapporté environ 500 bêtes de Brion, c’est-à-dire trop peu pour combler les besoins de l’industrie.
Le nombre de captures bien en-deçà du quota autorisé ainsi que la fenêtre de temps limitée au cours de laquelle la chasse se déroule amènent Gil Thériault à se montrer sceptique de la portée des études scientifiques.
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, voit d’un bon œil la signature d’un accord international au terme de la 15e conférence des Nations unies sur la biodiversité, la COP15.
Les négociations acharnées auront permis de cibler la protection de 30 % des terres, des eaux intérieures et des océans d’ici 2030, notamment par la création d’un nouveau fonds visant à aider les pays en développement à financer leurs mesures de protection.
L’élu madelinot, qui est aussi porte-parole du Parti québécois en matière d’environnement, a assisté à certaines des discussions tenues en marge du sommet.
Le député Joël Arseneau, de passage à la station (photo: CFIM)
Bien que M. Arseneau soit d’avis que le Québec ait encore besoin de s’adapter afin de mieux protéger les écosystèmes, il juge que le Canada est actuellement mal placé pour lui faire la leçon.
Il estime aussi que les Îles doivent porter une attention particulière aux enjeux liés à la biodiversité.
L’accord non contraignant a pu faire consensus parmi les différents pays en évitant de définir une cible claire pour la réduction de l’usage des pesticides et en faisant place à des compromis sur la question des rejets de déchets de plastique et des déchets électroniques.
Certains pays africains ont par ailleurs critiqué le processus de négociation, alors que la République démocratique du Congo a dénoncé le manque d’ambition des mesures de financement tandis que le Cameroun et l’Ouganda ont pour leur part déploré un accord adopté « trop rapidement ».
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Pour une sixième année, les Madelinots sont invités à sauter à l’eau le 1er janvier dans le cadre de Vague d’espoir afin d’amasser des fonds pour venir en aide aux personnes atteintes du cancer et leurs proches.
L’initiative d’abord créée par la famille Richard pour honorer la mémoire de leur père Jean, emporté par la maladie en 2017, continue de grandir avec un objectif de 15 000$ pour la collecte 2023.
Christine et Geneviève Richard (Photo : CFIM)
Geneviève Richard souligne que l’évènement est maintenant un incontournable dans la communauté et qu’elle sent que la population des Iles s’est appropriée ce moment.
Pour la première fois depuis la pandémie, les participants sont invités à se rassembler directement sur la plage de la Dune-du-Sud sur le coup de 14 h le 1er janvier ainsi qu’après la baignade au Camping des Sillons.
De l’animation est prévue de même que des espaces pour se réchauffer.
Il est toutefois possible de participer à la baignade à partir de n’importe quel endroit, aux Iles ou ailleurs, mentionne Christine Richard.
Les dons sont amassés directement sur la plage pendant l’évènement ainsi que sur le site internet de la Fondation santé de l’archipel.
Les deux sœurs Richard mentionnent que l’argent récolté ira au Fonds Francine-Daigle et qu’un projet d’envergure est dans les cartons pour le début de la prochaine année.
Les deux précédentes levée de fonds ont permis d’amasser 14 000$ en 2021, puis 21 000$ en 2022.
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Deux organismes de l’archipel se partagent une somme de presque 34 000 $ en vertu de la Politique de soutien aux projets structurants (PSPS) de la Communauté maritime.
Un soutien financier de 19 910 $ est octroyé au Réseau traditions vivantes des Îles pour son projet Réveillez les veillées, qui aura lieu l’année prochaine afin de promouvoir les traditions musicales et dansées des soirées traditionnelles.
Rappelons que la Politique de soutien aux projets structurants sert à attribuer des sommes du Fonds régions et ruralité aux initiatives madeliniennes qui s’arriment aux objectifs du projet de territoire Horizon 2025.
La centrale thermique au mazout de Cap-aux-Meules se trouve au 37ème rang du top 100 des entreprises qui ont émis le plus de gaz à effet de serre au Québec en 2021.
Selon les données compilées par le Bureau d’enquête du Journal de Montréal, les installations d’Hydro-Québec ont produit 117 049 tonnes de CO2 l’an dernier, ce qui équivaut à la consommation annuelle moyenne de 35 469 voitures.
L’article indique que les émissions de GES de la centrale ont d’ailleurs atteint leur niveau le plus bas depuis 2013, soulignant une diminution d’environ 12 % entre 2020 et 2021.
Notons que la centrale thermique trône au sommet des entreprises les plus polluantes au sein du palmarès du Journal de Montréal dans le secteur chauffage et énergie.
C’est d’ailleurs autour de la réduction substantielle des émissions de GES des installations d’Hydro-Québec via la conversion du réseau que le dossier de la transition énergétique des Îles s’articule.
Hydro-Québec doit réaliser des études d’avant-projet sur deux scénarios de couplage de gaz naturel liquéfié renouvelable et de production éolienne, soit de 13,4 ou 26,8 mégawatts.
Les organismes madelinots associés à la filière locale de Centraide lancent une activité de financement en marge de la campagne 2022.
Afin de stimuler les dons, la présidente d’honneur de l’événement, l’artiste multidisciplinaire Annie Morin a choisi d’offrir trois de ses tableaux pour un tirage parmi les contributeurs.
Chaque tranche de 25 dollars équivaut à une participation lors des dons effectués en ligne, explique-t-elle.
Les résidents de l’archipel qui ont fait un don avant l’annonce de la contribution d’Annie Morin sont d’ailleurs automatiquement éligibles.
De son côté, la coordonnatrice de la 34ème campagne de financement, Ginette Arseneau, indique que la collecte va bon train jusqu’à présent, notamment grâce aux retenues à la source sur les paies dans certains organismes et entreprises.
Elle nomme les sept organismes bénéficiaires et souligne que de plus en plus de gens se trouvent en situation de vulnérabilité en raison de l’inflation.
Mme Arseneau ajoute que 80 % des demandes transmises à Entraide communautaire sont pour de l’aide alimentaire.
La date limite pour participer au tirage est le 12 février.
L’objectif de l’activité de financement en marge de la campagne de Centraide Gaspésie–les Îles est de 10 000 dollars.
Pour réécouter l’entrevue diffusée à l’émission Là où le vent vous mène, cliquez ici.
Développement économique Canada (DEC) pour le Québec veut mieux outiller les entrepreneurs dans leur transition verte.
La ministre responsable de l’agence, Pascale St-Onge, a dévoilé jeudi un plan d’action comprenant une enveloppe de 15 millions de dollars pour développer une offre de services en accompagnement dans ses 12 bureaux à travers la province.
La ministre responsable de Développement économique Canada pour le Québec, Pascale St-Onge
Selon elle, au terme de consultations auprès des propriétaires de PME, il est essentiel d’adopter des normes environnementales reconnues à l’international afin de répondre aux attentes des partenaires d’affaires.
La ministre prend le pari que cette première étape du plan viendra équilibrer l’offre d’accompagnement en soutenant l’écosystème d’expertise et en bonifiant les services-conseils déjà existants.
En entrant en contact avec les agents de DEC, les entrepreneurs seront ensuite redirigés vers les bonnes ressources selon le secteur d’activités afin de réaliser un diagnostic et d’établir un plan d’action.
Les grilles pour l’analyse des projets soutenus seront d’ailleurs ajustées pour refléter les nouvelles normes environnementales, précise Mme St-Onge.
Dans un second temps, l’agence de développement économique rehaussera sa propre cible d’investissements en appui à la transition et espère stimuler l’apport du privé.
L’annonce s’accompagne de la création d’un comité aviseur chargé d’arrimer les actions de l’agence aux réalités régionales et sectorielles.
Pour réécouter le segment de l’émission Les preuves des faits :
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